François - 1

Le 22/10/2009

Alexandre, mon cher comte de mari, a un frère cadet du nom de François. Lorsque je connus mon mari, lors d’un rallye, j’avais tout d’abord des vues sur ce jeune homme qui avait les yeux noirs. Il avait un regard hypnotisant qui me troubla de suite. Je me mis tout de suite à être fascinée par ce personnage. Le destin a voulu qu’il soit déjà promis à l’époque à mon amie Maÿlis de Rohan. Nous nous croisons donc durant les repas familiaux chez les Cibrune, de manière très courtoise.

image-14.pngPourtant, le jour de mon mariage avec Alexandre, je sus alors ses sentiments pour moi. J’étais dans le jardin du château de Rambouillet et je voulais quelque peu m’isoler pour me donner du répit après le cocktail. François me surprit dans ma méditation :

- Évangéline, je vous cherchais. Je dois m’entretenir avec vous d’un point gênant…

- Qu’avez-vous donc, François ?

- Il se trouve, charmante belle-sœur, qu’avant que vous ne consommiez votre mariage avec Alexandre, j’aurais deux requêtes à faire auprès de vous…

- Je vous écoute.

- Le soir de ce rallye, je savais que ce n’était pas Alexandre que vous convoitiez… J’ignore encore si vous avez quelque sentiment pour moi…

- Mais enfin, François, c’est inconvenant ! Je viens de m’unir à Alexandre pour le meilleur et pour le pire, et vous-même vous êtes récemment marié…

- Il en est ainsi, Évangéline. Lors de nos rapports avec Maÿlis, c’est votre corps blanc que je voudrais embrasser. Alors acceptez mes deux requêtes, sans quoi ma vie ne me servirait à rien…

Troublée par ces paroles, je sens mon corps s’embraser…

- Évangéline, laissez-moi d’abord prendre un baiser de votre bouche…

Ma raison me dit que c’est une folie, mais je ne peux m’empêcher de pencher ma tête et d’entr’ouvrir mes lèvres pour accueillir le souffle de François. Lorsque nos lèvres se joignirent, j’eus l’impression de mourir de plaisir. Sa bouche était tendre et épousait parfaitement la mienne. J’eus un grand sourire…

- Et la deuxième requête, François ?

- Je voudrais embrasser vos seins blancs et vierges de toute caresse… Alexandre et vos enfants auront bientôt le loisir de les apprécier en temps voulu, mais rien que de les imaginer pointer sous votre robe me rend fou de désir…

C’est là que je pris conscience de l’incongruité de la situation. Je n’eus d’autre solution que de m’enfuir et de laisser François, coi, dans ce coin de jardin… J’avisais Alexandre que je cherchais un boudoir plus discret que notre appartement pour tenir un salon de lecture. Alexandre ne se douta pas encore de la véritable raison de ma requête.

- Vanille chérie, pourquoi n’en parles-tu pas à François, tu sais bien qu’il est dans l’immobilier…

Je téléphonai alors à mon beau-frère pour lui demander s’il avait quelque appartement luxueux et discret à me proposer pour mon salon… Justement, il avait sous la main un trois pièces dans un immeuble de l’avenue de Breteuil… Le jour de la visite, je fus séduite par ce splendide appartement dans un immeuble sans histoires. Mais je sentis François plus tendu qu’à l’accoutumée…

- Dites-moi, Évangéline, ce qui vous motive réellement dans le choix de cet appartement…

- Comme je vous l’ai dit, François, je souhaite établir un salon de lecture avec mes amies.

- Curieux, je ne crois pas à cette raison. Vous auriez forcément averti Maÿlis de ce salon, or ce n’est pas la cas…

Je rougis devant les insinuations de François. Aurait-il deviné la vérité ?

- Je devine à votre attitude récente, Évangéline, que vous fréquentez. Cet appartement serait effectivement plus discret pour vos ébats à l’insu d’Alexandre… Je vous propose une chose, Évangéline : je vous offre cet appartement, vous y venez avec qui vous voulez, à condition qu’à mon tour, je devienne votre amant…

À suivre…

(cc) jolengs

Cet article est repris du site http://ladiesroom.fr/2009/10/12/fra...

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