Compagnon de sexouilllage : mini-guide

Le 28/10/2010

Heureuse/pas heureuse…la question qui peut passer par la tête de tous ces mâles, quoique simule/simule pas doit probablement figurer dans le Top 3. La réponse, ils l’auront… ou pas. Car oui, nous on peut se payer le luxe de dire, « oh oui, oh oui continue ! » (avec un peu de conviction hein), sans que ne soit écrit l’inverse sur notre front. Oui, nous avons l’art de faire passer notre dentiste « mais-non-ça-fera-pas-mal » pour Chantal Goya.

mayafeels.jpgTout ça dépend de votre compagnon de sexouillage du moment. Les uns vous satisferont et vous en redemanderez la langue frôlant le parquet, les autres ben vous leur direz : oh oui oh oui ! Tout ça c’est bien, mais encore faut-il reconnaître le potentiel quand il se présente, voir les signes avant-coureurs qui vous feront vous dire le lendemain : « cernes aux yeux, mais feu au cul ». La tigresse chevronnée devra donc se munir d’un bon radar pour choisir ses proies avec minutie.

Différents cas existent :

Cas N°1 : Le modèle lapereau

Oui je sais, un peu de chair fraîche, ça revigore, ça donne des allures de cougar avant l’âge, mais non. Jeune ça va, trop jeune bonjour les dégâts.

Comment le reconnaître ?

Jus d’extrait de kikoulol, génération textotage à mort, ça tente d’allumer un mini feu de camp, mais voilà, ça a encore du lait qui sort du nez et c’est pas super dégourdi.

Qu’en faire ?

Si vous en voulez vraiment parce que bon, jeune, mais plein de potentiel, comme des fesses taille pomme golden bien juteuse, jouez la maman lapine qui doit tenir le navire à flot et qui, si elle y arrive, peut-être, elle aura une mini jouissance. Ha ben oui, un lapereau, c’est du 10 minutes douche comprise (avec chaussettes s’il est classe). Oui madame.

Cas N°2 : le modèle casse-couille psychorigide

On ne s’en rend compte qu’après coup (sans mauvais jeu de mots) mais être casse-couille psychorigide est tout un art, et demande beaucoup de travail.

Comment le reconnaître ?

Celui-là aura tout ce qu’il faut pour plaire au premier abord. Beau, grand, pas hyper cultivé, mais assez pour parler 2 secondes avant de prendre la direction du baisodrome. « Bonjour ça va ? T’as assez de capotes ? » étant une conversation on-ne-peut-plus suffisante pour un FF. Celui que vous vouliez relayer au PQR* se révèle parfait dans son domaine, mais malheureusement a des petits défauts comme vouloir de vous bébé, maison, labrador, que vous sachiez faire le pot-au-feu comme môman à qui il emmène encore ses draps à laver et que vous arrêtiez de travailler. *Plan Cul Régulier

Qu’en faire ?

Pas de miracle. Ce modèle-là, faut lui secouer les nouilles, pour qu’il comprenne que non, vous ne réussissez pas le pot au feu comme môman, mais que vous maîtrisez la branlette comme personne. Montrez lui 2 ou 3 gods oubliés par inadvertance sur l’étagère bien en évidence face au lit, il ne devrait pas tarder à jouer les vierges effarouchées et partir la queue entre les pattes, vous jugeant indigne de porter sa progéniture. Ouf !

Cas n°3 : le modèle gymnaste refoulé

« Papa, maman je veux faire de la gymnastique » ce à quoi son père répondit « nan, j’veux qu’tu fais flic comme papa. » Une vocation étouffée dans l’œuf qui marquera à vie un petit d’homme.

Comment le reconnaître ?

Il a la finesse d’un fan du PSG mais vous vous en foutez royal, car au lit, c’est le pied, le panard, THE grand kiff. Sauf que bon, n’ayant pas eu d’éducation gymnastiquienne, notre ami se voit inventer des figures que seul Candeloro oserait. « Oh vas-y mets ton pied sur le lustre, moi je passe en dessous et… » et voilà un twister version Marc Dorcel.

Qu’en faire ?

Tentez 2 ou 3 figures avec lui, plus si vous vous sentez d’humeur acrobatique, sinon, prétextez une foulure du péricardien-claviculaire gauche et que votre ostéo vous a dit de pas faire de mouvements inhabituels. Au final, il jouera à twister tout seul, un coup au-dessus, un coup en-dessous, avec un coup son visage face à vous, un autre… sa lune. Conseil : préférez le sol pour éviter de devoir investir dans une nouvelle literie.

Cas n°4 : Le modèle ponito

Calme, attentionné, gentil, cultivé, il a tout du parfait candidat. Pas super beau, mais avec énormément de charme, il vous plaît assez pour l’attirer dans vos filets.

Comment le reconnaître ?

Lui, vous lance des regards qui crient Zouiiip, vous, vous fondez, le charme opère. Mais voilà, arrivés à la partie de frotti-frotta, vous tenez l’engin en main et là, c’est le drame. Vous remerciez Dieu d’avoir créé la nuit pour éviter que ponito ne voit vos yeux écarquillés. On dit que sans les voir, les choses que l’on touche paraissent plus grandes que la réalité. Une fois que ponito vous aura titillé les amygdales et ouverte en deux comme une figue trop mûre, vous aurez compris que c’est une légende urbaine. Et comme dresser le pied de biche demande beaucoup de sang, il s’endort vite et ronfle.

Qu’en faire ?

Là encore laissez la chance au produit. Achetez des boules Quiès, faites-lui comprendre que les démonte-pneus, c’est sympa, faut un temps d’adaptation, mais qu’après ça passera comme un lettre à la poste. Enfin comme un Coliposte XXL quoi.

Bon ou moins bon, chaque rencontre, d’une nuit ou plus si affinités, est source d’instruction. Les premiers instants sont toujours de vraies pépites, certes, pas faciles à développer lors d’un repas de famille ou à raconter à vos petits enfants, mais chacune a sa dose de surprises (bonne, moins bonne… ou douloureuse, erk). En un mot, pour être heureuse, savoir s’adapter pour savoir profiter.

(cc)  Alex Dram

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