J’habite un immeuble ancien joliment restauré dans le cinquième. Ce n’est pas haussmannien. C’est élégant cependant. Adresse provisoire. Je sous-loue à ma cousine qui fait des études d’architecture et qui, pour compléter sa formation, est partie au Canada (...)
J’imagine des options estivales nouvelles, que l’hôtel pourrait permettre. J’imagine qu’au bord du lac, tu pourrais être à l’hôtel X, moi à l’hôtel Y, pour son charme suranné. Plutôt que de jouer à la bourgeoise qui t’attend en contemplant l’immobilisme de (...)
Sur la table en bois brute, une épaisse planche à découper, d’un bois plus clair, concave à force d’usage, lacérée par les coups de couteaux lancinants de la matrone qui règne sur cette cuisine depuis de longues années avec la même ferveur. Les couteaux (...)
Le portail était ouvert, alors je suis entrée, j’ai traversé le jardin, désert à cette heure de l’après-midi. Je n’ai vu aucune voiture au parking. En dehors du bruit léger de mes pas sur le gravier, on n’entendait que la stridulation des sauterelles ou (...)
Je suis redescendue du toit de l’immeuble avec un panier rempli de broccolis, d’oignons, d’herbes aromatiques, de gingembre et de carottes. J’aurais dû baisser la température de mon vêtement pour que celle, chaude, de la serre ne m’affecte pas, mais je (...)
La solitude me convient bien. Elle aiguise mon imagination, elle enflamme ma libido. Aujourd’hui, comme très souvent, je me suis caressée secrètement au bureau, alors que nous étions en réunion. Il n’y a dans cette boîte que des hommes sérieux, en (...)
Le hasard fait toujours très bien les choses. Je suis à peine assise à ma place que je m’aperçois en levant les yeux que tu es là. Tu as quelques rides et tes cheveux ont blanchi, mais tu n’as pas changé. Tu as toujours cette apparence de monsieur très (...)
La discothèque est si grande que Mélanie en perd son sens de l’orientation. Surtout que cet endroit ne se limite pas à la piste de danse. Ce club libertin dispose en plus d’une balnéo , d’une discothèque, d’un patio, d’un restaurant et d’une boutique (...)
LUI : J’ai faim ... ! Mon appétit est vif J’ai faim... J’ai froid, sans Elle J’aurai faim, et froid... faim et soif et froid et brûlant d’ardeurs J’aurai mal... et je serai vide et seul sans VOUS souffrant les plus délicieux maux de l’absence, moi (...)
Je m’endormais au soleil brunissant d’un avril estival. Sous le bruit ronronnant d’une nature propice à mon délassement, mes envies d’évasion eurent tôt fait d’embraser mes rêves de tourments érotiques assourdissant de fièvre. Sous la brise réchauffée à (...)