Mon meilleur ami

Le 13/04/2009

La vie nous réserve bien souvent des surprises. Mais habituellement, tout n’est que mécanismes et habitudes. Les journées se suivent et se ressemblent. Pour ma part celle qui m’attendait ce jour-là était loin de répondre à ce critère. Je mène une vie simple et routinière. J’ai un job peu passionnant, quelques amis distrayants et une femme au corps superbe, un peu pudique sur les bords. Jour après jour, tout n’est que routine. Bien qu’étant du genre calme et timide avec les autres, je cache un vice comme beaucoup d’homme : celui du sexe. Ma femme m’apporte ce dont j’ai besoin et ma passion pour elle me fait adorer chaque moment passé ensemble.

Ce jour-là, je sortais du boulot et tombais nez-à-nez avec mon meilleur ami. Le genre de gars de qui l’on peut dire qu’il connaît tout de nous et avec qui nous avons fait les quatre cents coups. Rencontre impromptue et plaisir des retrouvailles, je l’invitai chez moi.

Sur la route, nous discutâmes de choses et d’autres pour combler le retard des quelques semaines perdues pour cause de déplacements professionnels. Il est 18h30 quand nous arrivons au bas de l’immeuble. Comme toujours je sonne et attends avec impatience la voix de ma tendre qui m’invite à monter ! La voix de ma douce m’invitant dans notre petit nid douillet a toujours eu le don de me faire oublier le goût amer d’une journée morose. Il ne me faut que quelques minutes pour gravir les quelques étages et je trouve la porte entrouverte. J’entre et mon ami me suit.

Les rideaux sont tirés, une musique douce, apaisante et de l’encens embaument la pièce d’un parfum envoûtant. Je tombe dans l’une de ces folles journées durant lesquelles ma femme imagine pour moi toutes formes de séduction pour maintenir notre passion. Gêné, mon ami me laisse avancer et je la vois qui m’attend dans son fauteuil. A la vue de mon invité, elle se lève embarrassée à son tour et vient nous recevoir. Déçu d’avoir gâché cette petite mise en scène, je m’excuse à son oreille. Elle n’est pas mauvaise joueuse et m’embrasse le plus naturellement du monde. « Ce sera pour la prochaine fois... » me murmure t-elle en retour. Puis nous invitant à nous installer, elle partit chercher trois verres. Nous prîmes un whisky alors qu’elle se prépara son cocktail fétiche. Cette formalité remplie, elle rejoint sa place dans le fauteuil d’en face et la discussion battit très vite son plein. Les verres se remplissaient et se vidaient et quelques effets secondaires se firent ressentir.

Bien qu’appréciant la présence de mon ami, je songeais à cette surprise que j’avais raté. L’ambiance était feutrée et je me surpris plusieurs fois à imaginer ce qui aurait pu se passer. Plus je tentais de chasser mes pensées, plus je les sentais ressurgir. Mon esprit se perdait, revenait... tout comme mon regard. Je perdais le fil de la conversation et fixais ma femme. Je remarquais alors les détails de sa tenue. Chemisier blanc, jupe courte, soutien-gorge blanc en fine dentelle. Une beauté. Je reconnaissais cet ensemble pour être celui que je lui avais offert pour son anniversaire quelques semaines plus tôt. Je n’oubliais donc pas que le string qu’elle portait mettait ses formes en valeur comme aucun autre auparavant. Mon regard s’attardait de plus en plus sur son décolleté. Les détails m’apparaissaient de plus en plus nettement et je constatais que l’ambiance l’avait décontractée. Elle ne prenait plus autant soin de se tenir droite et s’enfonçait plus confortablement dans son fauteuil. Les deux premiers boutons de son chemisier s’étaient détachés, offrant suffisamment de bâillement pour distinguer la base de ses seins fermes et ronds. Sa jupe était agréablement remontée sur ses cuisses. Ses jambes étaient sublimes et ses cuisses étaient une invitation aux caresses. De temps en temps elle s’avançait pour prendre un verre ou un biscuit apéritif offrant à mon regard un décolleté profond et excitant au possible.

La coupelle de biscuits apéritif se vidant rapidement, elle se proposa d’aller faire le plein et se leva. Sa tenue légère me transportait de plaisir. Le mouvement de sa jupe dans ses déplacements offrait eux aussi une vue superbe sur ses fesses. C’est sur cette constatation que je pris conscience que ce délicieux spectacle était partagé. Le regard de mon ami ne décollait pas plus que le mien des courbes sensuelles et des mouvements excitants de ma tendre. Très vite elle revint et nous offrit bien involontairement son entrejambe lorsqu’elle s’assit. Je pouvais ressentir l’envie grandir en moi. L’ambiance ouatée et l’alcool agissant, mes hormones étaient en ébullition, les esprits s’échauffaient et la discussion glissa innocemment sur le célibat, le couple puis le sexe. Les idées philosophiques se confrontèrent très vite au vécu de chacun et les exemples fusèrent.

Cette situation m’excitait de plus en plus et moi, jaloux confirmé, prenait goût à entendre ma femme parler à quelqu’un d’autre de ses envies, de ses fantasmes et de ses goûts. Je sentais mon sexe gonfler dans mon pantalon et machinalement je ne pouvais que porter ma main sur ce qui devenait gênant, tout d’abord discrètement puis beaucoup moins. Il n’était pas difficile de deviner aussi le sexe dressé de mon ami qui avait autant de mal que moi à trouver une position confortable. Ma femme me manquait et me paraissait si loin malgré le spectacle qu’elle m’offrait, que je lui demandais de venir me rejoindre sur le fauteuil. Sans hésiter, elle s’exécuta nous offrant une fois de plus son entrejambe engageant. Elle vint s’assoir entre nous et je pus enfin la sentir auprès de moi. Brûlant de désir, je passais ma main sur ses jambes remontant doucement jusqu’à ses cuisses. Mes doigts passaient sous le tissu et sentaient la chaleur d’une vulve en feu. Un regard suffit pour constater que ses seins pointaient. La situation l’excitait autant que moi.

Mon compagnon regardait de plus en plus fréquemment mes mains passer sur sa peau, et je prenais de plus en plus de plaisir à remonter toujours un peu plus haut sa jupe à chaque passage. Pour seule réaction, ma femme se retourna et vint caler son dos sur mon torse. Je la reçus dans mes bras et l’enlaça. Mes lèvres commencèrent à passer sur son cou et elle venait de temps en temps chercher un baiser sur ses lèvres humides. Une main sur sa cuisse et l’autre sous ses seins, je la sentais frémir de plus en plus. La discussion se tarit pour être remplacée par des baisers de plus en plus fougueux. Pris par la passion, mes mains devenaient de plus en plus baladeuses. Ma douce se collait contre moi, s’allongeant un peu plus à chaque mouvement. Elle ne se souciait plus de sa tenue et ne se préoccupait pas le moins du monde de ses jambes presque écartées devant mon meilleur ami. Je le voyais bandant devant ma femme. Excité par ses cuisses ouvertes devant lui. Sa main passa sur sa queue et je sentis son malaise. Ma femme était exhibée et mon excitation s’en voyait accrue.

Une phrase fusa, brisant le baiser sensuel que nous échangions depuis de longues minutes. Baiser soutenu par quelques passages furtifs sur ses seins. « Arrêtez, vous me faites bander comme un fou vous deux ! » La remarque ne me choqua pas le moins du monde. En revanche, la réponse spontanée de ma femme, si timide en temps normal, m’étonna. « Branle-toi si tu veux ! » Un regard franc et perçant accentua ses paroles. Provocante, elle déboutonna encore plus son chemisier nous offrant ses seins durcis par l’excitation. Elle s’était redressée devant moi aguichante, bandante. Ma main passa soudainement sous sa jupe et alla chercher sa petite chatte humide. Je sentis au passage ses fesses douces. J’entrepris alors de la masturber glissant mon doigt entre ses lèvres et lui titillant la base de sa vulve brûlante. Mes doigts étaient humides de plaisir. Elle revint alors sur moi, la langue prometteuse, et je sentis sa main sur ma queue. Très vite mes boutons sautèrent et mon sexe s’offrit, droit et dur à ses coups de langue. Je sentais mon membre se perdre au fin fond de sa bouche. Jamais auparavant elle ne m’avait sucé comme ça, jouant avec mon gland, le suçant et l’aspirant. Moi qui croyais avoir connu le plaisir, je mesurais à ce moment l’étendue de mon ignorance.

A la vue de ce spectacle inhabituel, mon ami se sentit prit d’un regain d’assurance et sortit à son tour son membre dressé. Se délectant de la vue imprenable qu’il avait sur ma femme, il entreprit de se masturber, bien décidé à profiter de cette situation. Afin de lui offrir un meilleur angle de vue, ma femme descendit du fauteuil, s’agenouilla devant moi et me branla doucement, jetant de temps à autre un regard sur mon voisin. Elle regardait sa main passer sensuellement sur son gland pour redescendre tout aussi lentement. Son pantalon était à bas et sa grosse queue gonflée à en exploser. Au bout de quelques douces minutes, elle me fit me redresser et nous nous retrouvâmes l’un et l’autre, côte à côte, bandant tous les deux devant cette femme si désirable. Sa tête se rabaissa et je sentis ses lèvres me recouvrir. Mon sexe bien profond dans sa bouche, je me laissais aller au rythme de ses délicats coups de langue. L’occasion pour elle de doubler son plaisir se faisait de plus en plus fort et elle profita de notre proximité pour glisser sa main jusqu’à cette seconde queue offerte. Elle en chassa la main du propriétaire et entreprit de le branler sans ménagement. C’était plus fort que moi, cette situation me faisait durcir un peu plus. Ma main voyageait sur ses seins qui se retrouvèrent rapidement délivrés de leurs vêtements. Je n’avais imaginé ma femme dans une pareille situation que dans mes fantasmes les plus fous. Je prenais conscience de l’impact de cette scène sur notre sexualité. Il ne s’agissait plus d’un film porno comme il nous arrivait souvent d’en voir, mais bien de voir la main de celle que j’aimais s’appropriant une queue inconnue. L’impact émotionnel était donc à ce moment là bien plus puissant que du simple voyeurisme.

En toute justice, une seconde main vint rejoindre la mienne et pour la première fois ma femme se faisait palper par deux hommes. Nous la caressions tour à tour sensuellement et vivement selon la personne. Pour ma part c’était le désir et l’amour qui me poussait à caresser ses seins aussi doucement. Pour mon ami, il s’agissait du plaisir sans autres sentiments que le respect et l’amitié qu’il portait à l’objet de son désir. Sa bouche changea soudainement de queue et je la regardais enfourner mon voisin. Je matais quelques instants, savourant son plaisir. Elle s’acharnait sur ce membre puissamment gonflé. Je voyais sa bouche lui aspirer la queue puis la ressortir à un rythme affolant. Elle non plus n’avait pas avec lui la même tendresse mais bien l’envie de sexe à l’état pur. Mon ami était transcendé de bonheur. Je poursuivais ma masturbation devant ce succulent spectacle. Cette séance dura une petite dizaine de minutes avant que de concert nous la prîmes et la retournâmes sur le fauteuil. Une fois sur le dos, elle ressaisit le premier gland qui passait et le ressuça goulûment. Ayant échappé à cette langue tentante, j’entrepris de lui écarter son string et de glisser ma propre langue jusqu’à sa douce intimité. Je prenais un plaisir débordant à passer mes lèvres sur sa petite chatte qui s’ouvrait à moi à la moindre de mes pressions. Je goûtais encore et toujours à son délicat plaisir. Ma langue la fourragea un peu plus profondément et me pris à lui aspirer son clitoris gonflé lui aussi comme jamais. Je l’entendais gémir de plaisir et il n’était pas difficile de sentir qu’à chaque convulsion de son corps, elle tirait un peu plus sur la queue de mon partenaire qui n’en pouvait plus. Je commençais à me demander si elle n’allait pas goûter à sa semence si cette situation devait s’attarder plus longtemps. Cette idée m’excita un peu plus encore.

Elle commençait à passer de la position de dominatrice à celle de victime. Je savais qu’elle aimait être soumise et l’avait répété plusieurs fois au cours de la soirée. Ce n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd et déjà son amant lui prenait les seins à pleines mains, jouant avec leurs bouts durcis par le plaisir. Ma femme, allongée sur le divan, avalant profondément ce membre puissant, offerte aux caresses de deux hommes et à la langue de son mari offrait un spectacle grandiose. Mouillée à souhait, j’entrepris de lui glisser un doigt. Il entra sans aucun problème. Je sentis ses lèvres s’ouvrir sur mon passage pour se refermer aussitôt. Elle gémit et se contracta. Lâchant enfin sa proie, elle se redressa un peu plus et écarta ses cuisses. Mon compagnon de fortune passa derrière elle et entreprit de lui prendre les seins. Sa queue collée dans son cou, il la caressa pendant que je lui enfonçais toujours plus de doigts. Elle s’ouvrait de plus en plus et je la masturbais plus rapidement. Ses allaitements me surprenaient. Jamais je ne l’avais entendu jouir aussi fort. Un doigt l’effleura derrière et je vis son regard agréablement surpris.

Il m’était arrivé de tenter de la prendre par derrière lors de nos ébats, mais sans succès. Pourtant ce soir-là, elle m’invita à la posséder. Je la branlais donc des deux côtés. Son plaisir en était décuplé. Nos ébats prenaient de l’ampleur et le canapé devenait trop petit. Nous nous rabattîmes donc sur la chambre à coucher. L’allongeant sans ménagement sur le lit, nous reprîmes là où nous en étions restés. Les rôles furent inversés et elle découvrit de nouveaux doigts et ses fesses s’écartèrent à nouveau sur un autre homme. Mon ami appréciait de toute évidence cet échange de rôle et prit un grand soin à lui apporter le maximum de plaisir. Nous étions tous trois dans une osmose totale. L’excitation de ma femme arrivait à son comble et il lui fallait une queue. Elle nous demanda donc de la baiser. Son corps était enfin prêt à recevoir la puissance de nos queues déchaînées. Alors que je passais entre ses cuisses, nous vîmes l’hésitation de notre ami. Hésitation légitime. Il revint alors sagement se masturber à côté de nous. Quelques secondes suffirent pour sortir une capote de la table de nuit. « Ce soir j’ai deux hommes, ce n’est pas pour que tu te branles dans ton coin non ? ».

En un clin d’oeil, elle s’agenouilla, me redonnant ses cuisses bien écartées. Une queue dans la bouche, l’autre dans la chatte elle jouissait à nouveau, et trouva le moyen de passer la capote avec érotisme et sensualité. Son cul était superbe. Ouvert et prêt à être possédé. Je connaissais sa réticence et pourtant je sortis mon membre et le glissa jusqu’entre ses fesses. Je la sentais bien et je faisais pression de plus en plus m’attendant à un refus. Elle bougea et se colla plus fort. Je la sentis s’ouvrir et je la pris par derrière. C’était la soirée de tous les fantasmes. C’était le soir ou je prenais ma femme avec un autre homme et le soir ou je la dépucelais pour de bon. Plus vite que je ne l’aurais souhaité, je me retirais pour laisser la place libre. Ma belle subissait à présent les assauts puissants de celui qui en une soirée était passé du stade d’ami à celui d’amant. Ses coups étaient puissants et réguliers. Chaque pénétration la faisait jouir un peu plus. C’était de toute beauté. Je pouvais voir ma femme comblée. Jamais je n’aurais imaginé découvrir ce genre de comportement chez elle. Jamais également je n’aurais imaginé pouvoir accepter de la voir baiser avec un autre homme.

Puis vint l’invitation suprême. Assise sur cette queue, elle m’amena jusqu’à elle et m’invita à la reprendre encore une fois. Elle voulait ses deux hommes et les avait. Nous entreprîmes alors de la prendre à deux, de concert, rythmant nos coups de buttoir pour ne lui laisser aucun temps mort. Prise ultime, elle atteignit l’orgasme rythmé par nos éjaculations. La contraction de mon ami lui arracha encore quelques cris alors que toujours prisonnier de sa capote il laissait déverser sa semence en ma femme. Pour ma part, je me retirais de son petit cul et lui déversa de longues traînées de plaisir sur ses fesses douces et rebondies. Un véritable ami connaît tout de vous ? C’est pourquoi après un tendre baiser, il sortit de la chambre, s’habilla et partit nous laissant blottis dans les bras l’un de l’autre, savourant notre amour.

Aujourd’hui je peux le dire, je l’aime et jamais je ne pourrais aimer quelqu’un aussi fort. Nos expériences nous forgent, celle-ci plus que les autres.

Ubik

Commentaires (11)

  • Anissa

    Cette histoire est bien écrite, avec beaucoup de respect à l’égard de chaque protagoniste. C’est la nouvelle que je préfère car elle monte crescendo et reflète si bien un vrai fantasme...

  • Le seinologue

    Admirable... c’est ma premiere nouvelle érotique et celle qui m’a donner le gout de la lecture des Histoires érotiques... Ma premiere nouvelle , mon "amour" , ma porte d’entré dans le monde sublime de l’érotisme et du respect de la femme "objet"...

  • biscotte

    une belle invitation au voyage érotique..
    voilà un texte érotique trés excitant,c’est beau, sensuel, trés bien écrit et en plus cerise sur le gateau teinté de romantisme...

  • biroute

    moi aussi je fais l amour a la femme de mon meilleur ami .mais il ne participe pas encore a nos ebats sa femme le prepare lentement ac ce trio d amour .en plus j ai depuceler nathalie en anal !

  • Anonyme

    A mon avis la meilleure du lot. C’est bien écrit, ça fait monter la pression.
    C’est vraiment très chaud !

  • Anonyme

    Excellent récit avec ce crescendo admirablement gradué. je vais le relire souvent...

  • Ann O’Nyme

    D’accord avec Anissa et biscotte. Très belle nouvelle, très excitante et toujours dans le respect total de la femme et de son érotisme. Et oui, je suis une femme et cela s’approche vraiment beaucoup de mon fantasme sur cette expérience...

  • D

    Magnifique !

    Juste une petite remarque : "halètements" et "allaitements" n’ont pas la même définition, hihi !

  • Sonia

    ça fait longtemps que je lis de la littérature érotique. je pensais pas que des amateurs pouvaient être aussi doués. merci

  • Amis

    Ma préférée, je ne m’en lasse pas. Je la relis régulierement et elle me fais toujours autant d’effet.

  • poppins

    c’est extraordinairement bien écrit.... sensationnel, érotique, sensuel... envoûtant...