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  • Anasyrma

    Action de pouvoir des femmes qui consiste à soulever sa jupe pour révéler son sexe . Depuis des millénaires, les femmes l’utilise dans plusieurs buts : rituels pour garantir la fertilité des terres, mais également pour protéger famille, foyer, communauté, mode de vie ... Il est utilisé à la fois individuellement et collectivement.
    Quelques exemples : jusqu’au XIXe siècle, en Chine, les femmes exposaient leurs organes génitaux depuis les murs de leurs vielles, afin d’effrayer les ennemis. Dans les années 50, au Cameroun, des femmes ont exposé leur sexe pour lutter - elles ont eu gain de cause - contre une loi du gouvernement pénalisant les femmes qui cultivaient leurs propres terres. En 2011, en Côte d’Ivoire, 500 femmes ont libéré leurs hommes (fils, maris, frères, pères) d’emprisonnements abusifs en montrant leurs sexes aux militaires.

  • Ambosexuel

    Qui relève à la fois du sexe masculin et du sexe féminin.

  • Acomoclitisme

    Attrait pour les sexes entièrement épilés.

  • Addiction sexuelle

    Les médias, reflets de notre société, trouvent chaque année de nouvelles modes en matière de sexualité, et notre besoin de conformité qui aide à l’attachement grégaire s’en trouve à chaque fois déstabilisé.
    Qu’est-ce que l’addiction ? Quelque chose qui vient généralement compenser une faible estime de soi. La personne, globalement insatisfaite de sa vie, compense avec des comportements compulsifs. Certains sont destructeurs (la drogue, le tabac, l’alcool …), d’autres moins dangereux sont néanmoins le signe d’un malaise (le chocolat, les smartphones, jeux vidéos …).
    La notion d’addiction sexuelle est récente. Le terme n’est apparu qu’en 1983, dans le livre de l’Américain Patrick Carnes, « Out of the Shadow ». Pour lui, se rangent dans cette catégorie tous ceux qui ont des pratiques compulsives de la masturbation, de la fréquentation des sites adultes, de sex-shops ou de la prostitution, etc.
    Sous ce nouvel éclairage, Casanova perd de sa splendeur, comme la plupart de nos grands séducteurs, dont Warren Beatty et ses 13.000 maîtresses et plus largement nos acteurs, chanteurs, certains de nos politiques. Les femmes fatales cessent de l’être : Cléopâtre, Ninon de Lenclos qui soixante ans durant fit succomber tous les plus grands seigneurs de la cour, ou Catherine II de Russie, connue pour son appétit sexuel et ses nombreux amants, sont également montrées du doigt.

    On est en droit de s’interroger sur le moment où la « pulsion de vie » de Freud devient une maladie. Il est difficile de situer exactement la souffrance si, au moment de l’acte, la libération de molécules comme la dopamine et l’ocytocine, que certains comparent à de puissants antidépresseurs, soulage au moins momentanément, sans destruction du corps comme dans Les addictions à la drogue ou à l’alcool.
    La science, pour l’instant, reste prudente et les scientifiques ont des avis partagés ; même si des cliniques surfent toutefois sur la vague. Il semble pour certains que c’est le retour de la morale qui encourage à trouver suspicieuses des pulsions trop fréquentes.

  • Aphrodisia

    Terme utilisé par les philosophes grecs du temps de Socrate et de Platon pour désigner ce qui touche au sexe et au plaisir sexuel, voire même au plaisir dans un sens plus vaste encore. Les aphrodisia, signifie littéralement les œuvres d’Aphrodite.

  • Acrotomophilie

    Le film Crash de David Cronenberg, prix spécial du jury à Cannes en 96 met en scène cette fascination sexuelle pour les mutilés et les amputés. Les pratiquants se nomment eux-mêmes « les fervents » ou les « dévots ». Elle fait partie de la liste très controversée des paraphilies du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux.

  • Angélique chinoise

    Egalement connue sous le nom de Angelica sinensis (nom latin) ou Dang Gui (nom chinois qui signifie littéralement "fait venir"), l’angélique chinoise à l’air d’avoir été inventée pour la femme.

    Elle fait venir les règles, règle les cycles, atténue d’autre part les douleurs menstruelles et prémenstruelles, diminue les bouffées de chaleur de la ménopause.
    Elle stimule aussi la libido, qu’il s’agisse d’absence de désir sexuel (anaphrodisie) ou de difficulté à parvenir à l’orgasme, et rend caduque toute nécessité d’un Viagra féminin.

    Un bonheur ne venant jamais seul, l’Angélique chinoise règle également les sautes d’humeur l’irritabilité, la nervosité, les tendances dépressives, les troubles de la concentration, la fatigue.

    Attention : elle est contre-indiquée avant la puberté, aux femmes enceintes ou qui allaitent, à celles ayant un fibrome utérin et à celles ayant des règles très abondantes.

    Nous vous conseillons de faire une cure de 1 mois tous les 6 mois.

  • Analdigitus

    L’analdigitus ou Postillioning est l’insertion d’un ou plusieurs doigts dans l’anus, zone nerveuse particulièrement érogène, tant chez la femme que chez l’homme. Pratiqué sur l’homme et accompagné d’une fellation, l’analdigitus est aussi appelé « la petite olive ».

  • Andromaque

    Célèbre personnage Racinien, Andromaque prête son nom à une position. La position d’Andromaque consiste à ce que pendant l’acte la femme s’asseye sur le pénis de son partenaire, lui étant couché sur le dos.
    La position d’Andromaque est réalisée face à face et permet à la femme de gérer le rythme de la pénétration comme elle l’entend.
    La femme peut alors être appuyée sur ses genoux ou encore allongée sur son partenaire, cette position a tendance à favoriser l’orgasme, le clitoris étant frotté à chaque va-et-vient...

  • Algolagnie

    Équivalent de "Sado-Masochisme". Se dit de tout plaisir sexuel qui passe par le besoin de ressentir ou de susciter la douleur.

  • Androgyne

    Etat de celui ou celle qui présente une morphologie des deux sexes. Contrairement aux idées reçues, l’androgynie n’est pas particulière à notre époque. La Grèce Antique vénérait les androgynes, qui était sensé avoir des pouvoirs magiques. Selon Carl Gustav Jung (psychanalyste), nous avons tous une part de féminin et une part de masculin, mais au cours de notre vie, nous inhibons celle qui ne correspond pas à notre sexe physiologique, pour se conformer aux codes sociaux.

  • Andropause

    C’est l’équivalent masculin de la ménopause. Il ne correspond pas chez l’homme à un arrêt de la fonction de reproduction, mais juste à la baisse de production de la testostérone (hormone mâle),l’andropause arrive en général à partir de la cinquantaine.

  • Anéjaculation

    Cela correspond à l’absence d’éjaculation au moment de l’orgasme. Contrairement aux idées reçues, l’éjaculation est décorrélée de l’orgasme. Un homme qui n’éjacule pas n’est donc pas frigide et ressent du désir et de l’excitation pour sa partenaire, qui peut prendre l’anéjaculation, à tort, comme un affront personnel.
    Rarement organique, l’anéjaculation est un blocage psychologique qui peut être total, relationnel (L’homme éjacule en se masturbant seul) ou coïtal. Dans tous les cas, il est important de consulter si le couple en ressent une frustration.

    A ne pas confondre avec l’éjaculation rétrograde où le sperme est expulsé vers l’intérieur.

  • Anilinctus

    Familièrement, on parle plus souvent de feuille de rose. L’anilinctus consiste à lécher l’anus de son partenaire, qui est une zone très érogène (en raison de nombreux capteurs), chez la femme comme chez l’homme.
    Cette pratique nécessite une belle complicité entre les deux partenaires. Sans cette complicité et ce désir réciproque, le plaisir sera difficilement atteint, voire même provoquera une réaction inverse de dégoût.
    Une parfaite hygiène est nécessaire, pour éviter que des bactéries infectent les organes génitaux. Il existe des feuilles de latex qui sont également recommandées pour les cunnilingus, ou alors, vous pouvez aussi couper un préservatif.
    Comme pour le cunnilingus, il n’existe pas de méthode particulière pour faire plaisir, autre que votre envie. Que votre langue caresse délicatement l’anus, qu’elle tente de le pénétrer ou qu’elle s’affole dans un grand mouvement de va et vient, vous trouverez rapidement ce qui vous convient le mieux ainsi qu’à votre partenaire.

  • Anorgasmie

    C’est l’impossibilité d’atteindre l’orgasme. Les hommes, comme les femmes, peuvent être atteints par ce trouble. Pour atteindre l’orgasme, il faut à la fois une stimulation sexuelle qui convient, une capacité à lâcher prise, de la confiance en soi, une absence de culpabilité et une bonne connaissance de son corps. Il arrive fréquemment qu’une éducation rigide ou trop silencieuse en matière de sexualité, prive l’adolescent(e) d’une période masturbatoire propice à la découverte de son plaisir. De même l’absence de confiance en soi, ou les troubles dans le rapport avec le conjoint peuvent être à l’origine d’anorgasmies temporaires. Chez la femme, les orgasmes peuvent être provoqués différemment selon que l’on réagisse mieux à une stimulation clitoridienne, vaginale, et/ou du point G. Il serait éronné de se considérer anorgasmique si une seule de ces différentes stimulations provoque des orgasmes.

  • Asexualité

    Certaines personnes refusent d’avoir des rapports sexuels. Cette attitude volontaire est souvent revendiquée comme une forme d’identité sexuelle, affranchie de la "dictature du plaisir". L’asexualité n’est pas nouvelle, puisque St Paul et St Augustin prêchaient déjà l’abandon des plaisirs de la chair.

  • Amaurophilie

    Ce nom savant désigne l’attirance sexuelle ou l’excitation due à une relation sexuelle ayant lieu alors que l’un des partenaires a les yeux bandés.
    Ou alors lorsque l’un des partenaires est aveugle.
    L’amaurophilie c’est l’excitation provoquée par le fait de ne pas regarder ou de ne pas voir son partenaire.

  • Altocalciphilie

    Fétichisme affiché pour les talons hauts.

  • Acomoclitisme

    Ce mot désigne l’attirance pour les pubis rasés.