Il ne faut jurer de rien….

Le 20/01/2010

(et surtout pas en matière de sexe…)

Titre ô peu explicite j’en conviens… J’avais pensé à vous faire un jeu de mot à la “Bi or not to bi” mais ça a été fait avant moi par cette demoiselle qui décrypte le fait qu’être BI c’est tendance ( très bon blog d’ailleurs.) Car c’est de ça que je vais vous parler (oui sujet ô combien orignal, inspiré par celui de Rose-H, une sorte de réponse à son article.)
Je ne suis pas BI… Oui, j’ai déjà eu des aventures avec des filles, que dis-je : j’ai déjà couché avec des femmes mais je ne me suis jamais considérée comme bi.

ne-jurer-de-rien.jpgRefoulement ? Honte ? Peur du regard des autres ? Peut-être, preuve en est que je ne le dis jamais, lors de soirées quand l’habituel sujet débarque entre le fromage et le dessert, je ne dis rien… Je fais comme si “oui pourquoi pas, on ne sait jamais, ça doit quand même faire bizarre.” D’autres filles plus couillu (oh quel joli mot, c’est classieux tout ça) ont beau dire que oui ça leur ait déjà arrivé d’avoir une aventure homosexuelle, que je ne bouge pas les lèvres d’un poil, moi qui pourtant dès qu’on parle de bite suis loquace. Mais désolée, c’est pas ça être bi, c’est pas parce que on va essayer une perruque blonde qu’on le sera (l’art de la métaphore qui ne veut rien dire est un art difficile, appréciez !). Avoir “baisé” avec des filles “justepouressayer” ne fait pas de moi une BI.

D’une part car je sais que je n’aime pas ça. Comprenez-moi bien. Oui j’ai pris du plaisir. Mais pour moi faire l’amour avec une femme c’est comme un plat sans sel : ça passe mais il manque quelque chose (on continue dans la subtilité…) . C’est comme ça que je me suis rendue compte que j’aimais trop la bite pour pouvoir me dire “BI”. Je suis une hétéro, et rien ne peut surpasser le pouvoir de l’organe masculin en matière de plaisir pour ma part.

Néanmoins, il m’arrive de plus en plus souvent à penser avoir une relation avec une fille. Mais attention, et c’est là toute la subtilité de mon cerveau dérangé, quand je parle de relation je ne parle pas de sexe… (parce que je préfère le sexe avec les garçons, suivez un peu). Mais tomber amoureuse d’une fille ? Je me dis que pourquoi pas ? Ça serait quand même con de passer à coté de quelqu’un de bien juste car cette personne a le même sexe que moi. C’est déjà bien assez difficile de trouver quelqu’un par ces temps de crise qu’on va pas fermer la porte à une partie de la population. Et puis ça fera “tendannnce”.

Se poserait le problème de la sexualité, car une relation sans sexe ne peut pas marcher, une relation où on ne trouve pas sexuellement son compte est vouée à l’échec… Mon envie d’avoir une fille dans les bras serait donc purement tendance, une espèce de fantasme dicté par la mode comme avoir le dernier it-bag d’un créateurtropdelaballe. Je cherche encore. En attendant je regarde les filles dans les bars, lâchant parfois un “elle est quand même bonne” tout en faisant de l’œil au serveur et en me disant purement hétéro.

C’était la confession de Stiletto en direct de son hôpital psychiatrique pour grandes dérangées.

(cc) Dunechaser

Cet article est repris du site http://ladiesroom.fr/2010/01/16/il-...

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