Arachnée…(Inside Man II (fin))

Le 12/10/2009

Précédemment : Inside Man

Elle respire vite et je sens mon sexe durcir au rythme de ses petits soupirs. Je la regarde. Elle est exactement ce que je veux. L’amour dans la peau, le diable au corps.

toile d’araignéeJe plonge mes yeux noirs dans les siens. Je souris. Je sais exactement ce que provoque mon visage sur les filles en général. Excitation. Mais là, je me sens tellement dominé que je doute. Elle a les yeux mi-clos, la bordure de ses cils me laisse entrevoir ses pupilles scruteuses.

Je me reprends un peu, arrêter de penser putain ! Je l’enlace délicatement et je commence à caresser ses tétons… Ils sont tous petits. Tout durs. Je souris en coin quand je me penche sur elle pour aller les malmener un peu du bout des dents. Elle se tend, elle aime ça. Oui… Un peu rassuré, je me sens moins naze.

C’est à ce moment qu’elle choisit son mode de torture. Ses doigts descendent comme les pattes d’une araignée sur mon torse et mes côtes : vifs, légers, précis. Je continue mon exploration un peu plus bas, fait le tour de son nombril avec ma langue, je ne m’en lasserais jamais je crois de son nombril, parce qu’il devient le mien à cet instant précis. Recherche méthodique du nombrilisme depuis qu’elle a tué toutes mes certitudes d’un regard profond. J’ai trouvé plus fort que moi.

Ton ventre est vraiment tout petit… enfin, plat quoi. C’est beau.

Mais je suis con ou quoi ? Je suis entrain de lui parler de son bide ? Je suis là, la queue raide comme la justice, et je dis un truc aussi débile ? Moi ? Elle doit se demander ce qu’elle fout là.

Sans oser regarder si elle lève les yeux au ciel pour gueuler silencieusement son ennui, je pose mes lèvres sur la dentelle qui cache ce que je convoite depuis environ… Ta gueule connard !

J’attrape son jeans par la taille, et le descends sans peine le long de ses jambes. J’ai fait ça un peu violemment, histoire de me sentir un peu moins soumis. Pourtant je suis rattrapé par ce qu’elle m’inspire. Sa peau est pratiquement transparente. Et douce. Et fine. Je la caresse des chevilles jusqu’en haut des ses genoux. Elle tremble. Je la chatouille. Elle est tellement moins intimidante… Penser à arrêter de sourire comme un débile à chaque ”victoire” serait pas trop mal non plus.

Elle s’en fout. Elle a les yeux fermés. Je glisse deux doigts entre sa peau et son string. Elle mouille. Je relève un peu sa cuisse, je continue ma partition sur sa peau, et je goûte à ce qui me fait tant envie. Elle est humide, chaude, j’aime tout ce qui vient d’elle, tout ce qui est elle. Je laisse ma langue voguer sur la chose la plus douce qu’elle ait pu rencontrer, quand j’entends :

Fais-moi l’amour” dans un souffle.

Je remonte d’un coup et plaque mon sexe sur le sien, j’ai envie de m’imprégner d’elle. Sans aide, je la pénètre doucement, je ne veux pas lui faire mal. Elle s’offre sans tricher là, je le vois.

Je suis au-dessus d’elle, elle respire au rythme de mes à-coups. Je ne résiste pas à son corps, j’ai envie de taper plus loin, je dois retenir ma violence. Mais elle m’accompagne, elle me soulève quand je me retire un peu. Il ne m’en fallait pas tant.

Elle passe sa langue dans mon oreille, une décharge de plaisir me traverse et je sens son vagin se contracter sur ma queue. Elle me rend dingue avec ses cris longs. J’ai envie de la marquer, je veux être en elle encore plus qu’à cet instant-là. Je décharge tout avec un plaisir salace et pur bonheur d’avoir possédé son corps.

Elle se blottit encore plus fort contre moi. Je fonds. Toute perversité me quitte. Je sais que je l’ai. Mais j’ai envie de la garder. Pas forcément qu’au pieu.

Elle a son visage dans mon cou. Je me hisse pour regarder ses yeux. Ils sont écarquillés. Elle pleure.

Pas dérouté. Je sais que je la tiens. Je sais qui elle est maintenant. J’embrasse l’eau de ses joues. Mes mains se pressent contre sa peau.

” Maintenant que tu es là, tu ne pars plus, je te garde avec moi…”. Je sens, j’entends son petit cœur à travers les os, les miens, les siens.

Jamais été plus sûr de moi qu’avec cette phrase. Elle est à moi. C’est tout.

Cet article est repris du site http://ladiesroom.fr/2009/09/29/ara...

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