Sous le voile de coton : comment la culotte a volé aux femmes leur liberté

Seconde peau

Sous le voile de coton : comment la culotte a volé aux femmes leur liberté

Jusqu’à la fin du XIXᵉ siècle, les femmes vivaient sans culotte. Le sexe libre, ventilé, vivant — comme depuis des millénaires. La culotte, contrairement à ce que l’on croit, n’a rien d’un attribut féminin ancestral. Elle est une invention tardive, imposée (...)


Beducation ou les joies du bon sexe

Enquêtes

Beducation ou les joies du bon sexe

Le premier mot qui me vient à l’esprit, c’est "Bravooooo", avec beaucoup de O, parce que c’est vraiment bien. Depuis dix-sept ans que SecondSexe.com est en ligne, il nous est peu souvent arrivé de nous dire qu’un nouveau site pouvait apporter quelque (...)


Et les fesses, alors ?

Cinq sens & sexe

Et les fesses, alors ?

On ne parle pas assez des fesses, ces joues magnifiquement érogènes qui, lorsque massées, laissent mieux circuler le sang dans le bassin, augmentant en retour l’excitation sexuelle. Ainsi caressées, pétries, pincées, fessées, ou autres, se déclenche (...)


La Rome Antique et la magie du silphium

Avant & ailleurs

La Rome Antique et la magie du silphium

La folie humaine face aux ressources de la planète remonte à loin et ainsi a disparu une herbe aux qualités folles, servant de Viagra aux uns, comme contraceptif ou pilule abortive pour d’autres. Le silphium, également appelé silphion, laser ou (...)

Mais encore...

Mais pourquoi de la littérature érotique ?

La littérature érotique accompagne la naissance de la littérature dans toutes les civilisations. En Inde, en Extrême-Orient ou au Moyen-Orient, de riches traditions dans le domaine de la littérature sexuelle se sont fait connaître. En Occident, c’est en France et en Italie que la littérature érotique s’est développée, aux XVIe et XVIIe siècles. Il semblerait même que « c’est en Europe que l’érotisme est devenu un genre littéraire déterminé » (Histoire de la littérature érotique de S. Alexandrain, Ed. Seghers, 1989). Le lumineux XVIIIe siècle met à l’honneur le roman libertin, qui définit les codes d’un nouveau genre. Prodiguée par un libertin, une initiation au sexe, mais aussi au cynisme, au comportement à adopter en société, est enseignée à une jeune proie qui succèdera au séducteur.

Sexe : péril en la jeunesse ?

Influence de la pornographie, précocité des rapports sexuels, foisonnement des informations sur le sujet : l’éveil des jeunes d’aujourd’hui à la sexualité n’est plus la même qu’il y a vingt ans. La libération sexuelle n’a pas fini de produire ses effets, et la vision du sexe qu’ont les jeunes paraît plus décomplexée que naguère. Mais les choses sont-elles si simples ? En moins de quarante ans, la sexualité a connu en France une série de changements majeurs. Cette accélération de son évolution s’est notamment traduite par l’utilisation répandue de la contraception, la légalisation de l’avortement ou encore la possibilité pour les couples homosexuels d’être reconnus en tant que tels grâce au PACS. Plus sombre fut l’épidémie de sida au cours des années 1980. Ces transformations n’ont pas été sans effets sur la sexualité des adolescents et des jeunes adultes. Ce qu’a démontré la récente Enquête sur la sexualité en France (1).

Libération textuelle

Si l’érotisme est historiquement masculinisé, des femmes scandaleuses ou amoureuses, ont osé écrire avec leur chair, dévoiler leurs fantasmes, leurs désirs, affirmer la violence de leurs corps, l’explosion sensuelle et dévorante qui les faisaient vibrer. Sappho, Marguerite de Navarre ou Pauline Réage ont préparé la venue de Catherine Millet, Virginie Despentes, Grisélidis Réal, ou encore Alina Reyes. La femme mystique, le cliché de l’attitude passive figée dans l’acte de recevoir est démenti par le geste d’écriture emprunt de fantasmes et de réalisme. Il s’agit de révélation, de lever le voile sur une féminité cloîtrée, contenue par les clichés véhiculés par une société patriarcale, enclavée de règles de bienséance, ceinturée d’obligations et de morale : ce qu’il faut taire, ce qui ne doit même pas être pensé. Ces femmes ont brisé les tabous, pris des risques, elles font figure d’exemple.