À la sortie de l’hiver

Le 16/03/2012

Nous voilà début mars. Bientôt le printemps, sa lumière et sa douceur. Mais il fait encore gris et l’hiver me semble long.

À la fin du mois, nous partons en vacances au soleil, en Martinique. La perspective me réjouit.

Et pour préparer ma peau, j’ai réservé des séances UV dans un institut, à proximité de mon domicile. Ça m’évite coups de soleil et allergies subies dans le passé, même en me protégeant. Depuis que je prépare ma peau par ces séances d’UV, je ne les ai plus jamais eus.

Vendredi. Il est presque 18h, me voilà à l’institut, contente par avance à l’idée de me retrouver sous un peu de chaleur.

L’institut est récent et moderne, très propre et bien décoré. Il y a des prestations de massage, un spa et un agréable parfum plane à l’intérieur. Il y a de douces senteurs exotiques.

Une jeune femme m’accueille, souriante. Je suis à l’heure et ma cabine est libre. Je dispose d’une demi-heure, inclus le temps de me déshabiller et de me rhabiller, ce qui laisse 20 minutes pour les UV.

Pour cette première séance de la série, je prévois 15 minutes pour ne pas brusquer ma peau.

Je me déshabille, glisse mon corps nu sur le solarium. Je lance la minuterie, mets mes lunettes noires opaques anti UV sur mes yeux pour me protéger et rabats sur moi la partie haute du solarium.

Je me détends rapidement et profite du bien être que m’apporte la chaleur. Je suis frileuse. Je pourrais venir juste pour prendre de la chaleur, sans chercher à bronzer : j’adore la chaleur. Elle me détend et me fait du bien.

Avec les lunettes, je « déconnecte », j’oublie ma journée de travail et la grisaille au dehors. La coupure est totale et immédiate ! Je suis « ailleurs », davantage à l’écoute de mon corps et de mes sensations. J’entends mon cœur battre, lentement, tranquillement. Je ressens ma respiration, mes poumons se remplir et se vider. Doucement. Mon corps est désormais complètement détendu.

Le temps passe sans que je puisse le mesurer. Est-ce que ça fait une, deux ou cinq minutes que je suis en sandwich dans le solarium ? C’est plaisant. J’ai l’impression de bénéficier d’un temps « pour moi », loin de mon quotidien : travail, courses, maison, repassage, repas, etc…

Je ne suis sans doute plus très loin de plonger dans une sorte de demi- sommeil, lorsque je sens des perles gouttes de sueur sur ma peau, partout sur mon corps. C’est désagréable et modifie mon ressenti. Les gouttes se multiplient, coulent sur les côtés. J’en sens certaines au pli de mes seins, à ma taille et en haut de mes cuisses.

Les yeux toujours fermés, je m’amuse à en suivre la naissance, puis la trajectoire. La sensibilité que j’ai alors de ma peau est intense. Je ne sais pas si c’est l’humidité de ma peau qui a cet effet sur moi, mais je me sens humide partout, y compris… au niveau de mon sexe. Ça commence même à me picoter un peu dans le bas ventre…

J’en suis d’abord surprise. Ce n’est pas la première fois que je fais une séance d’UV et je n’avais jamais ressenti ça de cette façon. Presqu’immédiatement, des idées érotiques me viennent à l’esprit. La vision du sexe de mon mari m’apparait brutalement ! Il est là, je le vois, dressé (comme souvent), bien raide. Je ne vois de mon mari que son bassin, du haut de ses cuisses à son nombril avec son sexe bien bandé. Mais je le reconnais, c’est le sien !

Cela décuple mon désir, presque brutalement, comme un taquet que l’on mettrait brutalement au maximum. Je vois son sexe et surtout je le veux. Je veux cette queue, je me sens comme folle, possédée par l’envie de sexe.

Dès lors, tout s’accélère. Je m’imagine saisir ce sexe de ma main droite, malaxer ses bourses de la main gauche. Je m’en approche avec la bouche. Un premier coup de langue sur le gland, puis un deuxième et très vite je le prends en bouche, je le suce avidement pendant que ma main droite le caresse à sa base et que ma main gauche fait rouler ses boules. Je sais qu’il adore que je le suce et qu’il aime aussi que je lui caresse les couilles. Et là, j’en ai très envie aussi.

Ce qui me stupéfait, c’est que pendant que j’imaginais mes mains lui donner du plaisir, mes « vraies » mains à moi ont pris possession de mon sexe, avec ce sentiment incroyable de ne pas l’avoir décidé, de ne pas m’en être rendue compte ; c’est hallucinant. Je me sens « possédée » par le désir. J’ai soif de sexe, j’ai envie de jouir. Je veux son sexe. Je le sens dans ma bouche et dans mes mains. Mes mains s’affairent sur mon « minou », comme l’appelle mon mari. Je me laisse faire, j’espère même vraiment conserver cet état second, qui m’éloigne tant de ma nature à vouloir tout contrôler. Tout de suite, je m’en fous, pourvu que je jouisse et que je le fasse jouir aussi dans mes pensées.

Ma main droite s’occupe de mes lèvres gonflées par le désir. Index et majeur descendent et remontent le long de ces lèvres épaisses, tandis que ma main gauche s’est glissée juste en dessous ma main droite et s’occupe de mon bouton d’amour, de mon clitoris qui m’offre déjà toujours tant de plaisir. Je suis clitoridienne et ai la chance de jouir à chaque fois que nous faisons l’amour, sans avoir besoin de pénétration. Elle ne m’est pas désagréable, mais elle est « accessoire ». Par chance, mon mari le comprend bien et nous jouissons très souvent en nous caressant.

Comme quand nous faisons l’amour, je sens que nous allons jouir ensemble, que dis-je « exploser ». Je ne suis plus très loin et je sens que lui non plus. Je veux le faire jouir puissamment.

Mon rythme s’accélère à nouveau, synchronisé entre mes pensées et mes mains. Je veux le voir jouir. Alors que d’habitude je ferme les yeux quand je jouis, cette fois, les yeux couverts par les lunettes opaques, j’imagine les garder ouverts, pour le voir jouir.

J’ai commencé avec douceur, je le suce maintenant de plus vite, de plus ne plus fort. Je sens qu’il vient. Je fais ressortir sa queue de ma bouche pour voir jaillir son sperme. Un jet fort et puissant, puis un 2ème. Je les sens passer de son sexe à ma main. Mmmm, un régal ! Un 3ème sort encore un peu moins fort et même un 4ème. Quelle réserve ! Je suis fière de l’avoir fait jouir ainsi. D’un seul coup, je me sens transpercée par le plaisir, comme foudroyée. Je ne me souvenais plus où j’étais. J’ai joui sans retenue, sans doute bruyamment, intensément,avec l’impression d’exploser moi aussi. Waouh !

J’ai repris mes esprits, encore haletante, trempée de partout. Mes doigts moites, un jus coule depuis mon sexe sans que je sois capable de faire la part entre sueur et sucs. Je me trouve dans un bien être incroyable. Je flotte.

Je reprends doucement mes esprits et me replace dans la réalité, juste lorsque le minuteur arrive à son terme. Je reste immobile, pour jouir de ces sensations, mémoriser ce que je viens de vivre. C’est une de mes expériences érotiques les plus fortes et inattendues aussi. La sortie de l’hiver n’est ni triste, ni grise !

Quittant l’institut, la jeune femme qui m’avait accueilli me fait un large sourire, je le perçois différemment d’un sourire commercial …

J’ai sans doute joui fort et je m’en fous. Je suis contente d’avoir vécu pris un tel pied. Il vaut mieux faire envie que pitié, non ?

[gris]Michèlaime[/gris]

Commentaires (1)

  • MFIbWDsY

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