C’est la dernière fois qu’il nous a fait cours. Je traîne un peu pour ranger mes affaires. Je suis au premier rang, devant son bureau, comme d’habitude. Je suis sûre qu’il a compris mon regard, mes attitudes. C’est un étudiant, il est à peu près de mon (...)
6h45. Légèrement en retard pour le départ de mon trekking de 6 jours, je dévale les rues de la petite ville de Huaraz, Pérou, aussi vite que mon sac à dos le permet. Pablo ouvre la porte de son appartement où il nous a donné rendez-vous. Guapa !, (...)
Cela faisait plus de deux semaines depuis la dernière fois qu’on s’était vus. Deux semaines de tortures journalières, d’envie constante de faire l’amour avec cet homme. Je rentre dans la gare et le vois, dans le coin là-bas, tout seul. J’accélère le (...)
Je m’appelle Doriana, j’ai 18 ans, bientôt 19. Ma copine Laura vient d’avoir 18 ans. On a toujours dit de nous que nous sommes très jolies, très sexy, un brin provocantes, et cela depuis notre plus jeune âge. Je le crois volontiers à voir tous ces (...)
Je suis assise. A une certaine hauteur du sol. Sur une chaise. La chaise a été placée sur une table. Et mon corps est sur la chaise. Il m’a aidée à grimper là. Ses doigts épais, autour de mes poignets, guidaient mon ascension en aveugle. Il a fait ça (...)
J’arrivais dans une autre dimension, le temps s’était arrêté et l’air vibrait en noir et blanc. La réalité était restée de l’autre côté de la porte. Là, c’était la pénombre d’un appartement presque austère à force de dépouillement. Il m’attendait. Nous avions (...)
Je regardai autour de moi. Je ne les voyais plus. Mes amis devaient se planquer dans un coin caché de cette discothèque où je n’avais jamais mis les pieds auparavant. Je m’étais laissé tenter par une sortie ce soir. Cela faisait des semaines que je (...)
Gianni était en Italie, sur le tournage d’un improbable téléfilm (une histoire de mafia,sans doute). A part se chauffer mutuellement par des mails enflammés, l’histoire était au point mort. Il se montrait déjà exigeant et je devais me creuser la (...)
Je venais de découvrir un terrain de jeu formidable. C’était comme le jeu de la marchande, quand j’étais petite fille : je les mets dans mon panier, je choisis les articles en promotion, je me fais plaisir avec les tombés du camion, les hommes-objets (...)
Je la trouvais pâle, le regard ailleurs. La peau fanée. Le temps a passé. Pourtant… Je me souviens de ses longues jambes fuselées, légèrement arquées, comme pour accueillir un homme avec plus d’aise. La démarche habile des femmes noires, la croupe haut (...)