Un pubis enchanteur

Le 12/04/2009

La peau est douce de chaque coté du pubis redessiné. Elle vient d’épiler ce qu’il fallait pour esquisser une esthétique attirante. Une esthétique destinée à celui qui viendra la rejoindre ce soir. Ce soir seulement. Mais déjà elle se prépare. Elle mire dans la glace le résultat des contorsions qu’il lui a fallu faire pour ébaucher ce pubis parfait et son entrejambe en harmonie. Le résultat est plaisant. Une ligne fine, bien droite, de poils coupés courts offre à la vision une toison diaphane qui laisse filtrer la peau en transparence. La ligne plonge en plein cœur des deux cuisses comme une flèche en descente qui indiquerait la direction à prendre.

C’est par là qu’il faudra qu’il commence. Se délecter de la beauté d’abord. S’imprégner des sensations que l’élaboration de cette beauté a occasionné chez elle à l’idée de la lui présenter. Au bas de la ligne les deux renflements bien dégagés laissent deviner le petit bouton de chair sensible qu’ils protègent, encore bien calfeutré, prêt à éclore au premier contact. Elle espère qu’il saura voir. Elle espère qu’il saura regarder. Le résultat n’est pas qu’esthétique il permet un toucher plus doux, plus précis, plus près. Au cœur de son être intime. Elle s’offre dans la glace à l’idée de ce toucher qu’il va se permettre sur sa peau ainsi soignée et elle frissonne de l’imaginer. Elle est tentée de caresser elle-même cette peau si fine et de se laisser aller à une extase solitaire. Mais c’est pour lui qu’elle l’a fait, elle se retient, l’attente n’en sera que plus grisante. Il est temps de s’habiller. Elle rechigne à dissimuler ce sexe si affriolant. Qu’est-ce qu’elle pourrait bien porter pour assortir le dessus à ce dessous si sophistiqué ?

Elle essaye différents ensembles. Un string noir au triangle étroit dont elle remonte la ficelle suffisamment haut pour qu’il lui scie les fesses de façon provocante. Mais ce ne sont pas ses fesses qu’elle veut montrer. Elle enfile alors une culotte de satin soyeux aux volants virevoltants, sans élastique, qui offre un passage facile aux doigts qui voudraient s’y glisser. C’est joli mais c’est opaque, elle veut de la transparence. Elle veut exhiber sa nouvelle beauté. Elle tente un slip en tulle très léger, la raie des fesses se voit nettement, mais la raie de devant qu’elle voudrait apparente se confond avec la dentelle, l’effet n’est pas assez net, pas assez sexy, pas assez explicite. Elle enlève tout. Rien ne va suffisamment pour mettre en valeur ce mont de vénus tout neuf, qu’elle voudrait offrir comme pour la première fois. Elle se sent comme neuve. Elle se contente alors de rester nue sous une jupe courte et déroule sur ses cuisses des bas suffisamment foncés pour ne laisser en rien, à l’extérieur, présager de sa nudité. Elle va rester comme ça toute la journée, en attendant son homme. A qui, en attendant le soir pourrait-elle se montrer ? Elle aimerait tester son effet.

Elle décide de sortir pour promener au dehors cette illusion de petite fille sage qu’au fond d’elle aujourd’hui elle n’a pas envie d’être. Elle déambule dans les rues de Paris, il fait un peu frais, la brise est délicieuse, L’air remonte entre ses jambes jusqu’à son sexe nu, la caresse, la pique, l’émoustille. L’air frais fait contraste avec son sexe qui s’échauffe à ce contact aérien. Elle le sent. Elle est impatiente d’offrir à un regard ce sexe qu’elle prépare au plaisir. Elle marche en balançant des reins pour attirer le regard des hommes. Elle a envie de se faire remarquer, que les hommes sachent que ce soir elle sera offerte. A un seul, mais ce serait dommage de ne pas le faire savoir. Elle voudrait que les hommes qu’elle croise envient ce qu’elle cache sous sa jupe et qu’elle ne leur donnera pas. Cette pensée devient envahissante, terriblement tentante. Elle entre dans un grand café. A cette heure de la matinée, seuls sont attablés des Parisiens pas pressés, qui viennent prendre leur petit crème en lisant leur journal. L’estrade en hauteur qui aligne une deuxième rangée de tables est totalement vide à cette heure-ci. Les clients lui préfèrent la première rangée, au niveau du trottoir, plus proche de la lumière. Un homme seul à une table attend sa commande en consultant négligemment la carte. Il est assez séduisant pour qu’elle ait envie de le séduire. Son cœur se met à battre à l’idée qui la prend.

Elle monte au demi-étage et s’installe au balcon face à lui suffisamment loin pour qu’il ait d’elle une vision globale, suffisamment près pour qu’il remarque qu’elle est dans sa ligne de mire. L’homme elle le sait, ne pourra s’empêcher de lui jeter un coup d’œil. Et puisqu’elle est en jupe, ses yeux forcément feront un détour par là. Elle s’assied sur la chaise en s’assurant que ce geste fasse bien remonter sa jupe sur le haut de ses cuisses et découvrir que ses bas si sombres laissent entrevoir une clarté de chair provocante qui attire le regard. Elle est à peine assise que l’homme alléché comme par automatisme ne peut s’empêcher de jeter un coup d’œil interrogateur sur ce mystère qui se dévoile juste à hauteur de ses yeux. Elle est immédiatement excitée par ce regard. Comme elle fait mine de ne pas l’avoir remarqué, l’homme en profite pour lancer des coups d’œil plus appuyés, il cherche à en savoir plus sur ce que cache ce dessous de jupe alléchant. Elle veut capter ces yeux plus longuement. Les sentir sur elle. Elle sent que ce regard brûle son entrejambe, que l’humidité qui y perle ne pourra la rafraîchir, il lui faut, comme dehors tout à l’heure, y faire pénétrer de l’air. C’est ce qu’elle s’amuse à penser quand, poussée par les yeux scrutateurs de l’homme qui demandent à en voir plus, elle se décide à ouvrir les cuisses. Cette fois l’homme s’agite un peu, il reprend le menu pour afficher un air dégagé, il ne sait si ce manège lui est destiné. Elle fait bien attention de ne porter sur lui aucun regard, elle ne veut pas d’échange, elle veut juste qu’il admire sa chatte si esthétiquement apprêtée.

L’homme protégé par son menu qui lui permet de reprendre contenance s’est calé bien en face maintenant, le regard directement porté sous la table, fixé entre les deux cuisses qui s’ouvrent et se ferment voluptueusement sous ses yeux, qui s’ouvrent chaque fois un peu plus révélant un fond de chair enfoui à ses yeux éblouis. Il n’est pas sûr encore de ce qu’il voit mais déjà il imagine. Elle sent qu’il est acquis, concentré, conquis, alors toujours sans le regarder, elle s’avance plus au bord de la chaise pour relever encore la jupe et dévoiler nettement à l’homme qui regarde dessous que son sexe est nu. Le regard de l’homme est indétachable, fixe il attend. Elle écarte alors les cuisses plus largement. L’homme subjugué ne bouge plus. Il s’interroge. Est-il le destinataire de cette mise en scène qui semble si impromptue ? Elle prend alors un air dégagé et ingénu pour faire mine de constater à quel point sa jupe est relevée et passe sa main sous la table pour la remettre en place. Elle effleure au passage ses grandes lèvres dégagées de toute pilosité et passe un doigt entre elles pour constater la brûlante humidité qui s’y est logée.

Le contact de sa chair entre ses doigts et le regard de l’homme suffiraient à la faire jouir là tout de suite, mais elle veut attendre. Elle veut jouir par son homme à elle. L’homme à sa table est rose de confusion et de désir contenu. Elle estime qu’elle a suffisamment produit son effet. Elle est prête à patienter jusqu’au soir. Elle se lève alors sans rien commander, reprend ses affaires et se dirige vers la sortie. L’homme la suit du regard, hypnotisé. Elle descend les marches, tranquillement, fière de sa féminité. L’homme qui la regarde, ému de ce bref instant de complicité sensuelle inopinée lui offre au passage un tendre sourire qu’elle lui rend. En voilà un qui offrira des fleurs à sa femme ce soir. Elle va garder dans son corps la grâce de ce sourire jusqu’au soir. S’en servir pour faire sentir à celui qu’elle attend toute la volupté qu’elle désire lui donner. Quand Il rentre le soir une inquiétude la gagne. Est-ce qu’il va savoir, lui, en profiter, ne pas aller trop vite, faire durer, à la hauteur du désir qu’elle a fait patienter toute une journée. Elle voit à son regard qu’il a capté quelque chose. Il a remarqué qu’elle portait une jupe ce qui est souvent signe chez elle de la disponibilité de son corps. Cette jupe est-elle un signe, un appel ? Il attend le moment propice pour vérifier.

A un moment où il la croise dans l’appartement il effleure ses fesses au passage pour vérifier qu’elle réceptionne sa caresse comme il l’escompte. Elle ne réagit pas. Elle sourit. Ce qui veut dire qu’elle est d’accord, il le sait. Alors lors d’un nouveau passage derrière elle, il tente une autre approche. Sa main passe sous sa jupe pour explorer, il sent la chair frémissante à la limite du bas. Sa main n’a pas le temps de caresser la peau plus haut, il faut poursuivre les activités de la soirée, mais il apprécie ce dessous de jupe engageant et a déjà envie d’y retourner. Chez elle ce contact furtif a rempli son être d’une émotion grandissante. Une douce chaleur se répand de son sexe jusque sous son crâne et vient surchauffer la fente de son entrejambe détrempée entre ses cuisses. L’inquiétude n’est plus de mise, elle sait qu’il va faire durer. Tout son corps est fébrile dans l’attente de ce plaisir dont l’arrivée est imminente. Elle vaque quand même à ses occupations dans la cuisine, l’esprit absorbé tout entier à l’idée des délices à venir. Elle essaye de se concentrer sur la préparation d’un cake avec des fruits dedans, elle suce régulièrement ses doigts sucrés et l’envie la démange de les lui faire goûter, mais pas n’importe comment.

Il la rejoint après sa douche dans la cuisine. Comme elle s’y attendait, il se plaque derrière elle et tout en baisant sa nuque entreprend de découvrir ce que cache cette jupe qui ne demande qu’à être soulevée. Du plat de ses deux mains il fait lentement remonter la jupe de chaque coté des cuisses, il en caresse le galbe enfermé dans le bas de l’extérieur vers l’intérieur, de plus en plus haut. Il remonte encore un peu, il sent bientôt la chair affleurer sous ses doigts. Ça y est il touche la peau veloutée tout autour de la cuisse, il caresse cet espace de chair limité entre la couture du bas et le galbe de la fesse tout proche. Il remonte sur les fesses, il cherche à deviner quelle est la nature du tissu qui doit recouvrir ce derrière qui ondule sous sa caresse, il se demande quelle lingerie fine cette fois elle lui a imaginé. Elle, les mains plongées dans sa préparation sélectionne des morceaux de fruits qu’elle trempe dans un sirop sucré. Elle comprend ce qu’il cherche et jouit déjà intérieurement de sa prochaine découverte. Il continue à tâter les galbes de ses fesses à la recherche du slip ou du string qu’il faudra enlever. Il ne trouve rien, rien que la peau dénudée et le sexe à l’air libre qui l’attendait. Il comprend le message qu’elle veut lui adresser, ce sexe offert à peine camouflé appelle un traitement particulier. Son membre est dur dans son jean qu’il vient juste d’enfiler, mais il comprend qu’il ne s’agit pas de l’utiliser.

Il continue à caresser les fesses sous la jupe retroussée. Plaqué contre elle il ramène ses deux mains vers le devant des cuisses, tire son bassin vers l’arrière et entreprend d’en explorer le centre. Il caresse la base des lèvres gonflées rendues extraordinairement soyeuses par l’absence de pilosité. Il apprécie cette saveur supplémentaire mais il sent que la surprise ne s’arrête pas là. Il sait que c’est elle qui veut l’amener où elle veut dans ce qu’elle a préparé. Elle le laisse se remettre de sa surprise et prendre le temps de l’apprécier, la caresser pour faire monter la tension, si c’est possible encore. Il descend le long de son dos maintenant et vient s’agenouiller derrière elle. D’un geste brusque il découvre totalement les fesses en remontant la jupe bien au dessus. Alors sans rien dire, elle glisse d’avant en arrière entre ses deux cuisses un doigt couvert de sucre fruité le long de son sexe et l’incite à venir le lécher. Il prend dans sa bouche ce doigt tendu qu’il suce, elle replonge ses doigts dans la mixture sucrée et recommence la manœuvre en enduisant son sexe à chaque fois du mélange sirupeux.

Lui, agenouillé derrière elle, soumis à son caprice, vient lécher le doigt offert quand il le voit jaillir tout en caressant de ses deux mains le dessous des fesses qu’il écarte à chaque passage de doigt. Quand enfin il la sent prête à le laisser aller plus loin, il loge sa tête entre ses cuisses et se met à donner de petits coups de langue sur le sexe encore fermé au bon gout de sucre fruité. Le sexe est doux et suave sous sa langue. Ses coups de langue imprègnent à sa cuisinière des sursauts de plaisir qui la font gémir doucement. Prémices d’autres coups de langue à venir. La langue tendue passe sur tous les renflements, puis entre les renflements, elle cherche à s’enfoncer plus avant. Elle prend alors un morceau de cerise confite entre deux doigts et vient le positionner sur son clitoris qui n’a pas encore été sollicité. Elle serre le morceau de fruit entre ses lèvres comme un cadeau à venir chercher et se retourne face à lui, toujours à genoux le visage juste à hauteur du pubis artistiquement dénudé. Il contemple cette charmante attention et la beauté du résultat le fait bander atrocement dans son jean serré. Il voudrait le dégrafer mais il doit profiter de la mise en scène, entièrement livré à elle. Il pose alors une joue sur le pubis exhibé. La peau est douce sur cette bosse dont il admire la complète anatomie. Il caresse de sa joue le pubis douillet, puis de l’autre joue, l’effleurant de ses lèvres à chaque passage. Finalement il y laisse les lèvres entièrement et descend tout doucement, empoignant de ses deux mains l’arrière des cuisses pour les écarter plus franchement.

De ses lèvres il attrape doucement le morceau de fruit rouge qui cache encore le clitoris bombé par le désir. Il le glisse dans sa bouche pour en extraire le jus qu’il mélange à sa salive et déverse sur le bouton gonflé cette sève sucrée qui dégouline sur le sexe et le long des jambes de sa cuisinière arque-boutée par le plaisir qu’elle retient entre deux gémissements. Il lape jusqu’à la dernière goutte ce nectar avec une langue souple et molle qu’elle sent remonter et la râper de l’intérieur des cuisses jusqu’au clitoris déclenchant à chaque voyage un coup de rein énergique vers la bouche avide de son homme tout entier consacré à la dévorer de plaisir. Puis il tend une langue dure et pointue et entreprend de faire jouir ce clitoris si habilement offert. Il attrape plus fortement les cuisses et les soulève pour asseoir sa partenaire sur la table de la cuisine. Déposant délicatement chacune de ses jambes sur ses épaules il l’allonge et se penche au-dessus d’elle pour lécher son sexe plus goulument. Sa langue tourne autour du clitoris, lui assène des petits coups de boutoir appuyés, puis s’agite et s’acharne sur le bouton en érection maximum qu’il suce et aspire sans relâche, qu’il pince et agace avec ses lèvres entre deux coups de langue tout en jouant d’un doigt bien tendu dans le sexe fruité qu’il sollicite de l’intérieur. Elle est proche de l’orgasme, ses reins se cambrent et se soulèvent au rythme de son souffle de plus en plus court. Quand elle arrive au bord de l’extase il s’arrête tout net, comme s’il s’apprêtait à l’abandonner à une extase inachevée, elle geint en se tordant sur la table dans l’angoisse d’une frustration, il la regarde se débattre dans l’impatience du plaisir, il aime cette exigence atroce qu’elle a de lui. Il sollicite de temps à autre son clitoris de son pouce pour la maintenir en excitation sans la satisfaire complètement et il jouit de ce spectacle.

Elle sait qu’il aime la regarder, il sait qu’elle aime patienter.

Le plaisir reprend de plus en plus fort à chaque contact espacé. Il est prêt à exploser dans son jean Enfin quand elle n’en peut plus, et que de ses coups de reins pointés vers le ciel elle demande qu’il en finisse, il baisse brusquement son jean, libérant son membre tendu, durci par l’attente et se branle face à elle tout en faisant tournoyer activement son pouce sur le clitoris au rythme des battements de son sexe à l’intérieur de sa main. Ils jouissent ensemble, puissamment. Elle est tendue vers l’arrière la tête renversée par le déchargement du plaisir, le corps transpercé de soubresauts orgastiques. Il se répand sur son sexe et mêle sa semence à sa sève dégoulinante. Ils s’abandonnent sur la table de la cuisine. Elle, étalée de tout son long sur le dos, lui la recouvre de son corps trempé par les vêtements qu’il n’a pas pris le temps d’ôter. Il faudra reprendre une douche, ensemble cette fois, et réinventer sous le jet, peut-être, un nouvel échange.

Cecily Beldecadis

Commentaires (7)

  • Anonyme

    C’est très beau n’importe quelle femme voudrait que son homme prenne soin d’elle de cette manière !!

  • Anonyme

    En général il suffit de le demander, les hommes adorent nous faire plaisir, et cette forme de plaisir est bien celle qu’ils comprennent le mieux.

  • Mariana 26 ans

    Une telle capacité de séduction me remplit d’envie d’en faire autant. Mais serais-je aussi habile ? pour commencer j’ai décidé de raser mon pubis.

  • Adrien

    un beau récit impudique et pourtant loin d’être vulgaire. De la pure sensualité.

  • Anonyme

    Merci Adrien, c’est exactement ce que je cherchais à reproduire, même si à la relecture je décèle toutes les imperfections qu’il faudrait améliorer pour rendre ce récit plus parfait.
    Cecily

  • leonore

    Un récit très bien construit et bien écrit, subtil et terriblement excitant, permettant d’intérioriser et d’imaginer la scène pour en jouir pleinement.
    Bravo, et merci

  • leonore

    Un récit très bien construit et bien écrit, qui fait monter le desir et permet d’intérioriser la scène pour en jouir pleinement.
    Bravo et merci