Quand bébé dort

Le 17/06/2010

C’était une journée typique en région parisienne, réveillé tôt, les transports en commun avec toutes ces personnes plus tristes les unes que les autres, l’odeur d’urine dans les couloirs dès le réveil. Une journée de travail harassante. Fin d’après-midi on recommence, un bal incessant de têtes baissées qui se déverse dans les couloirs étroits de la gare.

Voici enfin mon terminus, je m’extirpe de cet endroit grouillant de personnes pressées.

Au pied de l’immeuble je prends comme tous les soirs le courrier, monte dans l’ascenseur.

Je suis enfin chez moi, une fois ma veste et mes chaussures retirées, j’ouvre le courrier, rien de bien intéressant. Alors que j’allais reposer ces lettres inutiles, elle m’enlaça, je sentis ses seins fermes et rebondis en liberté sous un simple t-shirt s’écraser contre mon dos. « Tu as passé une bonne journée mon cœur ? » me demanda-t-elle d’une voix chaude et réconfortante. « Pas spécialement, mais y a eu pire et toi ma puce ? », n’attendant pas sa réponse, j’essaye de me retourner afin de voir ma chère et tendre. Mais visiblement elle n’est pas d’accord avec ça, du moins pour le moment. « Une journée classique, le petit a été sage, on est allé au parc. J’ai fini de lui donner à manger il y a à peine cinq minutes et il vient juste de s’endormir ».

Sa langue chaude est humide lécha mon oreille, « nous avons donc un peu de temps libre ».

A peine avait elle finit sa phrase, que ses mains commencèrent à se promener sur mon torse puis sa main droite descendit sur ma braguette. L’excitation monta d’un coup, j’étais maintenant à l’étroit dans mon pantalon, cette érection rendit sa respiration haletante, son souffle devint brûlant sur ma nuque.

S’en était assez, je me défis de son étreinte. Nos regards se croisèrent, plus rien n’existait, plus aucun bruit ne nous parvenait, seul nos respirations irrégulières respectives troublaient ce calme. Je pris son doux visage entre mes mains, puis lentement je me rapprochais d’elle. Nos lèvres se touchèrent, elle ferma les yeux se laissant aller à ce moment d’amour. Le rythme de nos baisers s’accélère, elle devient entreprenante, sa langue vient caresser ma lèvre inférieure puis pénétra ma bouche entrouverte à la recherche de ma langue.

Elle aspira délicatement ma langue, puis entama un mouvement de va-et- vient, à présent elle me regardait droit dans les yeux, je devinais un regard malicieux. Ses mains entreprirent la libération de mon sexe, il était au garde-à-vous.

Elle rendit sa liberté à ma langue, se lécha les lèvres puis s’agenouilla.

Elle commença par de petits coups de langue, à chacun de ses assauts mon sexe se raidissait.

Ces soubresauts incontrôlés l’excitait encore plus, ni tenant plus elle lécha goulûment mon gland avant de le faire pénétrer plus profondément dans sa bouche.

Cette chaleur humide sur mon sexe me rendait fou et elle le savait très bien. La pression qu’elle exerçait sur mon sexe avec sa bouche augmentait au rythme des va-et-vient.

« Je t’aime mon amour. », elle se releva et m’embrassa de toute sa tendresse, « allons dans la chambre ».

Je la fis s’allonger sur le lit, alors que je lui retirais sa jupe, je me rendis compte qu’elle ne portait pas de sous-vêtement. A la vue de son sexe soigneusement épilé qu’elle m’offrait en écartant légèrement les cuisses, une irrépressible envie de la lécher m’envahissait.

Ma bouche partit à l’assaut de son clitoris, son corps tremblait de plaisir à chaque coup de langue. La sentant au paroxysme de son excitation, je la pénétrais avec un doigt tout en continuant de la lécher. Elle ne put empêcher un râle de plaisir de s’échapper.

Son entrejambe était maintenant humide et son sexe palpitant.

Elle ne tenait plus, elle allait jouir. Elle commença à relever légèrement les fesses, c’était LE signal. Ce geste pouvant sembler anodin, était en fait un signe de sa part m’avertissant qu’elle voulait un doigt en plus, mais pas n’importe où.

Grâce à son excitation, son anus est naturellement lubrifié par sa mouille, ce qui me permet, avec beaucoup de douceur et de délicatesse, d’y introduire un doigt, un second râle de plaisir s’extirpa de sa bouche.

Maintenant elle m’appartient, je peux faire ce que je veux d’elle. Mes coups de langue n’ont plus rien de doux, ils sont maintenant brusques et violents, mes doigts s’enfoncent plus profondément en elle, à chacun de mes mouvements son corps entier tremble de plaisir.

Ses mains commencent à se crisper sur les draps, elle est aux portes de l’orgasme.

Son corps se raidit, elle ne bouge plus, seule sa bouche s’ouvre et se ferme sans qu’aucun son n’en sorte. Un liquide chaud et salé s’écoule abondamment de son sexe, la jouissance est totale, elle retrouve le contrôle de son corps, elle me supplie de continuer. Moins de trois minutes après, son corps se raidit de nouveau et une nouvelle déferlante de plaisir détrempa les draps du lit conjugal.

Je relève la tête tout en continuant de la pénétrer avec mes doigts, mon pouce vient délicatement remplacer ma langue sur son clitoris. Je me redresse, me rapproche d’elle, passe ma main dans ses cheveux, les agrippe et lui dirige la tête vers mon sexe.

Elle n’attendait plus que ça, sa bouche avala littéralement mon sexe. Elle me suce sans retenue, le plaisir va pour la troisième fois de suite la submerger. Ses gémissements sont interrompus par les va-et-vient de mon sexe. Alors que le fruit de son plaisir s’écoule encore comme une source intarissable, je sens que ma jouissance est proche « fais-moi jouir mon cœur ». Je me retire de sa bouche, une main ferme m’agrippe, elle me branle de plus en plus fort, je ne peux plus me retenir, j’éjacule sur sa poitrine. Je retire délicatement mes doigts, m’allonge à ses côtés, ses yeux brillent. Je l’embrasse langoureusement, le silence régnait jusqu’au réveil en pleurs de notre enfant, « reste là mon cœur, je m’en occupe ». J’enfile rapidement mon boxer, arrivé sur le seuil de la porte, je me retourne, contemple mon amour nue allongée sur le lit, elle dormait.


[gris]Greg[/gris]

© Oscar Brunet - Fotolia

Commentaires (3)

  • Arno

    Second Sexe, la culture du plaisir féminin... est-ce bien certain que cette histoire n’a pas été écrite par un homme pour des hommes ?
    De mon point de vue d’homme, c’est trop empreint de cliché masculins.

  • La rédaction

    Le pseudo Greg, ne laisse pas vraiment de doute sur le sexe de l’auteur, en effet il s’agit d’un homme. Mais ils ne sont pas interdits de territoire sur Second Sexe. Quant aux clichés masculins, il ne nous semblait que cette nouvelle en était trop imprégnés. Tout cela est très subjectif.

  • Drew

    Ah parce que vous êtes attentifs/ves à la question des clichés masculins ? Ah bon ? Ca n’est pas l’impression que la lecture des textes d’"Adrien" m’a donnée.