Le livreur

Le 13/04/2009

Depuis que je suis adolescente, j’ai le fantasme du livreur. Déjà à treize ans, dès que mes parents s’absentaient, j’aimais me promener nue dans l’appartement, ça m’excitait de sentir ma peau nue, soudain si libre. Puis je prenais une chaise, que je postais devant la glace à l’entrée et je me regardais. Pas pour longtemps. Je caressais ces petis seins qui pointaient sous ma main novice et curieuse. Je pouvais passer des heures à les pétrir, excitée que j’étais à la vue de ma puberté naissante. Puis une autre main sur mon petit sexe gonflé et rouge, je me branlais furieusement en passant en revue toute sortes de scénarios.

Le plus souvent, j’imaginais que je réceptionnais une livraison du supermarché. Je connaissais bien les livreurs. J’étais à la fois attirée par leur virilité un peu brute, et un peu dégoûtée, car je ne m’imaginais pas une seule seconde tomber amoureuse de l’un d’entre eux. Ils faisaient trop contraste avec mon milieu parisien bourgeois. J’ouvrais la porte en peignoir, et le livreur me lorgnait explicitement. C’était un jeune maghrébin, la peau mate, avec des yeux verts perçants. Il finissait de poser les courses en me matant à chaque passage. Il me faisait un peu peur, car je devinais sa force lorsque je le voyais porter ces immenses cartons, j’imaginais toujours que je pourrais difficilement lutter contre lui. Justement. Dans mes songes, il arrivait souvent qu’il me prenne violemment. Il claquait soudain la porte derrière lui, devinant que j’étais seule à la maison. Puis m’attirait vers le sol, son corps sur le mien, et d’une main ferme me pelotait, l’autre fixant mes bras au dessus de ma tête. Je me débattais, mais Il devait sentir mes seins durs et mon petit sexe humide. Ca lui suffisait comme invitation. D’un coup, je sentais son sexe dur et chaud me pénétrer, et là c’était trop. Je jouissais secouée de spasmes et de gémissements, et humais mes doigts parfumés par cette senteur musquée. J’avais treize ans, j’étais pucelle.

Quinze ans plus tard, mariée et avec un enfant, je continuais régulièrement à me faire livrer mes courses. Et je n’avais pas oubié mon petit fantasme. Mais je connaissais mieux mon corps, j’avais trouvé un nouvel orifice qui me donnait un plaisir insensé. Mon petit trou. A mon grand désespoir, mon mari ne s’intéressait pas du tout à la sodomie. Alors parfois je me mettais moi-même un doigt ou deux, mais cela ne suffisait pas à me combler. Plus le temps passait, plus je rêvais à des bites sodomites qui n’en voulaient qu’à mon cul. Un jour de vacances, seule à la maison, j’en profitais pour faire une grasse matinée bien méritée. Souvent quand je suis seule et que je dors tard, je me réveille très excitée. Je dors généralement nue, et la sensation du drap sur ma peau nue couplée à mes odeurs suffit à me donner envie de me caresser. Ce jour-là, j’avais installé ma main bien confortablement sur mon sexe épilé. J’adore m’épiler le sexe, même si parfois j’aime aussi ma toison noire bien fournie. La sensation de mes lèvres si douces décuple mon plaisir en toutes circonstances. Je passais un doigt sur les petites lèvres, fraichement épilées de la veille, savourant le frisson de plaisir qui me parcourait, lorsque l’interphone sonna. "Quoi encore ?", grognai-je. Une chose que je déteste, c’est qu’on me dérange dans ce genre de moments. J’appuyais sur le bouton entrée, sans même penser à demander qui ca pouvait être, ce qui m’inquiéta un court instant. Ah oui, évidemment, la livraison. J’avais complètement oublié. Je passais en vitesse un peignoir qui traînait dans la salle de bain. Je n’avais pas envie de faire d’efforts. J’imaginais ma tête pleine de sommeil, mes longs cheveux en bataille. Je ne risquais rien ! Cette fois-ci, c’était Vincent. Un grand jeune homme blond, étudiant, il m’avait souvent livré mes courses. Très gentil, d’ailleurs. Aujourd’hui il n’était pas seul. Il me présenta Kenzo, un stagiaire. Bonjour. Comme d’habitude, il me fit signer, mais au moment ou je lui rendis la feuille, je le surpris en train de me dévisager. "Excusez-moi, je viens de me lever". "Ce n’est pas ça, madame, j’aimerais vous demander un verre d’eau, c’est possible ?". Toute en confiance, je le conviais naturellement à s’installer avec son compagnon et leur proposais un café. Ils acceptèrent, mais je fus surprise de voir Vincent me suivre dans la cuisine. Gênée, je pensais qu’il voulait m’aider. En prenant soin d’éviter son regard, je lui tendis un verre d’eau, et me retournais pour préparer un café. Et là, mon coeur s’arrêta lorsque je sentis sa main douce et chaude sur ma nuque. Ca faisait longtemps qu’on ne m’avait pas touchée de cette manière là. "Faut pas se presser comme ca, on a fini notre tournée. " me sussura mon nouvel amant. En une seconde, je m’étais décidée. Je n’attendais que ça, en fait, j’étais un peu en mal d’amour et de caresses.

Soudain ma bouche se trouva collée à la sienne, et une langue adroite et insistante me visitait dans mes moindres recoins. Tout alla très vite. Mon jeune étudiant semblait n’être intéressé que par mes fesses. Pendant qu’on se roulait de grosses pelles, il me pétrissait les fesses, passant de temps en temps un doigt dans la fente. Faut dire que j’ai des fesses intéressantes. Présentes, fermes et un peu bombées. Je me cambrais de plaisir. J’aimais ce mélange de douceur et de fermeté. Puis, il me plaqua contre un mur, et pressa son sexe gonflé contre mes fesses. Le visage écrasé, je laissai s’échapper malgré moi un soupir. Je me laissais aller complètement. J’entendis le cliquetis d’une ceinture, ma robe se releva et aaaaah ! Ce râle était le mien. Un mélange de douleur qui me faisait un peu peur et un plaisir inoui. Il m’avait empalée d’un coup sec. Mon petit cul bien qu’un peu dilaté n’avait pas l’habitude. Son membre me semblait énorme. "Alors, on aime se faire enculer ?" Je tournais la tête pour le regarder, étonnée par le nouveau ton de sa voix. Et encore plus étonnée par le grand oui qui sortit de ma bouche. Je n’avais jamais remarqué que ses petis yeux bleus et son sourire narquois lui donnaient un petit air pervers. Puis je perdis complètement le contrôle. Mes reins faisaient des mouvements de va-et-vient sur sa queue, il comprit le message et rythma mon plaisir par des coups violents. Je pensais qu’il était complètement en moi, mais pas du tout. Il me plaqua encore plus fermement pour empêcher mes fesses de bouger, et s’enfonça lentement. Je crus que j’allais exploser. Ma chatte était inondée. Je voulais qu’il y aille encore plus fort… plus il m’en donnait plus j’en voulais. "Vincent ?". Merde, je l’avais oublié celui-là. Un grand black nous souriait dans l’embrasure de la porte. "A toi", dit Vincent, en se retirant. Je vis son membre, long et fin comme lui, luisant. "Non, ça va aller", rétorquai-je, soudainement refroidie par l’irruption de cet inconnu dans la cuisine. Je vis le regard de Vincent se durcir. Et celui de Kenzo me sourire.

Jemesouviensdelle

Commentaires (1)

  • MichelAime

    Pas mal, mais la fin est vraiment trop rapide et donne une impression un peu de "bâclé". Dommage.