Combien pour ton hymen ?

Le 12/05/2010

Justin Sisely est un présentateur australien, connu pour sa voix qu’il pose sur de nombreux documentaires grand public.
Mais depuis un an, cet homme s’est mis en tête de produire un programme qui a déclenché de vives polémiques.

Son projet, vendre la virginité de femmes et d’hommes volontaires et les suivre pendant cette épreuve. Les participants sont bien sûr au courant, et s’expriment dans des vidéos sur le net concernant leurs motivations.

Au départ, Justin Sisely voulait produire un documentaire, puis les choses se sont compliquées.
Après avoir reçu un avertissement de la part du gouvernement australien qui l’accuse de proxénétisme et des menaces de mort, il ne lâche pas pour autant son projet. il bouscule cependant ses plans et décide qu’un programme comme celui-ci serait mieux reçu par les autorités américaines.

Il décide donc que le tournage aura lieu à Las Vegas.
Forcément, le cadre paraît plus adéquat.

Le règlement du jeu est détaillé sur le site, les participants recevront 16,000 euros pour leur participation et 90% du montant recueilli par les enchères de leur virginité, les 10% restant seront reversés à l’établissement, c’est à dire le bordel, qui accueillera le tournage.

Au delà d’un procédé proxénète qui sera probablement diffusé sur des chaînes privées, (pour l’instant la chaîne qui diffusera le programme n’est pas encore communiquée) Justin Sisely pense que dans notre société capitaliste tout a un prix, et que vendre sa virginité à la télé peut être une façon d’envisager le sexe autrement.

L’idée est peut être bonne, mais est-ce que la première fois n’est pas censée être une chose vécue à deux et non pas avec des centaines de téléspectateurs ?
Nous avions déjà abordé le thème du commerce de la virginité, mais cette actualité laisse perplexe, entre vendre sa virginité sur Ebay ou la vendre à la télé, quel est le procédé le plus choquant ?

La virginité est-elle devenue une nouvelle monnaie ?

On a souvent entendu que l’idéal pour la première fois était un partenaire doux et aimant, qu’il fallait que ce soit la bonne personne, qu’on s’en souviendrait toute la vie, que cela donnerait le ton de notre vie sexuelle future...

Nombreuses sont celles qui ont voulu se débarrasser de leur première fois pour pouvoir commencer à simplement prendre du plaisir.
Les participants auront au moins gagné de quoi faire un beau voyage, et puis après tout, la virginité, on s’en fout un peu non ?


[gris]Sarah Benabbou[/gris]

Commentaires (1)

  • lily

    Tout à fait d’accord, la virginité on s’en fout