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  • Maïeusophilie

    Cette attirance exclusivement pour les femmes enceintes n’a dans la grande majorité des cas aucune influence sur la santé des femmes et du foetus. Cependant, ne vous inquiétez pas si votre partenaire vous fait l’amour alors que vous êtes enceinte, il n’est pas maïeusophile.

  • Missionnaire

    Position des plus classiques, le missionnaire est extrêmement répandu, l’homme se place au-dessus de la femme, torse contre torse l’un en face de l’autre.
    Il existe aussi une position du missionnaire inversé, c’est lorsque la femme est allongée sur l’homme, son clitoris se frotte à la peau de son partenaire provoquant l’orgasme plus rapidement.

    Une des variantes du missionnaire est la fleur béante, pareil, à une chose près, ici, l’homme maintient le bas du dos de la femme et lui surélève les fesses, la femme peut alors sentir le pénis plus profondément et dispose d’une plus grande facilité pour se mouvoir.

  • Métrosexuel

    Expression assez récente qui désigne les hommes hétérosexuels ayant un look d’homosexuel. Il reste à désigner le look homosexuel sans tomber dans les clichés, un peu plus de bijoux, de style, le recours à l’épilation...

  • Mahu

    Dans les sociétés polynésiennes, le Mahu est un homme-femme. Ces hommes, ainés de la famille, sont élevés comme des femmes pour être préservés de la guerre et des sacrifices.
    Dans la société polynésienne, les Mahus sont une sorte de troisième sexe, n’étant ni femmes, ni hommes.

  • Masochisme

    En langage de dictionnaire c’est la recherche du plaisir par la douleur physique et la souffrance. Le masochisme désigne aussi souvent un goût pour la soumission.
    Désigné premièrement comme une maladie par le Dr. Von Krafft-Ebing, c’est Freud qui le mettra plus tard dans la catégorie des perversions sexuelles.

    Désignations désormais caduques, aujourd’hui le terme masochisme ne désigne plus une perversion mais une autre forme de sexualité, incluant des jeux de rôles dont celui du dominant et du dominé.

    Ces jeux, appelés aussi "séances" nécessitent au préalable l’accord tacite des participants. La distribution des rôles dominant/soumis n’implique pas forcément la perpétuité, chacun des partenaires peut, tour à tour, dominer ou se soumettre.

  • Masturbation

    Pratique sexuelle solitaire. La masturbation vise à obtenir un orgasme grâce au toucher de la zone sexuelle. Phénomène naturel et aujourd’hui extrêmement répandu, on a considéré la masturbation comme un acte immoral jusqu’au début du 20ème siècle.
    Une excitation physique est conseillée avant de commencer la masturbation.
    Une masturbation régulière et assumée est synonyme d’une vie sexuelle plus épanouie et promet une meilleure connaissance de son propre corps.

  • Matutinale

    Ce terme désigne l’érection matinale due à des mécanismes ayant rapport aux cycles du sommeil.
    La disparition ponctuelle de ce phénomène inquiète beaucoup d’hommes qui pensent leurs vies sexuelles achevées. Ce n’est pas du tout le cas, la disparition de l’érection matinale est le plus souvent due à un état de stress ou une anxiété passagère.

  • Mélangisme

    Néologisme drôle se rapportant à la sexualité de groupe. Le mélangisme n’implique pas forcément les rapports sexuels, les caresses et le flirt poussé sont autant de pratiques du mélangisme.
    Plus exactement se mélanger ce n’est pas échanger, le rapport n’a lieu qu’entre les deux partenaires habituels.

  • Mixoscopie

    La mixoscopie s’assimile au voyeurisme. Littéralement, c’est l’excitation provoquée par la vision d’actes sexuels.

  • Mots

    Si les échanges de mots d’amour vont de pair avec la découverte de l’être aimé, il n’en va pas toujours de même au moment du rapport sexuel. Pourtant les mots sont un puissant stimulant sexuel, à condition d’être en harmonie avec le langage du/de la partenaire.
    Selon Willy Pasini, auteur du Couple amoureux, « avoir beaucoup de vocabulaire est une manière créative d’être ensemble » . Le psychiatre et sexologue incite à veiller à ce qu’un « vocabulaire affectueux ne cache pas cependant une peur du sexe ». Nommer son sexe « zézette » devant son amant, pourquoi pas, à condition que cela ne soit pas une façon de la jouer petit. Pour jouir des plaisirs du sexe, il vaut parfois mieux prendre le titre de l’essai de Florence Montreynaud au mot et Appeler une chatte… Comme nous l’entendons et pas autrement ! Rien n’oblige à l’emploi d’un mot, du moment que nous avons connaissance du lexique et le choix de l’utiliser. Or le vocabulaire de la sexualité est tabou pour de nombreuses femmes quand il ne leur fait pas défaut. La faute au puritanisme de l’éducation, à la pudeur des mères, à la science froide des docteurs… Rosemonde Pujol, auteur du Manuel de clitologie (voir notre interview sur ce site) remarquait qu’on trouve dans les manuels de biologie « les trompes de Fallope (…) l’utérus et le vagin mais de clitoris, point ! » . Or ce bout de chair est entre nos jambes. Sans mot pour le nommer, nous en serions « excisées » ! La première mission serait donc de se munir des mots afin de n’être ¬—au moins au niveau du langage— privées d’aucun sens.
    À nous ensuite de placer les mots dans la grammaire de notre désir. Quoi de « bite », « verge », « queue », allons-nous préférer, à quelle occasion ? Quel vocable sera pour nous le plus érotisé ? Si « coureuse » nous laisse de marbre tandis que « cochonne » nous met le feu, nous finirons pas le savoir. À force d’essayer les clés de son trousseau, on finit par trouver celle qui nous fait entrer en émoi. Or elles ne manquent pas ! Pour nous chauffer la langue et délier notre sexe, nous pouvons chanter sur l’air de Colette Renard dans Les Nuits d’une demoiselle comme il est bon de se faire « sucer la friandise, caresser le gardon, empeser la chemise, picorer le bonbon, frotter la péninsule, béliner le joyau, remplir le vestibule, ramoner l’abricot… ». Les ardeurs linguistiques nocturnes ont du bon…