Envie d’elle

Le 12/04/2009

Je la veux c’est certain, mais plus que tout, je désire la voir soumise, offerte. Qu’elle me succombe enfin. Je m’approche d’elle. Nos regards qui, si souvent se fuient, sont cette fois comme aimantés. Je plonge en elle pour mieux la posséder. Dans ses yeux, peur et excitation se bousculent. Je sais que si je ne fais pas le premier pas, elle n’osera pas venir à moi. En revanche, elle se laissera prendre si je m’impose.

Je suis si proche d’elle que je sens son doux parfum qui m’effleure. Je me penche. Légèrement halé et parfumé, son cou recèle des trésors d’érotisme. Dans le creux, mon nez la fouille et hume doucement ses effluves. Elle frissonne. Je remonte lentement vers son oreille et lui susurre que je rêve de l’embrasser. Elle ne dit rien, ne bouge pas. Elle attend que je prenne l’initiative, que je la prenne tout court. Je regarde sa bouche. Elle me fait envie depuis si longtemps… L’embrasser, la lécher, la caresser. Ma bouche avide cherche le contact de la sienne. Ma langue veut la fouiller, la pénétrer. Je me lance. Nos lèvres pressées, d’abords gênées trouvent rapidement leur rythme. Ma langue vient chercher la sienne presque instantanément. [Combustion spontanée]. Ce baiser m’enflamme, une douce chaleur envahit mon bas ventre et je sens une violente contraction de plaisir étreindre mon sexe. Je mouille déjà.

Je la veux, là tout de suite, maintenant ; mes baisers se font pressants, avides, goulus. Je veux la dévorer, la voir jouir sous mes coups de langue. Mes mains courent le long de son corps. Je l’empoigne, la colle contre moi. Je sens maintenant ses seins, lourds, pressés contre moi. Mes doigts passent dans ses cheveux, défaisant l’élastique qui les retient. Je caresse son cou, sa nuque, puis je me glisse sous son t-shirt. D’abord son dos. Sa peau est douce, magnifique. Je respire fort, elle aussi. Nos baisers sont affamés. Nos bouches cannibales. Mes mains passent doucement sur son ventre, si tendre. Enfin j’atteins sa poitrine généreuse. Une deuxième vague de plaisir m’inonde. Je suis trempée.

Je saisis ses seins fermement, les masse, les titille. Je lui retire son t-shirt. Exposée, je la sens confuse, partagée entre le désir et la gêne. Je la caresse à travers son soutien gorge, puis « extirpe » ses seins sans lui ôter sa lingerie. Délaissant sa bouche quelque instants, je m’empresse de sucer ses tétons. Au premier coup de langue je l’entends pousser un soupir de plaisir. Je vois dans ses yeux que toutes ses barrières viennent de tomber. Tantôt doux, tantôt voraces mes coups de langue achèvent de faire pointer ses tétons. Mes mains s’emparent de ses seins tandis que je remonte vers sa bouche pour l’embrasser profondément. Je lui dis qu’elle m’excite, que j’ai envie d’elle. Elle me sourit, me susurre qu’elle en a envie aussi. Ma main descend le long de son ventre, j’arrive à son jean, je défais les boutons en 2 secondes. Je l’installe confortablement sur le canapé et me glisse entre ses jambes. J’effleure son entrejambe à travers son jean. Elle gémit doucement. Ma main se fait plus pressante et je sens que son bassin ondule de façon imperceptible sous mes caresses. Je lui dis d’enlever son jean, elle s’exécute sans attendre.

Je me retrouve maintenant face à face avec sa culotte mauve et …humide. Je pose d’abord ma paume sur son sexe chaud. Je la masse. Ses yeux sont maintenant affamés. Ses gémissements plus intenses. Très vite, je lui retire sa culotte pour mieux la branler. Sa chatte est entretenue, les lèvres judicieusement épilées. Mes doigts sont couverts de sa mouille. Je les lèche ; sa mouille est délicieuse.

Je me presse entre ses jambes. Ma bouche dévore d’abord son clitoris. Court et gorgé de sang. Ma langue le parcourt encore et encore. L’encerclant, l’assaillant de coup plus ou moins fort. Je descends vers ses lèvres, les écartent. J’admire sa vulve trempée de désir et lèche avec délectation sa chatte offerte. Elle ondule de plus en plus. Ses soupirs m’excitent et me stimulent. Ma langue tendue la pénètre. Je vais le plus loin possible dans son vagin. Je lui murmure : « Tu aimes ce que je fais ? », Elle répond d’un oui étouffé. « Dis le plus fort ! Dis moi que tu veux que je te baise ! ». Toujours dans un soupir elle me dit qu’elle ne peut pas dire ça. Je remonte vers elle et lui susurre : « dis-moi à l’oreille que tu veux que je te baise avec mes doigts ! ». Elle hésite puis me chuchote : « baise moi… fais moi jouir ! ». Je la regarde, sourit, l’embrasse passionnément avant de reporter mon attention à sa chatte. Quelques coups de langue avides puis j’enfonce un doigt puis un deuxième et je commence un lent va-et-vient. Inondée, complètement dilatée, le frottement de mes mouvements et de sa mouille produit un bruit qui m’excite au plus haut point.

« Tu aimes ça ? …Dis le ! » « OUI ! » crie-t-elle. Je sors mes doigts trempés et lui fait lécher. Elle le fait lascivement. Je les replonge dans sa chatte et la baise sans ménagement. Haletante, son corps se tend, elle va jouir. Je redouble mes efforts et m’active à lui lécher le clitoris en même temps. Ses bruits, son corps, ses mouvements de bassin trahissent son plaisir imminent. Elle empoigne ses seins, les malaxe. En un instant, je la sens se cambrer puis pousser des petits cris. Mes doigts sont saisis par les contractions de son vagin… Plusieurs gémissements s’ensuivent et son corps se relâche enfin. Ma main est couverte de sa mouille. Je masse doucement son sexe. Elle reprend sa respiration. Je me penche pour l’embrasser et lui murmure que j’ai aimé la voir jouir, qu’elle est belle.

Dita

Commentaires (2)

  • anonyme

    Tres joli, on ne connaît rien de ces deux femmes et pourtant c’est tres beau. La fin est sublime : ’ qu’elle est belle ’ ... J’adore :)

  • MichelAime

    Beau texte en effet, belle montée du désir et de l’action.