Les fables de la femme fontaine

Le 15/03/2009

C’est longtemps resté un mythe, l’Arlésienne de la sexualité féminine, à laquelle on a donné un nom de chimère, décrivant un corps branché sur une arrivée d’eau : la femme fontaine. La prolifération des témoignages sur internet laisse néanmoins à penser que ce phénomène n’est pas si marginal et surtout bien réel, tandis que les scientifiques demeurent en eau trouble, comme s’ils craignaient de se mouiller…

Femme quoi ?

Ce serait la psychanalyste Frédérique Gruyer qui aurait introduit la désignation poétique de « femme fontaine », décrivant l’éjaculation féminine. Le docteur Cabello Santa Maria (communication issue du XVème congrès mondial de sexologie, Paris, juin 2001) qui a travaillé sur ce sujet, indique que 75 % des femmes étudiées par son équipe expulsent un liquide lors de l’orgasme. Mais la sécrétion est souvent insuffisante pour être perçue. Au total, seules 10 % des femmes expérimentent un jour une émission liquide, incomparable avec une simple lubrification. Mais le flou demeure et « contrairement à ce qu’on leur laisse croire, les gens ne connaissent rien de la sexualité féminine », se désole le sexologue et urologue Gérard Zwang (auteur notamment de ”Aux origines de la sexualité humaine“, PUF, 2002). La femme fontaine fait ainsi partie de ces phénomènes en proie aux idées reçues.

Pas de la dernière pluie

Les premières évocations de la femme fontaine sont attribuées à Hippocrate, le médecin de la Grèce Antique (460-370 avant JC) qui pensait alors que la sécrétion de la femme était aussi fécondante que le sperme masculin, et que l’émulsion des deux fluides pouvait seule assurer la procréation. Plus d’un siècle plus tard, Aristote dément cette théorie en révélant que la femme pouvait féconder sans orgasme et que, donc, les femmes fontaines n’étaient pas les seules fertiles. Ailleurs, le Kâma-Sûtra fait aussi état d’une éjaculation féminine et en Afrique les femmes fontaine sont traitées comme des reines.

Courants contraires

JPEG - 17.8 ko

Les études quant à elles sont rares et singulièrement tardives, la première datant de 1966. Le duo américain Masters & Johnson publie cette année-là la première étude sur la jouissance féminine, à partir d’un corpus de 487 femmes observées en laboratoire. Concernant les femmes fontaine, les sexologues d’outre-Atlantique émettront l’hypothèse d’un certain degré de dysfonctionnement urinaire lors des contractions provoquées par l’orgasme. L’imminence de cette éjaculation est d’ailleurs souvent ressentie comme une subite envie d’uriner ; en outre, la plupart des femmes, même celles qui ne sont pas fontaines, peuvent constater qu’elles urinent souvent après un rapport sexuel, et que ce liquide est alors plus translucide que l’urine… Ejaculation ou miction, alors ? Santamaria et Nesters (Ejaculation féminine : mythe et réalité, 13è congrès de sexologie de Barcelone) émettent l’hypothèse d’une forme d’éjaculation féminine rétrograde qui se comparerait au déversement du sperme dans la vessie lors de l’éjaculation masculine, un phénomène qui peut se produire dans certaines conditions. Après avoir analysé le contenu de la vessie des femmes avant et après un orgasme, les chercheurs ont constaté que la composition du liquide contenu dans la vessie était différente. Cette observation s’expliquerait par la contribution de différentes glandes qui interviennent durant la réponse sexuelle. Pour résumer : ce qui est certain, c’est que le liquide émis n’est pas de l’urine, mais il sort de l’urètre. Ce n’est pas non plus de la cyprine (sécrétion vaginale), mais une eau opaline, incolore, inodore et qui ne tache pas.

Le point G, encore lui

Reste à savoir comment le corps féminin se la joue Grandes Eaux de Versailles… Toutes les femmes fontaines interrogées parlent de stimulation vaginale, autrement dit du point G, cette fameuse zone baptisée en hommage à Ernst Gräfenberg qui en 1950, décela un point orgasmique sur la face antérieure du vagin. Selon lui, c’est cet eldorado qui gonfle et produit un liquide lors de l’orgasme. Mais une piste plus récente suivie par le Docteur Zaviacic, va plus loin : les femmes possèderaient entre le vagin et l’urètre des petites glandes dites de Skène, qui se rapprocheraient de la prostate et produiraient le même antigène prostatique, responsable de la sécrétion. En revanche on ne sait toujours pas expliquer comment une glande de quelques grammes (5 environ, contre 15 à 25 chez l’homme) peut agir comme une fontaine ; car les témoignages parlent bel et bien de jaillissements en saccade pouvant aller très haut et très loin, et remplir un volume de 50 ml.

Méat culpa

En effet, au moment de l’orgasme, deux petits orifices à gauche et à droite du méat urinaire expulsent un liquide à l’extérieur du corps de manière réflexe. Henri a eu plusieurs maîtresses « fontaine ». L’une d’elles, dans les moments de forte excitation avait le sexe très tendu. « La première fois, lorsque j’ai introduit mon doigt en elle, j’ai eu l’impression d’avoir débouché quelque chose sous pression, et un grand jet est parti, puis d’autres, raconte-t-il. Une autre inondait littéralement le lit. Il fallait essorer les draps après. »

Jouissance tangible

Comme Henri, de nombreux hommes sont d’abord décontenancés, voire dégoûtés face à cet épanchement inattendu. Une fois qu’ils ont compris qu’ils n’assistent pas à une crise d’incontinence, ils sont plutôt flattés d’avoir déclenché ce débordement d’émotion, et même rassurés : si souvent hantés par la simulation de leur partenaire, ils ont enfin la preuve de sa jouissance. L’éjaculat féminin, tel un Graal, prend alors la même valeur que le sperme, y compris pour les femmes, dont le caractère invérifiable de la jouissance est parfois problématique (« Est-ce bien un orgasme, ce que je ressens ? ») Pour d’autres en revanche, c’est précisément un signe d’anormalité ou un fardeau. Ainsi, Virginie a « découvert à grand regret être une femme fontaine. J’ai dû jeter un matelas, j’en ai marre d’être comme ça. Sur certains forums, les hommes disent qu’ils veulent des femmes normales, moi aussi je veux être normale… » Rosalie assume mieux cette aptitude physiologique, mais regrette de ne pouvoir la contrôler : « Le petit coup à l’improviste dans l’ascenseur, impossible pour moi. Je suis littéralement trempée à chaque fois, ce qui nécessite une petite logistique. » Certains médecins déconseillent par ailleurs de parler d’"éjaculation féminine". D’une part parce qu’elle laisse entendre, à tort, la qualité fertile de ce liquide, d’autre part parce qu’elle alimente l’image dévalorisante du phénomène ; dans bien des esprits, la notion d’éjaculation reste associée à celle de virilité.

Inné ou acquis ?

Les scientifiques se divisent aussi sur la nature de cette manifestation : il y a ceux qui pensent qu’elle est l’apanage exclusif et constitutif de certaines femmes, et les autres qui estiment que nous sommes toutes potentiellement des fontaines. Après avoir interrogé nombre d’hommes et de femmes, nos conclusions sont plus nuancées : on peut être fontaine au 1er rapport, ou se découvrir jaillissante à 40 ans. On peut pleuvoir de plaisir à chaque étreinte, ou se laisser surprendre une fois tous les 10 ans. Comme Adrienne, la trentaine, qui a vécu cette expérience trois fois et avec des hommes différents. Le point commun de ces épisodes : l’ardeur de la pénétration et la taille du pénétrant. Un couple expert en la matière, qui a ouvert un site dédié à la femme fontaine (http://femmefontaine.org), dirait à Adrienne qu’il n’est pas nécessaire de s’empaler sur une poutre : si l’excitation est à son comble, que l’on stimule efficacement la bonne zone et que l’on s’abandonne au plaisir, on a de bonnes chances, avec un certain entrainement, de parvenir à ouvrir les vannes de notre source tarie. L’écrivain et performeuse Wendy Delorme en atteste pareillement : la masturbation lui a si bien appris à connaître son corps qu’elle est capable de déclencher sur commande un orgasme fontaine.

Technique

JPEG - 29.8 ko

Mille et une vidéos circulent sur la toile, montrant des femmes geyser. Si la plupart sont truquées, leur profusion atteste d’un réel attrait pour cette forme de jouissance. Dans le porno, amateur de spectaculaire, certaines actrices s’adonnent au squirt, une pratique qui a pour but de provoquer une stimulation intense pour déclencher un jet très puissant. Mais ces images ne nous donnent aucun indice sur les mécanismes de cette éjaculation. Le film amateur réalisé par le couple cité plus haut est au contraire un vrai document pédagogique destiné à tous les apprentis plombiers. On voit ainsi une femme qui se masturbe (sans sex toy), d’abord seule. L’homme intervient plus tard, lorsque la vulve est bien lubrifiée, en introduisant un puis deux doigts dans le vagin. Un texte accompagnant la vidéo nous apprend que les doigts sont allés stimuler le fameux point G qui selon cette femme fontaine « se trouve de 1 à 4 cm en arrière du méat urinaire, et fait a peu près la taille d’une pièce de 2€. (…) Les 2 premières phalanges me semblent largement suffisantes pour l’atteindre. » Une fois la zone repérée, selon ce couple, il faut effectuer « un mouvement d’appuyer/relâcher, (…) durant 4 secondes au début puis 1 seconde à la fin. Mais comme pour toutes stimulations, il ne serait pas agréable de ne faire qu’un seul type de mouvement. Donc les mouvements de va-et-vient ou circulaires sont les bienvenus de temps à autre. Pour être extrêmement précis, on va dire tous les 7 cycles d’appuyer/relâcher au début puis raréfier la chose pour se concentrer sur la zone G quand on sent que la partenaire devient bien réceptive à l’appuyer/relâcher. Une chose réellement importante pour moi est de commencer la stimulation de la zone G quand l’endroit est déjà un peu mouillé. » Compris ?

Nirvana façon Niagara

Peut-on conclure que les femmes fontaine jouissent plus ou mieux que les autres ? Pas nécessairement. Henri reconnaît que ses amantes amphibies étaient de très grandes jouisseuses, « multi orgasmiques, intarissables ». Pour que les femmes fontaines goûtent pleinement leur particularité, c’est-à-dire assument leur corps et leur sexualité sans honte ni souci des "dégâts matériels", elles ont besoin d’un regard bienveillant et compréhensif de leur partenaire. Ainsi, Lucille, qui s’est découverte fontaine après la naissance de son premier enfant, parle plus volontiers de prédisposition psychologique : « Mon corps a sûrement changé, mais aussi l’image que j’en ai. J’ai pris confiance en moi, je me laisse beaucoup plus aller. Je n’ai pas d’orgasme fontaine tout le temps, mais à chaque fois, je suis dans un état où seul le sexe occupe mon esprit. Je ressens alors un plaisir incroyable, indéfinissable. » De fait, c’est moins la matérialisation de la jouissance que l’abandon qui se manifeste à travers cette eau vive, qui signe les orgasmes les plus forts.

Er-eau-tisme

La femme fontaine fascine aussi parce que mythes, légendes et figures sacrées ont toujours lié l’eau et la sexualité. Telle Venus/Aphrodite, déesse de l’amour, figure emblématique de l’érotisme classique, née de l’union d’Ouranos (le ciel) et de Gaia (la terre). Jaloux, Chronos (le temps) tranche les parties génitales d’Ouranos et les jette à la mer. Une écume se forme et Venus surgit des flots, juchée sur un coquillage, métaphore du sexe féminin. Autres divinités "humides et fécondantes" : les Naïades ou Nymphes des eaux, qui peuplaient les sources, les fontaines, les rivières et les fleuves. Représentées comme de perpétuelles baigneuses, souvent nues, elles subissent les assauts lubriques des faunes et des satyres. La tentation est grande d’évoquer l’autre signification du mot "nymphes" (au pluriel), désignant les "petites lèvres" du sexe féminin, "l’un des attributs les plus touchants de la féminité", selon la définition qu’en donne le Dr Gérard Zwang. Côté chrétienté, l’eau symbolise la pureté via le baptême mais aussi le péché, par le truchement du serpent (métaphore aquatique dans toutes les civilisations). Ainsi vers 325, St Grégoire interdit aux vierges de se baigner nues dans la mer puis Saint Athanase interdira aux filles nubiles de se laver d’autres parties du corps que le visage et les pieds. Injonction qui marque l’un des premiers conflits entre l’hygiène et la religion. Dans l’art occidental, le thème de la source, cher à Ingres, Courbet ou Corot en particulier, servira de prétexte à représenter la chair alanguie dans des atmosphères humides. Rien d’étonnant à ce que dans la culture bouddhique le chakra du sexe soit intimement lié à l’eau, son élément de prédilection. Aujourd’hui, spa et thalasso invitent le corps à se faire masser, caresser, arroser, l’eau devenant un philtre de jouvence, un élément d’harmonie auquel on s’abandonne. « Il y a, dans cet essor de l’hydrothérapie moderne, quelque chose qui vient de très loin, comme une référence à des rites dont nous avons perdu l’origine et le sens » (Pierre Emmanuel Main, www.h2o.net) Comme si les femmes fontaine (et celles en devenir) portaient en elles une source de vie.

Alors peu importe si le mystère des femmes fontaine n’est pas tout à fait résolu ; la sexualité féminine est un puits sans fonds recélant des trésors insoupçonnés que l’on ne découvre qu’en lâchant prise. Que celles que la nature a dotées de cette disposition nagent dans leur plaisir, mais que les autres ne le perdent pas à vouloir suivre ce seul canal. Quelques exercices pratiques ne peuvent nuire à condition de ne pas tomber dans l’exploit sportif !

[gris]Aurélie Galois[/gris]

[gris]A voir et à lire :

De l’eau tiède sous un pont rouge, film japonais (2001) du réalisateur Shohei Imamura

La femme fontaine de Jean-Noël Schifano (Ed Fayard, 2009)[/gris]

Commentaires (11)

  • prsdte AFDF

    ASSOCIATION DES FEMMES DITES FONTAINES (A.F.D.F)

    http://www.ejaculationfeminine.info

    Vous cherchez des informations sur les " Femmes Fontaines " ?
    Vous pensez être une " Femme Fontaine " ?

    Ce site a été créé pour vous afin d’informer, de rassurer et de partager.
    Aidez nous en apportant vos témoignages, votre vécu, vos expériences.

    Le Comité Fédératif International de Terminologie Anatomique à la conférence d’Orlando (2001) a accepté de mentionner le terme de "prostate féminine" dans la nouvelle édition de la terminologie histologique. L’ensemble de la prostate de ses canaux et de ses glandes porte un nom : Prostata Femina. La prostate féminine est depuis 2001 reconnue comme un organe fonctionnel. "Toutes les femmes ont une prostate de même que tous les hommes. Les canaux de la prostate féminine, comme chez l’homme, libèrent leur contenu à travers l’urètre par un mécanisme de sécrétion continue et au moment des expulsions urétrales (éjaculation)", (Zaviacic et al. 1988).

    Ce début de reconnaissance médicale clôt le débat sur le mythe de l’existence d’une prostate chez la femme. Il paraît donc illogique de classer la population féminine en deux catégories les " femmes fontaines " et les "femmes non-fontaine ". Mais les études scientifiques portent sur des échantillons de femmes. Par conséquent nous ne pouvons pas encore affirmer que toutes les femmes ont une prostate mais qu’a priori toutes les femmes auraient une prostate. Nous ne pouvons pas encore affirmer que toutes les femmes peuvent éjaculer mais qu’a priori toutes les femmes pourraient éjaculer.

    Les éjaculations féminines parlons-en. Il est temps.

    Afin que tout homme et toute femme sachent que ce "phénomène" n’est pas isolé ou marginal mais trop peu étudié par la science et méconnu du fait de préjugés et de tabous.

    • Votre médecin ne vous a-t-il jamais dit qu’il faut que vous alliez uriner après un rapport sexuel ?

    Mais vous n’avez pas envie d’uriner. Enfin si, presque, vous avez envie d’expulser " quelque chose " que vous pensez être de l’urine.

    • Depuis que vous avez une vie sexuelle, vous êtes régulièrement sujette à des infections urinaires, à des cystites nuptiales ?

    D’après nos témoignages et les recherches scientifiques il semblerait que les infections urinaires soient plus rares chez une femme qui éjacule. Pendant l’acte sexuel la prostate se gonfle de liquide prostatique car elle est stimulée. La majorité des femmes contrôlent et retiennent cet éjaculat qu’elles pensent être de l’urine. Il y a alors : expulsion à l’extérieur du corps par le méat urinaire (éjaculation visible) ou remontée vers la vessie (éjaculation rétrograde). Ce qui expliquerait que beaucoup de femmes ont des infections urinaires. Paco Cabello, chercheur espagnol a étudié des échantillons d’urine de femmes avant et après une stimulation et excitation sexuelle. Les échantillons d’urine pré-orgasmique ne contiennent pas de PSA (prostatique spécifique antigène) Les échantillons d’urine post-orgasmique ont montré qu’ils contenaient du PSA.
    Dernièrement (depuis septembre 2009) c’est le biologiste et neurogénéticien Sharon Moalem qui avance l’hypothèse que l’éjaculation féminine : a une fonction unique dans la production d’une sécrétion dans l’urètre et offre une protection contre les infections du tractus urinaire (ITU)

    • N’avez-vous jamais ressenti l’envie d’uriner pendant l’acte sexuel ou juste après que votre partenaire s’est retiré de votre vagin ? N’avez-vous pas l’impression parfois de retenir " quelque chose " ?
    Les femmes "fontaines" peuvent contrôler leur éjaculation parce que l’orgasme et l’éjaculation sont deux choses différentes.

    L’éjaculation accompagne un orgasme elle peut être la continuité de l’orgasme clitoridien, de l’orgasme vaginal ou du point-G, et de l’orgasme utérin. L’éjaculation en même temps qu’un orgasme ou juste après l’orgasme est délivrante, apaisante. Une femme "fontaine" peut avoir un orgasme vaginal et ne pas déclencher son éjaculation. C’est un type d’orgasme au même titre que l’orgasme clitoridien, vaginal ou du point-G et utérin.

    Ce n’est pas une spécificité physique ni une pratique sexuelle.

    • Quel est le constat sur les éjaculations féminines en France ? Comment trouver des informations ?

    Deux livres en Français traitent exclusivement du sujet : Deborah Sundahl (auteure américaine), Le point G et l’éjaculation féminine, Tabou, 2005. Ovidie, Osez découvir le point G, La Musardine, 2006.

    Le catalogue du Système Universitaire de Documentation (SUDOC) est le catalogue collectif français réalisé par les bibliothèques et centres de documentation de l’enseignement supérieur et de la recherche. Il comprend plus de 9 millions de notices bibliographiques qui décrivent tous les types de documents. Pourquoi n’y a-t-il aucun résultat pour les mots clés suivants : "prostate féminine", "éjaculations féminines" ?
    Sur le site de l’INSERM, l’institut national de la santé et de la recherche médicale, le seul organisme public de recherche français entièrement dédié à la santé humaine, pourquoi n’y a-t-il aucun résultat pour les mots clés suivants " Prostata Femina " ?

    Pourquoi des médecins, des gynécologues, des urulogues ignorent encore la reconnaissance de l’existence de la prostate féminine ?

    • Pourquoi certains docteurs vous définissent encore la femme " fontaine " comme une femme ayant une hyper-lubrification vaginale ?

    La majorité des consultations gynécologiques sont liées à des problèmes d’infections urinaires n’y aurait-il pas matière à étude entre les éjaculations rétrogrades et ces infections ?

    • Pourquoi les termes " fontaine ", " éjaculation féminine " sont à mettre entre guillemets ?

    Parce qu’il n’y a pas de termes scientifiques appropriés spécifiquement pour les " éjaculations féminines ".

    • Pourquoi n’y-a-t-il pas plus d’études scientifiques concernant les femmes fontaines ?

    Parce qu’aujourd’hui la difficulté c’est que les standards de validation scientifique exigent un haut niveau de preuves, et donc de très gros budgets. L’industrie pharmaceutique est actuellement à l’origine de l’ensemble de la recherche médicale internationale. Elle laisse relativement libres les chercheurs, mais il faut que le sujet l’intéresse et puisse déboucher sur des avancées pharmacologiques et la mise sur le marché d’un nouveau médicament …

    Ce n’est pas tant que le problème est nié par les médecins, les gynécologues ou les urologues mais qu’il est laissé à l’abandon pour ces raisons

    PLUS DINFOS SUR http://ejaculationfeminine.info

  • Maëva

    je suis une femme fontaine et je ne me sens pas bien dans ma peau,en un an j’ai changé 2fois de matelas, mon mari me dit que sa le dérange pas qu’au contraire il aime sa mais moi je ne supporte plus.La plupart du temps j’essaie de me retenir mais quand je fait sa j’ai hyper mal aprés.je suis un peu perdu parce qu’avant mon mariage cela ne s’était jamais produit.Est ce que je suis une femme normale ?

  • neria

    Maëva tu es totalement normale !
    Je fais quelques recherches sur le sujet, car pendant une séance en solitaire j’ai découvert que finalement j’étais aussi, peut être, fontaine...
    J’avoue que je ne sais pas trop comment voir la chose, si c’est bien ou pas... Une chose est sûre, je me sens totalement normale...

  • sophie

    bien sur qu’on est normales !! j’ai eu mon premier orgasme à 23 ou 24 ans, quelques mois avant de rencontrer mon mari. j’en ai aujourd’hui 36 et ma prochaine étape est justement de devenir une femme fontaine. je me cherche. Je m’écoute. je me concentre. et ça viendra ! j’en suis sure !

  • Didier

    chere Sophie ! quel joli prenom ! *
    tu y arriveras suremment oui et j’espere qu’un amant te le fera decouvrir car quel pied si vous y reussissez tranquillement , libérés et zen pour JOUIR à deux pour diverses raisons et envies personnelles ... c’est si simple je crois ....belle et voluptueuse balade à vous !
    Did

  • Padma

    J’ai eu la même expérience que Lucille ; la fontaine est arrivée après la naissance de mon premier enfant, et ce n’est pas systématique, mais quand ça vient c’est très très bien et ça plait à mon homme :)

    Bon après faut penser à protéger le matelas, c’est sûr, mais il y a des solutions

  • ôde

    Je voudrais tout d’abord remercier Didier pour sa réponse et vision encourageante et déculpabilisante de ce phénomène naturel que je vis très souvent. A ce jour, lorsque je lis le plaisir de mon homme ressentant la chaleur et la volupté de cet orgasme, je ne me pose plus de questions et je m’en délecte. Et plus je vais dans le lâcher prise, plus notre plaisir est décuplé.
    Alors, réellement, pourquoi s’en priver au point de souffrir et de bloquer le plaisir alors que votre partenaire en raffolerait sûrement. C’est une aventure qui se découvre à deux et réjouit tout autant.
    Au fait, avez-vous connu un homme qui se retient d’éjaculer, qui en a honte au point de refuser toute jouissance qu’elle provienne d’un rapport ou d’une felllation ?
    Alors, ce sera votre argument-réponse s’il émet une reflexion désobligeante au début ou à chaque fois !
    Aux plaisirs...

  • Marie

    ce n’est qu’à 40 ans et après avoir connu plusieurs hommes que j’ai enfin connu celui qui m’a fait vivre ce plaisir,cela ne m’arrive pas à chaque rapport sexuel mais de temps en temps et dans une position particulière et seul cet homme est à l’origine de cette réaction chez moi !je suis très fière d’etre une femme fontaine car il ne faut pas oublié que c’est le rèsultat d’un profond plaisir et que toutes les femmes n’en sont pas capable ça ne me dérange pas et mon homme non plus au contraire ! on s’en félicite à chaque fois !!

  • Bouchra

    je n’ai que 17 ans et je n’ai jamais eu de rapport sexuel. Je ne suis pas pressée. Mais je connais les joies de la masturbation. Le problème, c’est qu’il a 1 an de ça, j’ai découvert que j’étais une femme fontaine. Je ne pouvais en parler à personne et aujourd’hui encore personne autour de moi ne le sait. La première fois, j’ai pensé que ce n’était rien, que ça passerait, c’est de pire en pire. Dès que j’ai orgasme je mouille énormément au point que je doit me retenir pour ne pas avoir à constamment changer les draps. Une fois cependant, je me suis libérée entièrement. Je n’ai pas vraiment ressentit le bien être dont tout le monde parle. Je me sentais bien d’avoir put "me vidée" mais sans plus et aller aux toilettes juste après fait un peu mal.
    J’ai demandé à certain garçons que je connais ce qu’ils pensaient des femmes fontaines : tous m’ont répondu : "on dirait que la fille à un pénis à la place du vagin".
    Je me sent un peu sale et je me dis que si j’ai un rapport sexuel avec un homme un jour il le prendra mal de recevoir autant de liquide sur lui. En fait ma plus grande peur est de ne pas avoir de vie sexuelle à cause de ça.

  • Tounkara

    Ma soeur je connais beaucoup d’homes comme qui souhaitent avoir une femme fontaine car elle est mou et c’est la femme qu’il faut pour rester monogame ; moi entant que célibataire je veux une femme fontaine et faire toute ma vie avec elle seule !!!

  • Did

    Ôde.............

    c’est je crois une chance que de vivre avec une femme fontaine ...........

    c’est un veritable bonheur !
    Franchement, je vous remercie pour votre petit mot ,mais partager sexuellement est devenu un reve éveillé pour moi, et par hasard inventeur de plusieurs "Femmes Fontaines" qui ont appreciées au combien cette faveur érotico-sexuelle de nos balades voluptueuses , je suis devenu d’une sagesse envers celle qui me supporte et m’apporte tant sexuellement mais pas seulement ........

    Ôde et "Fontaine" vous etes surement une déesse pour votre Amant .........

    Amitiés aux fontaines si rafraichissantes !