Et les fesses, alors ?

Cinq sens & sexe

Et les fesses, alors ?

On ne parle pas assez des fesses, ces joues magnifiquement érogènes qui, lorsque massées, laissent mieux circuler le sang dans le bassin, augmentant en retour l’excitation sexuelle. Ainsi caressées, pétries, pincées, fessées, ou autres, se déclenche (...)


La Rome Antique et la magie du silphium

Avant & ailleurs

La Rome Antique et la magie du silphium

La folie humaine face aux ressources de la planète remonte à loin et ainsi a disparu une herbe aux qualités folles, servant de Viagra aux uns, comme contraceptif ou pilule abortive pour d’autres. Le silphium, également appelé silphion, laser ou (...)


Wonder Woman

Avant & ailleurs

Wonder Woman

Les femmes n’ont pas plus de super-héroïnes sur lesquelles se construire et se projeter, que de pornographie pour veiller sur leur libido. Il y en a une, à laquelle de nombreuses féministes actuelles se raccrochent lorsqu’il faut trouver des (...)


Il y a 100 ans, quand Berlin multipliait les genres

Avant & ailleurs

Il y a 100 ans, quand Berlin multipliait les genres

De 1919 à 1933, il existait à Berlin* un Institut de Sexologie très en avance sur son temps et peut-être même sur le nôtre, puisqu’il s’intéressait avec une très grande bienveillance aux sexualités dites "intermédiaires", aux droits des femmes, ainsi qu’à (...)

Mais encore...

Portait d’artiste : Natacha Merritt

I reset
my mind via sex
no frills
no hang ups
no complications
very possibly the way it should be

Portrait d’artiste : Vanessa Beecroft

Jeune femme captivante à l’attitude provocante, d’allure pourtant clean et relativement discrète, Vanessa Beecroft se donne à lire par le biais de ses avatars performatifs aux corps instrumentalisés. L’ensemble de ses actions, présentées comme déclinaisons initiales éponymes, mettant en scène des hordes de femmes de tout âge, dénudées froidement et livrées aux regards cannibales des spectateurs/participants. Ne rejetant pas insensiblement d’un bloc le monde du luxe et de la mode, bien au contraire, elle l’intègre, l’assimile parfaitement. Elle présentera d’ailleurs Show (VB35) au musée Solomon R. Guggenheim de New York en 1998 à l’initiative de la société de conseil en commissariat d’exposition Yvonne Force Inc. (consultable sur la page : http://www.yvonneforceinc.com/). Confiant pour la première fois la réalisation des vêtements utilisés lors de cette performance à Tom Ford et le maquillage à la non moins célèbre Pat Mc Grath, se réappropriant là encore les codes signes et acteurs intervenant directement dans l’organisation d’un défilé de haute couture. Liaisons qui se confirmeront de nouveau lors de son intervention pour Louis Vuitton en 2006 au sein de ses locaux parisiens.

Karelle Prugnaud

Elle a le regard bordé de khôl noir, pas la paupière ourlée et langoureusement féline, plutôt un trait expert et décidé, une hyperféminité qui assoit sa présence. Une chevelure qui tombe en vagues enténébrées. Une femme de ring, faite pour le combat, mais qui aurait gardé toute sa charge érotique. On la sait metteur en scène, comédienne, performeuse. Cela ne suffit pas pour cerner son art, comme fait pour excéder. Son rêve au théâtre serait « de voir un cœur qui bat, un corps qui sue, des mains qui tremblent, des culottes qui se mouillent, des cerveaux qui travaillent, des poumons qui crachent, des regards qui violent, des oreilles qui jouissent ». Son univers décortique et dissèque, met à nu l’obscénité. Entretien avec une femme qui ne cesse de scruter le corps et le désir, avec un sens inouï de l’intime. Spéléologue de l’âme humaine, cette femme n’a peur ni du noir des souterrains, ni de celui de sa robe fourreau.