Beducation ou les joies du bon sexe

Enquêtes

Beducation ou les joies du bon sexe

Le premier mot qui me vient à l’esprit, c’est "Bravooooo", avec beaucoup de O, parce que c’est vraiment bien. Depuis dix-sept ans que SecondSexe.com est en ligne, il nous est peu souvent arrivé de nous dire qu’un nouveau site pouvait apporter quelque (...)


Et les fesses, alors ?

Cinq sens & sexe

Et les fesses, alors ?

On ne parle pas assez des fesses, ces joues magnifiquement érogènes qui, lorsque massées, laissent mieux circuler le sang dans le bassin, augmentant en retour l’excitation sexuelle. Ainsi caressées, pétries, pincées, fessées, ou autres, se déclenche (...)


La Rome Antique et la magie du silphium

Avant & ailleurs

La Rome Antique et la magie du silphium

La folie humaine face aux ressources de la planète remonte à loin et ainsi a disparu une herbe aux qualités folles, servant de Viagra aux uns, comme contraceptif ou pilule abortive pour d’autres. Le silphium, également appelé silphion, laser ou (...)


Wonder Woman

Avant & ailleurs

Wonder Woman

Les femmes n’ont pas plus de super-héroïnes sur lesquelles se construire et se projeter, que de pornographie pour veiller sur leur libido. Il y en a une, à laquelle de nombreuses féministes actuelles se raccrochent lorsqu’il faut trouver des (...)

Mais encore...

Pourquoi Second Sexe ?

Il nous est apparu un jour que si une femme cherchait des informations, des films ou des objets touchant à sa sexualité, l’Internet devenait un parcours de combattante. Nous n’avons trouvé nulle part un site qui regroupe l’ensemble des désirs, des plaisirs et des questions. Pourtant, il est incontestable que d’une part, la sexualité de la femme peut s’exprimer sous une forme beaucoup plus épanouie depuis quelques années, et que d’autre part l’Internet a maintenant des contenus si riches, qu’à priori toutes les données du monde s’y trouvent. En y regardant de plus près, des sites existent ici où là (et surtout, là-bas, dans les pays anglo-saxons), mais rien ne permet d’embrasser en un coup d’œil l’ensemble des sujets qui touchent à la sexualité féminine. Plus nous avancions dans notre (en)quête, et plus il nous semblait nécessaire de rassembler.

Le baiser est sur toutes les lèvres

Fruits sucrés, cocktails glacés, peaux salées, l’heure estivale est aux plaisirs des papilles. La chaleur et l’insouciance aidant, nous voilà bouches accortes et lèvres offertes, prêtes à donner et recevoir une pluie de baisers. Le baiser serait né de la becquée, pratique ancestrale des mères mastiquant la nourriture, la glissant ensuite dans la bouche de leur petit. Chimpanzés et bonobos ont toujours été également adeptes du baiser, surtout pour faire la paix. Les hommes prodiguent à leur tour d’heureuses vertus à cette pression sonore des lèvres (bruit qui expliquerait peut-être l’étymologie latine, basium) : baiser magique de la maîtresse sur un bobo enfantin, baiser pieux sur une icône, baiser guérisseur du roi aux lépreux, ou encore baiser source de vie, du prince à la belle endormie. Démonstration éminemment culturelle en tous cas, que l’on pratique autant avec des intimes que des inconnus que l’on salue. Pourtant le français moderne ne rend pas compte de toutes ces nuances, proposant les pâles bises, bisous et bécots assortis d’un seul verbe, embrasser, qui désigne le geste d’entourer du bras accompagnant presque toujours le dit baiser. Impropriété qui ménage la pudeur depuis le XVIè siècle, lorsque le verbe baiser (celui du baisemain) a pris un second sens, faire l’amour, concurrençant l’embrassade. Cette dérive du bisou vers l’acte sexuel, en français, témoigne de l’érotisme de ce geste buccal et de notre identité nationale portée sur ce french kiss qui délie cette fois notre langue, rouleuse argotique de patins, de palots, de gommes, de galoches, de gamelles et autres pelles.

L’art de la censure

Entravé, pieds et poings liés, comme bâillonné quand il s’agit de sexualité, l’art n’aime pas être un beau dominé. Car dans notre pays, un vent d’interdits souffle sur le sexe et Erato, muse de la poésie érotique, est livrée en proie aux censeurs et ayatollahs en tous genres. A l’occasion du Festival Côté Court, des personnalités liées au monde de l’art (1) étaient conviées à débattre sur les nouvelles formes de censure qui touchent la vie intellectuelle et artistique, principalement en France. Sans surprise, le sexe et ses représentations cristallisent à eux seuls les nouveaux interdits.