Sous le voile de coton : comment la culotte a volé aux femmes leur liberté

Seconde peau

Sous le voile de coton : comment la culotte a volé aux femmes leur liberté

Jusqu’à la fin du XIXᵉ siècle, les femmes vivaient sans culotte. Le sexe libre, ventilé, vivant — comme depuis des millénaires. La culotte, contrairement à ce que l’on croit, n’a rien d’un attribut féminin ancestral. Elle est une invention tardive, imposée (...)


Beducation ou les joies du bon sexe

Enquêtes

Beducation ou les joies du bon sexe

Le premier mot qui me vient à l’esprit, c’est "Bravooooo", avec beaucoup de O, parce que c’est vraiment bien. Depuis dix-sept ans que SecondSexe.com est en ligne, il nous est peu souvent arrivé de nous dire qu’un nouveau site pouvait apporter quelque (...)


Et les fesses, alors ?

Cinq sens & sexe

Et les fesses, alors ?

On ne parle pas assez des fesses, ces joues magnifiquement érogènes qui, lorsque massées, laissent mieux circuler le sang dans le bassin, augmentant en retour l’excitation sexuelle. Ainsi caressées, pétries, pincées, fessées, ou autres, se déclenche (...)


La Rome Antique et la magie du silphium

Avant & ailleurs

La Rome Antique et la magie du silphium

La folie humaine face aux ressources de la planète remonte à loin et ainsi a disparu une herbe aux qualités folles, servant de Viagra aux uns, comme contraceptif ou pilule abortive pour d’autres. Le silphium, également appelé silphion, laser ou (...)

Mais encore...

Portrait d’artiste : Sarah Lucas

« Le travail ce n’est pas moi. C’est de la fiction. (...) La question n’est pas de savoir si je suis comme cela, il s’agit plus de ce que je vois autour de moi. Et je pense que je dois y faire face d’une manière ou d’une autre. »

Artiste anglaise née à Londres en 1962, figure de proue des Young Brits, malicieuse brune aux cheveux courts et à l’allure androgyne, Sarah Lucas dérange. Elle adopte des postures ambiguës entre provocations machistes et féminité luxurieuse. Tantôt séduisante, tantôt repoussante elle se joue des catégories et des codes de la société contemporaine. Elle remet en question une société dominée par des rapports de force exercés par les hommes sur les femmes à travers le filtre incisif de son humour très second degré…. « Les gens soupçonnent toujours que j’ai été violée. Certaines personnes. Des journalistes. Pas tout le monde. Mais cela revient fréquemment, on pense que j’ai une histoire très sombre. Que ma sexualité s’en est trouvée perturbée. C’est là leur lecture de mon travail ».

Portrait d’artiste : Marlene Dumas

"Ma bouche est une petite cicatrice rose qui a besoin d’air.

Mots et images sont logés à la même enseigne. Il n’y a aucune pureté à protéger."

Véritable bombe rousse à retardement, Marlene Dumas, artiste peintre, née en Afrique du Sud en 1953, explose les cadres de la représentation sexuelle, raciale et identitaire. Elle trempe son pinceau dans l’encre liquide des sécrétions corporelles qu’elle repend avec une liberté et une audace étonnantes. Diplômée de la Michaelis School of Fine Art du Cap (1972-1975), elle obtient une bourse de deux ans et quitte l’Afrique en 1976, à l’âge de 22 ans, pour rejoindre les Ateliers 63 d’Haarlem aux Pays-Bas (1976-1978). Les Ateliers n’étaient alors qu’une petite école progressiste non-accréditée, bastion de l’art conceptuel fondé par l’artiste néerlandais Jan Dibbets. Elle s’inscrit ensuite au Psychological Institute à l’université d’Amsterdam. Sa première exposition personnelle aura lieu en 1979 à Paris à la Galerie Annemarie de Kruyff. Elle peint essentiellement des portraits d’après des photographies, souvent issues de magazines. Par le biais de ces interprétations, les visages déjà reproduits indéfiniment par les médias, font leur apparition dans un contexte privé et sans précédent : « images éculées, mais émotions inédites ».

Le design sensuel

À la question "Combien de fois pensons-nous au sexe par jour ? ", la réponse pourrait être toutes les cinq minutes. En capuchonnant un stylo, en serrant le manche d’une poêle, en interprétant les formes d’une tapisserie, en observant l’assiette d’une chaise, l’aura phallique d’un chandelier, en respirant le cuir, en sentant dans sa paume la caresse d’une poignée de porte. Certains appellent cela avoir les idées « mal placées ». C’est précisément cette expression qu’un certain design, volontairement plus sexy qu’à l’habitude, renverse pour établir son postulat de départ. Comme si, pour ces designers de l’érotisme au quotidien, une idée que certains qualifieraient de « mal placée » était en fait une « idée bien placée », et l’amorce pour la conception d’un objet qui saura exciter les sens.