La démographie baisse puisque les gens n’ont plus de rapport, les sextoys cartonnent pour se coordonner au monde narcissique qui est le nôtre, les transgressions se compliquent ou s’effacent et je m’emmerde. Le vocabulaire covidien qu’on nous a (...)
Je suis maladroite. Je m’emmêle toujours les pinceaux. Mais, bizarrement, jamais dans ces moments-là… Gestes précis, rapides. Je suis prête en un clin d’oeil. Je devance ton désir. Je te surprends. Tu ne t’y attendais pas et je suis déjà à te claquer (...)
J’habite un immeuble ancien joliment restauré dans le cinquième. Ce n’est pas haussmannien. C’est élégant cependant. Adresse provisoire. Je sous-loue à ma cousine qui fait des études d’architecture et qui, pour compléter sa formation, est partie au Canada (...)
Mathilde finit tranquillement son petit déjeuner, parcours les grands titres de la presse et reste un moment rêveuse devant la danse des flocons de neige qui finissent par fondre sur la fenêtre. Elle se lève et se tourne vers Aspen. Suis-moi dans (...)
Maintenant le cou. Oui, surexcitée, elle se jette sur le cou, et elle hume, elle en hume tous les arômes, sniffe frénétiquement, cependant que sa main gauche fourrage le large espace compris entre les tétons, qu’à certains moments elle pince, qu’à (...)
Je me souviens du contact de sa main sur ma peau, sa main qui se glissait sous mon tee-shirt pour effleurer ma chute de reins. Geste interdit qui avait lieu à l’abri des regards, et pourtant sous leurs yeux. Il était intriguant, d’une personnalité (...)
Elle était assise au fond du troquet, bouquinant un pavé posé sur la table. Mon regard a tout de suite été attiré par sa présence, une beauté naturelle se dégageait de cette femme sans qu’elle ait besoin d’en rajouter. A sa vue, une bouffée de chaleur (...)