Mes sorties pas catholiques du mois d’avril…

Le 29/03/2010

ndlr : Pheno et Rose H vous proposent chaque mois des sorties pas catholiques sur la Back Room.

Il faut savoir qu’au premier abord, je ne suis pas de celles (ou ceux) qui écument les bars ou autres endroits socialement réputés à la recherche de LA soirée ou autre événement avéré qui saura épancher mes désirs lubriques. Ceci étant dit, c’est avec grand plaisir que j’ai accepté de partager avec vous mon agenda estampillé Back Room, pour ce début du mois d’avril. Au programme : strip-tease poétique, nu artistique, sexe sacrificiel. Rien que ça, oui.

Je commencerai donc par vous parler de cette exposition, dont les affiches jonchent les murs des couloirs du métropolitain depuis quelques jours. Le Strip-tease intégral de Ben, ça vous évoque quelque chose ? Malheureusement pour nous, parisiennes, l’exposition se tient au Musée d’art contemporain de Lyon, donc c’est râpé pour une bonne partie de déconnade autour des punchlines tant appréciées du bon vieux Ben, qui sévit depuis la bagatelle d’une cinquantaine d’années. (Ça ne nous rajeunit pas.) Jusqu’au 11 juillet, le sieur Ben joue les trublions, avec des textes mordants comme on lui connaît, où la bienséance et le politiquement correct n’auront pas leur place. Je crève d’envie d’y aller, ne serait-ce qu’à la lecture de l’antipasti gentiment offert par Second Sexe… Pour celles qui peuvent s’y rendre, n’hésitez même plus.

Dans un second temps, l’exposition “Sexe, mort et sacrifice dans la religion Mochica” se tiendra au musée du quai Branly (chouette, de retour à Paris !) jusqu’au 30 mai. Si les rites de ces lointaines tribus troglodytes vous bottent, c’est quelque peu the place to be. Les relations entre le sexe, la mort, le sacrifice vous y seront dépeintes avec une précision iconographique on-ne-peut-moins équivoque. Emmener mamie au quai Branly un dimanche ensoleillé du mois de mai pour cette exposition, ce serait comme faire prendre le métro à Nathalie Baye (joke inside). Étrange voyage.

Enfin, the last but not the least : Mange-nous, Rankin ! jusqu’au 17 avril à la A.Galerie, dans le 16e arrondissement de la capitale. Mon admiration pour ce photographe n’est plus à prouver. Provoc’, adorateur du nu, il est aussi l’investigateur de la campagne Dove pour laquelle on a crié “Enfin des vraies femmes dans les publicités !” En très grande fan de ses clichés, je vous invite à aller lorgner du côté du 16e ces deux prochaines semaines, parce que cette exposition vaut réellement le détour.

Voilà, c’est fini… Viendront par la suite des petites visites guidées de mes spots préférés, toutes villes confondues. Parce que oui, je voyage, m’sieurs dames ! Prochaine étape, donc : La Boîte à Frissons dite le Tango, plus vieux cabaret gay de la capitale.

D’ici-là, n’oubliez jamais que toute serrure a sa clé (merci Aud), comme tout pot a son couvercle. Je terminerai sur cet adage bien médiocre, et vous souhaite bien du plaisir. Et je pèse mes mots.

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