La mariée

Le 15/03/2010

Il m’a invitée chez lui, dans sa garçonnière…

vanille.jpgUn modeste appartement dans le 13e arrondissement, niché dans un vieil immeuble. Assez sombre, mais avec une vue sur la cour assez pittoresque. Il me demande de me mettre à l’aise. J’entre dans sa chambre, une chambre presque d’adolescent.

Je le sens débarquer derrière moi. Il me retourne, détache mes cheveux et m’embrasse tendrement. Nous nous caressons, comme pour nous réchauffer en cette après-midi d’hiver. Je retrouve sa peau, tellement douce que je ne peux résister à la dénuder.

Nous atterrissons nus sur son lit. Je sens sa peau sur la mienne alors que son désir semble poindre. Mais il prend son temps et caresse chaque partie de mon corps. L’extase m’étreint, tant ses doigts, pourtant peu appuyés, sont précis sur mon corps. Il me redessine à sa guise, je suis sa poupée.

Soudain, son épieu de chair s’unit à moi. De taille modeste, il parvient tout de même à m’étreindre et me combler. Je sens d’ailleurs mes reins accompagner instinctivement ses mouvements de conquête, pour accélérer mon orgasme…

C’est alors qu’il me demande de me retourner. Je m’installe. Il saisit mes mains, prend une corde et l’enroule autour de mes poignets et de mes coudes. Ainsi liée, je ne peux plus me libérer pour me caresser éventuellement. Je suis à sa merci. C’est à la fois une sensation d’angoisse et d’excitation. Je suis sa prisonnière.

Il m’envisage ainsi et commence à me fesser. Puis, ayant instauré sur moi un contrôle absolu, il recommence sa conquête sur mon sexe offert. Le poids de sa hampe contre mon ventre et ma condition d’esclave consentante ne fait que renforcer l’orgasme qui me gagne.

Ayant ainsi explosé, il m’attache avec le reste de la corde les chevilles. M’ayant rendue ainsi immobile, il soumet mon corps à l’examen de ses doigts. Je suis liée à lui, je me donne à lui, je suis sa mariée et mon voile est une corde de chanvre blanche.

Je suis soumise, mais je ne souffre pas. Dans sa puissance magnanime, il ne veut de moi qu’une docile immobilité qui lui permet de goûter à tous mes délices. Ma peau est devenue vêtement dont la suavité du tissu ne fait que ravir ses doigts avides.

M’étant délivrée seule de mon voile, je me suis unie à sa chair pour consommer davantage notre amour. Je suis sa mariée, sa mariée conquise comme une prisonnière…

À suivre…

(cc) sissilove31

Cet article est repris du site http://ladiesroom.fr/2010/03/07/la-...

Retrouvez d'autres articles sur le site : http://ladiesroom.fr/back-room/