« Lui… 1ère partie : la découverte… suite et fin »

Le 26/10/2009

Je m’avance, sans me retourner, à pas rapide dans ce parking souterrain… Je le sens, il est là, juste derrière moi. J’ai beau marcher concentrée sur mon déhanché, ne pas oublier de jouer des reins ; je suis déjà collée contre lui à l’avant de sa voiture garée là devant nous maintenant… A force de marcher dans cette allée, dans ce parking parisien ; on a fini par y arriver. Je reprends mes esprits.

image-12.pngLui vient mettre la clé dans la serrure de la porte de mon côté, j’en profite pour le frôler. Lui fait mine de rien et s’en va ouvrir de son côté. J’ouvre ma portière, lui fait pareil. On s’installe dans la voiture et même si on essaie de ne rien montrer… ça se voit ! Lui est dans le même état que moi. Je ne sais pas à quoi il pense exactement là, mais la soirée, les mots échangés parfois remplis de double sens et ce jeu, subrepticement installé, de l’attente, du temps qu’il faut prendre, des regards qui en disent long, de l’air de ne pas y toucher… font leur effet.

Nous semblons sur la même longueur d’onde. A peine assis sur notre siège, nos lèvres s’entrechoquent, se collent, se mordillent, nos langues se lient, se lèchent, s’entremêlent… J’apprécie cette manière qu’il a de me mouiller dessus, sa langue descend jusque dans mon cou et vient remonter dans mon oreille : je frémis.

Ma main saisit son crâne, ramenant sa tête vers la mienne. Ma bouche se fait plus avide, embrassant ça et là, les endroits de son visage puis rejoint ses lèvres dont ma langue humidifie les pourtours, mes dents mordillent un peu puis ma langue s’engouffre dans sa bouche afin d’aller y chercher la sienne. Sa main vient de se poser sur mon sein, il pétrit ma poitrine, essayant de se glisser dessous ma robe, je me laisse faire… Ma langue continue d’explorer sa douce, chaude, humide cavité… oui, Lui m’aspire ! Puis Lui vient d’entrer, il saisit mon mamelon, pince mon téton… Un instant je me laisse aller et… je m’arrache à ce moment de désir intense !

On est “dehors” tout de même ! Et puis attendre, c’est si bon. De toute façon, il est hors de question que je le ramène à la maison. Pas ce soir, pas le premier soir ; je veux bien moi prendre le temps. Le désir n’en sera que plus grand… Et je dois bien avouer aussi que je crois voir en cette approche la bonne manière de faire ; la solution à l’obtention de mon “Saint Graal” : un orgasme autrement qu’avec mon jouet ; ou dans ce seul souvenir devenu lointain maintenant, d’un homme y étant parvenu… Un orgasme, avec un homme… en vrai.

Je lui rappelle qu’il avait faim, lui sourit et met le moteur en route. On roule maintenant depuis un moment, on est presque arrivé au Kebab (pas glamour ça, mais c’est juste un aparté). Lui se gare en double file, on ne va pas rester, ce sera à emporter puis on ira trouver un endroit sympa, tranquille où lui pourra manger. Un dernier baiser avant de sortir de la voiture, puis on sort, lui va commander. Je reste dehors, j’allume une cigarette, lui ne tarde pas à ma rejoindre pour en faire de même et nous commençons à discuter.

Où pourrions-nous donc aller pour que lui mange ce qu’il vient de commander ? On cherche, lui n’ose pas suggérer mon domicile, tout proche… ça me plait. Comme prévu, je ne le propose pas non plus mais soudain, lui parle des quais, d’un endroit dans ma ville, juste à côté, où une partie des quais est jolie, aménagée avec des bancs, avec la Seine et de l’autre côté un parc. On décide que ce sera là. L’attente fut brève, à peine le temps de finir une cigarette et d’y ajouter quelques mots et la commande est prête.

On s’installe chacun de notre côté dans la voiture, lui pose à l’arrière son dîner puis, pas le temps d’un petit épanchement, lui ne va pas manger froid, ça démarre… La distance est courte, en 5 minutes, on est sur les quais mais pas dans la bonne ville, dans celle juste à côté… 5 de plus et on est arrivé. Je pose ma main sur sa cuisse tandis que lui s’engage sur la rampe d’accès au quai.

Tiens ! Nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée ; Moi qui pensais que ça serait tranquille. Tout de suite après la descente, une voiture garée puis personne à l’horizon mais une tente, un petit fauteuil et des cannes à pêche déposées sur les marches qui mènent à l’eau. On décide d’avancer plus loin… Plus loin… Une autre voiture est garée avant que tout au bout du quai il n’y ait une camionnette à l’arrêt. On se gare entre les deux, au milieu du quai.

On sort, chacun de notre côté, je rejoins le banc derrière, à quelques pas, tandis que lui récupère son dîner à l’arrière du véhicule. Je suis assise en tailleur, en travers du banc lorsque lui vient me retrouver. Lui s’assoit bien droit, puis dépose son dîner au bout du banc. Lui bouge, se met plus en biais ; nous sommes presque face à face désormais. Je lui précise au passage qu’il ne va pas falloir « abuser » ; que nous ne sommes pas seuls. Lui sourit et me prend la bouche goulûment… Sa langue pénètre toute entière et vient lécher de ses va-et-vient la mienne qui s’accorde à suivre le mouvement. Je me blottis contre Lui et j’oublie… Ma main vient pétrir son crâne tandis que l’autre se frayant un chemin sous son bras pour aller se saisir de son épaule. Ma bouche se détache de la sienne pour mieux la reprendre ; retournant presque aussitôt d’où elle était venue, je mordille ses lèvres à présent… Ma langue ne tarde pas à s’engouffrer avide, cherchant ce contact humide… Lui glisse sa main sous ma robe, je m’écarte…

« C’est l’heure de manger, ça va refroidir !  » Il me regarde tendrement puis se tourne récupérer son dîner.

- « Tu m’as coupé l’appétit ! »

- « Super, merci ! Sympa de savoir que je ne donne pas envie ! »

- « Mais non, c’est pas ça ! »

- « Oui, je sais…  »

Quelques frites après, la voiture garée le plus près de nous s’en va… Chouette, enfin « seuls ». Lui s’arrête de manger, s’allume une cigarette et commence à « philosopher » sur ce que nous faisons : on est comme deux adolescents… Pas faux : on joue à divers jeux, avec les mots et leur x sens, avec nos envies, nos désirs… et puis la trouille de se faire prendre… ça y ressemble, à l’adolescence. Pourtant c’est bien deux adultes de 39 ans qui reprennent « leurs ébats » sur le banc de ce quai…

Et maintenant débarrassés de quelques opportuns, c’est de plus belle que nous recommençons. Lui commence par mettre une main sur mon sein tandis que je me colle à lui, ma main glisse jusqu’à sa ceinture, compliquée de rentrer… Mmh, je vais insister. Nos langues réunies désormais se frôlent, se contournent, s’assemblent avidement, sa langue sort de ma bouche pour lécher mon menton, descendre le long de mon cou, s’arrêter dans son creux et en humidifier, en aspirer quelques parcelles de peau. Sa main est maintenant passée de l’autre coté de ma robe, lui sort mon sein, sa bouche vient le titiller, relayer par sa langue qui en trace les contours. Je saisis son crâne, appuyant sa tête encore plus fort, j’ouvre les yeux… Au loin arrive un groupe de 5 jeunes ! Je le décolle, lui relève la tête, je l’informe de cette nouvelle, on éclate de rire.

Ma main caresse sa joue, son cou, je me blottis contre Lui. Les jeunes passent, deux nous regardent, l’un sourit et nous salut, on lui répond puis à peine ont-ils avancé… que nous reprenons. Nos lèvres se rapprochent quand soudain lui fait marche arrière… Que ce passe-t-il ? C’est de son côté que le monde vient maintenant ? Non, lui me regarde, déboucle sa ceinture, je le regarde droit dans les yeux, je lui souris, il me demande si je suis gênée.

« Gênée de quoi ? J’ai « 16 ans » ce soir tout en étant une femme de mon âge, que demander de plus !  » Lui se moque un peu, disant que si, je suis gênée, et que ces quais sont trop fréquentés… Je me rapproche et commence à déposer de légers baisers sur sa joue, sur le coin de ses lèvres puis ma langue chargée d’humidité traîne « ce fluide » jusque dans son oreille, je passe une main derrière sa tête et plonge l’autre dans ce pantalon maintenant desserré.

Ma bouche se joint à ses lèvres, nos langues se lient, se délient, sortent, entrent, se lèchent, se raidissent, se cherchent, se réunissent. Mes doigts déboutonnent les boutons de son pantalon, ma main s’introduit dans son caleçon tandis que la sienne vient d’entrer sous ma robe et d’atteindre mon sein pour l’amener de nouveau à découvert et en profiter pour le lécher, le sucer. Je poursuis mon entrée et saisis maintenant son sexe tout entier, Lui relève la tête et sa bouche prend la mienne voracement. Sa main s’introduit directement vers mon entrejambe, je frémis, écarte les cuisses. Ma main plonge jusqu’à ses parties et malaxent les deux avant de remonter, redescendre, remonter, redescendre, le long de son sexe. Ses doigts courent pour se frayent un chemin derrière mon sting, pénétrant entre mes lèvres pour aller cerner, serrer, presser mon clitoris puis l’un d’eux se met à caresser, contourner, remonter… Je tombe en arrière, m’allonge sur le banc ; Lui s’empresse de venir mettre sa bouche… Stop !

Je me relève ; il est temps d’arrêter ! Lui est du même avis, on déconne là non ? On va rentrer, il va me déposer puis aller se coucher… Il est tout de même 5h… Ce qui fut dit, fut fait. On regagne rapidement la voiture et direction : chez moi…
(Non sans une dernière petite “effusion” dans la voiture, juste en bas de chez moi… Je me suis couchée seule à 6h30)

(cc) gucci girl

Cet article est repris du site http://ladiesroom.fr/2009/10/14/%c2...

Retrouvez d'autres articles sur le site : http://ladiesroom.fr/back-room/