What’s Hot # 3 : scènes cultes de film non-cul
Le 07/10/2009
Du sexe, du sexe et encore du sexe !
Pour en voir dans les films, il y a les films érotiques comme ceux qui passaient quand j’étais jeune sur M6 le dimanche soir… en général ça donnait ceci :
« Oh, oui mon chéri, c’est bon, hum, hum, hum ! » et à l’image on voyait alors la naissance d’un sein voilé d’une nuisette en satin, avec en arrière fond le crépitement d’une cheminée, tout cela enveloppé dans une image tamisée-floutée… sympa quand on a 14 ans et que l’on veut épater la galerie en assurant qu’on a vu un film interdit au moins de 18 ans ! Mais avec les années, ce n’est plus assez éprouvant !
Ensuite, il y a les films hard, les pornos, comme ceux qui passent sur Canal +, les premiers samedis du mois… Si on aime voir deux olives s’entrechoquer mollement au fond de son verre, ça passe mais en réalité, ce sont bien souvent des films réalisés par des hommes à destination d’un public masculin… Du coup vous avez de façon quasi systématique la combinaison gagnante du : ticketdemetro-seinsarchirefaits-blondeplatine-fellation-pénétrationdanstouslestrous-éjaculationfacialelonguedurée. Je pense qu’on peut mieux faire.
Personnellement, je préfère une belle scène érotique d’un film non-classé comme étant du genre à une enfilade de plans séquences sur une table de billard avec gros plans sur les trous, les queues et les boules.
L’avantage de ces scènes c’est qu’elles ne sont pas « violentes », pas interdites au moins de 18 ans, et puis qu’elles peuvent être parfois bien plus excitantes car elles laissent une place à l’imaginaire.
Voici donc une petite sélection de scènes hot cultes dans des films non-cul, que vous pourrez regarder sans avoir à culpabiliser de mater un film X !
Le dernier Tango à Paris de Bernado Bertolucci
Un homme désespéré par le suicide de sa femme, noie son chagrin dans une relation charnelle avec une jeune parisienne. A sa sortie , en 1973, ce film fit scandale… On y retrouve Marlon Brando, plus très jeune mais toujours charmant.
LA scène : Marlon Brando use de beurre pour sodomiser sa partenaire, Maria Schneider… depuis, je ne cuisine plus au beurre de la même façon : j’aime pas quand il est trop dur à la sortie du réfrigérateur !
L’Amant de Jean Jacques Annaud
Ce film est l’adaptation cinématographique réalisée en 1992 par Jean-Jacques Annaud, du livre éponyme de Marguerite Duras.
L’histoire raconte la découverte amoureuse de la sensualité et de la sexualité d’une jeune fille blanche de 16 ans avec un homme chinois bien plus âgé qu’elle, tout cela dans le décor du Vietnam des années 50.
Jeanne March occupe le rôle de la jeune fille et le magnifique chinois est joué par Tony Leung Ka Fai (que j’en apprendrai bien des choses avec lui, moi aussi !).
Rien que par le grain de l’image, je trouve que ce film détient une charge érotique énorme mais ma scène la plus chaude est celle où Jeanne March découvre le sexe de son amant : sans le voir réellement, je connais l’odeur et la douceur de ce sexe, un délice !
Bound des frères Wachowski (Matrix, V pour Vendetta…)
Il raconte l’histoire de deux femmes, voisines au début de l’histoire, dont les destins se lient pour dérober l’argent de la pègre. L’une a un physique de baroudeuse tandis que l’autre est un mélange langoureux entre Dita von Teese et Marylin Monroe.
Personnellement, n’ayant pas un brin de lesbianisme en moi, je n’aime pas du tout les scènes saphiques dans les films classés X mais là, je dois avouer que la première scène de rencontre physique des deux voisines m’a plu : tout en pudeur, elle est on ne peut plus explicite et très érotique… j’en ai oublié qu’il s’agissait de deux femmes !
Sliver de Philip Noyce
A l’époque, Sharon Stone avait fait couler beaucoup, beaucoup d’encre avec Basic Instinct, notamment avec son absence de culotte dans une des scènes qui avait dû faire exploser la touche pause de nombreux magnétoscopes.
Sliver raconte l’histoire d’une jeune femme qui emménage dans un immeuble de haut standing, l’appartement qu’elle occupe était celui d’une jeune femme décédée dans des conditions tragiques… Sharon Stone fait la connaissance avec le propriétaire de l’immeuble qui a un secret : c’est un voyeur et il a installé des caméras dans chaque appartement.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, la scène que je trouve la plus érotique n’est pas celle où William Baldwin la prend en appui sur la grosse colonne de son appartement mais, celle de la salle de sport : le temps s’arrête sur la main qui touche le corps au travers du tissu du vêtement.
La guerre du feu de Jean Jacques Annaud
Encore un film de Jean-Jacques Annaud… Serait-il un réalisateur refoulé de films érotiques ? Bon, l’histoire ne présage rien d’érotique du tout : à l’époque de nos ancêtres, aux alentours des homo erectus et du début des sapiens, des tribus se croisent, se confrontent, s’affrontent autour du feu… Aujourd’hui on court après le temps et l’argent, à l’époque c’était après le mammouth et le feu.
C’est le premier film que j’ai vu avec des scènes hot… donc ça laisse un souvenir !Il y a d’abord la scène du début où un mâle vient prendre de façon très animale une femelle sur le bord de la rivière… ça donne grosso modo : « Oh, un cul féminin, oh, je vais me la prendre »…. sans aucun préliminaire ni aucune manière ! Hop ! L’affaire est faite !Puis, il y a la scène dans laquelle un des mâles héros de l’histoire rencontre une jeune femme d’une tribu plus « évoluée », cette dernière lui fait découvrir l’amour « par devant » tout en douceur à l’abri d’un rocher.
Allez les filles : filez à votre vidéo-club le plus proche et faites-vous plaisir !
Cet article est repris du site http://ladiesroom.fr/2009/08/31/wha...
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