Roissy bis

Le 02/12/2009

Ce matin, vous me dites, ce soir, tu ne dors pas avec moi !
Mais comment cela ? Vous me dites de préparer un petit sac avec une tenue de nuit, un string et des sous vêtements de rechange pour le lendemain.
Mais je vais dormir où ? Pour le moment, tu n’en seras rien et tu n’es pas prête de le savoir.
Il n’est que 8h00 du matin, la nuit est encore loin.
Toute la journée, à me poser des questions, mais que me prépare-t-il ? Je n’aurai pas la réponse de toute façon, il est décidé à ne pas me la dire. 20 heures approchent, mon Maître vient et me dit, tu te douches, tu prends ton temps, tu te maquilles, tu ne te rases pas par contre (comment cela ?), tu n’as peut être pas entendu, tu ne te rases pas.
Et tu mets, pour seule tenue, ta veste longue en cuir noire et des bas auto fixant, je ne veux pas de porte-jarretelles cette fois-ci et tes bottes en cuir, tu n’oublies pas de t’attacher les cheveux, une belle queue de cheval, bien tirée, pas un cheveu ne doit dépasser, tu mettras ce bandeau de cuir que je te tends, et tu m’attendras bien sagement dans notre chambre, quand tu seras prête.
Une heure pour tout faire, me préparer, me doucher, mais la boule au ventre, où allons nous dans une tenue pareille et pourquoi, je ne dors pas avec mon maître ce soir.
Je suis enfin prête, je revêts le bandeau de cuir et j’appelle mon Maître.
Ton sac, où est-il ? Là, Maître, sur le lit. Tu as tout pris ? Laisse moi vérifier. Tu n’as pas pris de jouet ?
Vous ne me l’avez pas demandé. Une brosse à cheveux, du maquillage, du gel douche ? Tu vas à l’hôtel ou quoi ?
Non, je ne sais pas où nous allons, je suis prévoyante. Je vois cela.
Allez, on y va, les portières de la voiture s’ouvre, vous me demandez de vous donner mes poignets, vous me les entravez avec des menottes, le cliquetis de fermeture me rappelle que là, je suis votre prisonnière, une corde vient s’ajouter au milieu des menottes et vous reliez mes chevilles aux menottes. Vous m’installez la ceinture de sécurité et vous démarrez ....

Le temps me parait interminable, le paysage défile à travers mon bandeau, je ne sais où nous allons, vous roulez à une allure quasi normale et surtout pas un mot ne sort de votre bouche.
Je me permets de vous demander la permission de parler et vous me répondez, non.
Je prends tout de même cette permission et je vous demande, où allons-nous ?
Petite sotte, je viens de te dire de te taire, tu verras bien, tu voulais de la nouveauté, tu vas en avoir.
Mon entrejambe est tout humide, je me sens dégouliner sous le fauteuil de votre voiture, je vous le fais remarquer, vous me dites, eh bien tu lècheras le siège pour t’être oubliée dessus.
Vous êtes si dur dans vos mots avec moi, je ne comprends pas, pourtant actuellement, tout allait bien entre nous, nous avions retrouvé cette flamme. Je pense, et je pense à nous et là je sens la voiture prendre un chemin un peu escarpé, des pierres roulent sous les pneus : une forêt ? un chemin ? une allée abandonnée ?

La voiture s’arrête, mon Maître descend et vient m’ouvrir la portière.
Je te détache tes chevilles, mais tu restes là, je t’interdis de mettre tes mains au niveau de ton bandeau.
Il cherche quelque chose dans la voiture, je ne sais pas quoi encore, mais je vais bientôt le savoir, un collier vient finir de parfaire ma tenue et le cliquetis du mousqueton de la laisse me signifie totalement que je suis actuellement sa "chienne".

Viens, marche doucement, je ne voudrais pas que tu tombes, là, viens, voilà, accroupis toi s’il te plaît.
Je mets mes mains à tâtons, je cherche, c’est dur, assis toi là, c’est un banc. Ecarte tes jambes. La corde qui reliait mes chevilles est en train de s’enrouler aux pieds du banc.

Voilà ma belle, tu es magnifique, tu n’as pas trop froid ?
Bon eh bien voilà, tu voulais de la nouveauté, en voici.

Je te laisse, amuse toi bien à écouter les petits oiseaux.

Et je commence à hurler quand j’entends les portières se refermer et mon Maître faire marche arrière et s’en aller.
J’entends des craquements derrière moi, comme si quelqu’un venait, j’appelle mon Maître, personne ne me répond, mais le bruit se rapproche de plus en plus près de moi, jusqu’au moment où je me sens agrippée par les cheveux, je pousse un cri de peur, de stupéfaction, mes cheveux sont pris d’une main, l’autre main vient se poser sur ma bouche pour me faire comprendre, qu’il est important que je me taise, je suis paniquée.
Cette main si puissante se retire de ma bouche et je sens un doigt se poser sur celle ci et un "chuttttt" se perd dans le silence.

J’entends la voix d’un homme, eh non, ce n’est pas celle de mon maître. Cet homme me dit, apparemment ton rêve c’était d’être comme O, comme dans son livre, totalement sous l’emprise d’une horde de harpies et de Maîtres qui seront te donner les plus beaux moments de ta soumission.

Bienvenue dans notre Roissy ....

[gris]Clara Lune[/gris]

Commentaires (1)

  • Bob l’éponge

    ah je vois que O a des émules, j’aime bien le côté inachevé de l’histoire.