Sous le voile de coton : comment la culotte a volé aux femmes leur liberté

Seconde peau

Sous le voile de coton : comment la culotte a volé aux femmes leur liberté

Jusqu’à la fin du XIXᵉ siècle, les femmes vivaient sans culotte. Le sexe libre, ventilé, vivant — comme depuis des millénaires. La culotte, contrairement à ce que l’on croit, n’a rien d’un attribut féminin ancestral. Elle est une invention tardive, imposée (...)


Beducation ou les joies du bon sexe

Enquêtes

Beducation ou les joies du bon sexe

Le premier mot qui me vient à l’esprit, c’est "Bravooooo", avec beaucoup de O, parce que c’est vraiment bien. Depuis dix-sept ans que SecondSexe.com est en ligne, il nous est peu souvent arrivé de nous dire qu’un nouveau site pouvait apporter quelque (...)


Et les fesses, alors ?

Cinq sens & sexe

Et les fesses, alors ?

On ne parle pas assez des fesses, ces joues magnifiquement érogènes qui, lorsque massées, laissent mieux circuler le sang dans le bassin, augmentant en retour l’excitation sexuelle. Ainsi caressées, pétries, pincées, fessées, ou autres, se déclenche (...)


La Rome Antique et la magie du silphium

Avant & ailleurs

La Rome Antique et la magie du silphium

La folie humaine face aux ressources de la planète remonte à loin et ainsi a disparu une herbe aux qualités folles, servant de Viagra aux uns, comme contraceptif ou pilule abortive pour d’autres. Le silphium, également appelé silphion, laser ou (...)

Mais encore...

Ruwen Ogien

Le philosophe de la morale Ruwen Ogien, auteur de Penser la pornographie et de La liberté d’offenser - Le sexe, l’art et la morale, publie un nouvel essai à la fois drôle et brillant intitulé Le corps et l’argent. On y lit pourquoi, dans notre société, le problème n’est pas de donner son corps - pour sa capacité de procréation, ses organes ou ses facultés sexuelles -, mais de le vendre. Plaidant pour la liberté de mettre son sexe et son corps à la disposition d’autrui gratuitement, mais aussi contre paiement, Ogien remet en question des préjugés moralistes qui interdisent la réflexion et encore plus le progrès. Dans la continuité de notre enquête sur le sexe et l’argent, nous nous sommes entretenu avec lui pour déloger notre prêt-à-penser.

Le strip-tease burlesque : une leçon explosive de sur-féminité

Véritable phénomène de mode aux Etats-Unis et maintenant en France, le Burlesque est une forme de spectacle érotique qui réhabilite la vamp en talons-aiguilles. Qu’elles pèsent 50 ou 80 kilos, qu’elles soient trop grandes ou trop petites, parfaitement belles ou complètement hors-normes, les artistes du Burlesque présentent toutes en commun d’être si pleines d’humour et d’assurance que les hommes se pâment à leurs pieds. Parodiant gaiement le mythe de la pin-up, ces séductrices s’exhibent en bikini-strass 50’s et hurlent : « Soyez glamour, les filles, glamour toujours ! ». Au panier les mannequins tristes. Au rebut les sili-connes. Voici venu le temps des nouvelles féministes, celles qui montrent leur corps – toutes plastiques confondues – avec tellement de gaieté qu’elles en deviennent irrésistibles. Sous des noms de scène outranciers - Bebe Bijoux, Vivienne Va-Voom, Scarlette Fever ou Dirty Martini – ces bombes atypiques posent en nouvelles icônes du sexe.

Betony Vernon : Parade charnelle

Fines lèvres carmin assorties aux ongles, casque roux long et lisse, corps enveloppé de cuir noir pour un effet peau sur peau, jambes interminables cernées de bas couture. Betony Vernon est un loup pour l’homme. Reste à planter le décorum : un boudoir parisien capitonné de satin rose, où la porte s’ouvre uniquement sur rendez vous, et où les bruits de pas disparaissent comme les inhibitions des visiteurs. Ici l’eau est délivrée dans un verre à pied noir. C’est l’une des ultimes fois que Betony reçoit en ces lieux, car en février prochain elle fera salon dans un grand appartement XVIIe avec un jardin clos. Ses fonctions à l’intérieur de cette zone franche ? On pourrait dire, non sans emphase, Grande Prêtresse de l’Amour.