A moins d’avoir émigré sur Pluton, personne n’a pas pu manquer la nouvelle : elle est là, 60 ans après sa sœur aînée : la crise. Nous ne lirons pas ici une analyse chiffrée du krach, mais comme nous y invite l’étymologie grecque du mot, krisis, signifiant combat et jugement, nous allons l’appréhender du point de vue féminin et envisager les changements que nous pouvons initier. Cette remise en cause de notre économie globale est l’occasion, au plan individuel, non pas de subir ou de fuir, mais d’adapter, de reconstruire : repenser sa dépense, questionner nos rapports hommes/femmes, combler son découvert affectif, ouvrir un PEA - plan épargne amoureux… Il est temps de réinventer l’équilibre entre les colonnes débit et crédit : faut-il travailler plus pour gagner plus ou gagner moins pour jouir plus ?