Le bondage : plaisir des sens et de la mise en scène
Le 14/10/2009
J’avais déjà fait un petit clin d’œil sur le bondage dans l’article sur “Alain Deljarrie”. J’ai envie aujourd’hui de vous faire partager ce qu’est “le bondage“.
Le bondage (to bind) est une pratique sexuelle qui consiste à entraver son partenaire, donc de le soumettre physiquement, dans des positions qui peuvent aller des plus simples aux plus complexes. Cela signifie contraindre le corps dans sa totalité ou en partie, généralement à l’aide de cordes ou toutes sortes de ficelles.
Évidemment, la victime (en l’occurrence la femme) doit être consentante et se laisser aller à la pratique avec confiance. C’est une des pratiques sexuelles d’aboutir au plaisir maximum. Le temps nécessaire pour composer le bondage est aussi un allié de la sensualité, pour faire monter le désir. La partenaire a besoin de ce jeu “sexomasosensuel” pour atteindre le parxysme de son plaisir personnel. Le complice jubile, il devient le maître face à sa victime, il éprouve lui aussi un plaisir grandissant en construisant ses nœuds et en réalisant la mise en scène. Tout ceci en limitant la souffrance à la demande de la ligotée.
Je découvre en même temps que vous cette pratique. On pourrait penser que ce n’est pas loin du sado-masochisme. Mais il y a là, à mon humble avis, une sorte d’art érotique, puisque ce n’est pas la douleur excessive qui est le but, mais plutôt l’attente, l’impatience de se livrer, d’être délivrée ensuite pour une union des plus jouissives…
C’est quelque chose qui m’attire… En effet, j’aime qu’il y ait dans les relations sexuelles un peu de violence. Ça me fait monter au plafond, et mon copain adore me voir dans cet état. Il m’a déjà attachée les poignets aux montants du lit, étranglée avec une cravate, ou bandé les yeux… Je me sens soumise, et j’aime me sentir soumise ! Il me fait crier de plaisir et ne s’arrête pas quand je le lui demande. Je suis à LUI…
Revenons au bondage, sinon je sens que je ne vais pas tarder à lui sauter dessus ! Au Japon, la pratique du bondage se décline sous le nom de Shibari ou Kinbaku ; elle fait partie d’une tradition à la fois historique et artistique. En plus d’un éveil sensoriel, les positions obtenues participent à une véritable recherche esthétique.
On peut utiliser pour pimenter le jeu, des menottes, des colliers d’animaux, des chaines. Pour améliorer aussi la mise en scène et y ajouter une pointe de beauté féline, un loup, un masque de chat ou de tigresse, dessous en latex et draps en vinyle, ou encore des pinces à sein…
Les sensations éprouvées lorsqu’on est attaché peuvent être particulièrement intenses : ne pas être entièrement maître de ses mouvements, confier à son partenaire les clés de son plaisir et se laisser guider pour découvrir un plaisir différent et troublant… On peut recourir à un loup pour priver son partenaire du sens de la vue afin qu’il puisse se concentrer sur le toucher ou le goût, pour exacerber ses sensations et qu’il puisse partir différemment à la conquête de votre corps.
Bien, voici une pratique qui me remue les sens. Lorsque je me relis, j’ai envie… J’ai envie de jouer, de me soumettre à mon amour et de lui proposer un dîner aux chandelles pour commencer… Je m’habillerai en soubrette à mini jupe, avec des collants résilles… Je sens que je vais tout de suite me mettre au boulot, et je vous en dirai des nouvelles !
(cc)Valeria H
Cet article est repris du site http://ladiesroom.fr/2009/10/07/que...
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