La Rome Antique et la magie du silphium

Avant & ailleurs

La Rome Antique et la magie du silphium

La folie humaine face aux ressources de la planète remonte à loin et ainsi a disparu une herbe aux qualités folles, servant de Viagra aux uns, comme contraceptif ou pilule abortive pour d’autres. Le silphium, également appelé silphion, laser ou (...)


Wonder Woman

Avant & ailleurs

Wonder Woman

Les femmes n’ont pas plus de super-héroïnes sur lesquelles se construire et se projeter, que de pornographie pour veiller sur leur libido. Il y en a une, à laquelle de nombreuses féministes actuelles se raccrochent lorsqu’il faut trouver des (...)


Il y a 100 ans, quand Berlin multipliait les genres

Avant & ailleurs

Il y a 100 ans, quand Berlin multipliait les genres

De 1919 à 1933, il existait à Berlin* un Institut de Sexologie très en avance sur son temps et peut-être même sur le nôtre, puisqu’il s’intéressait avec une très grande bienveillance aux sexualités dites "intermédiaires", aux droits des femmes, ainsi qu’à (...)


Connaissez-vous les Sheela Na Gigs ?

Sexe & art

Connaissez-vous les Sheela Na Gigs ?

Certaines façades d’églises et monuments méritent que l’on lève la tête : sculptées dans la pierre, des femmes nues, accroupies, les jambes écartées ouvrent leurs lèvres hypertrophiées. On trouve ces Sheela Na Gigs en France et en Espagne où elles auraient (...)

Mais encore...

Reportage au Porn Film Festival de Berlin

Face au porno stéréotypé à la papa, une nouvelle génération de réalisatrices oppose des films décomplexés, queer, féministes, féminins, militants, artistiques, dérangeants. Cette année, 40% des 120 films du Porn Film festival de Berlin qui s’est tenu fin octobre ont été tournés par des femmes. Une proportion bien loin de la réalité du marché du porno, mais qui indique une tendance : les femmes ne veulent plus se plier à l’offre standardisée du marché.

L’infidélité ou l’éternel insoumis

« Jusqu’à ce que la mort nous sépare »…
Phrase magique échangée entre les amants. Union des corps et des âmes, serment de sang.
Serrement du cœur.
Étrange écho aujourd’hui que cette promesse de fidélité. « L’homme n’est pas sûr », susurre La Rochefoucauld, qui n’en est pas à un doute près. Fidèle, celui « dont les sentiments amoureux ne changent pas », « qui n’altère pas la vérité », « qui est constant dans ses affections ». Cette constance implique la permanence. Constance, invariabilité, immuabilité : peut-on exiger tant de l’homme — bien loin de l’assise des cathédrales ?
Et si l’infidélité, comme le carnaval, était au sein du couple une rupture avec l’habitude, cette érosion du sentiment ? Une ruse pour lutter contre l’usure, une rébellion contre l’aliénation des corps, afin de mieux retourner à la formule duale du couple ?
Derrière le mari se cache toujours un marin… Et Ulysse de voguer. Quant à Pénélope, Giono a levé le voile sur son attente dans Naissance de l’Odyssée.
Scrutation d’une déraison.

Eliette Abécassis

Peu d’intellectuelles se penchent aujourd’hui sur la place des femmes dans la société. Aussi, quand un essai paraît sur le sujet, il est de notre devoir de nous y arrêter. Les mentalités ont évolué, des mutations personnelles, familiales et professionnelles se sont produites, et de nouveaux problèmes ont surgi. Sans avancer de réelles solutions, Eliette Abécassis et Caroline Bongrand, dans leur Corset Invisible, font un état des lieux de la condition féminine aujourd’hui et tentent de comprendre ce qui ne va pas : « La femme moderne se voulait libérée, elle se retrouve « esclavagisée », prise dans un corset, mais un corset invisible ». Eliette Abécassis s’explique sur ce corset invisible et ses contraintes ainsi que sur cette envie de créer « un manifeste pour une nouvelle femme française ».