Un soir magique aux couleurs de sensualité !

Le 07/10/2009

Un soir de cafard, je déambulais dans les rues de Marseille. Plus particulièrement vers le quartier de l’Opéra. C’est un quartier (si l’on connait Marseille) qui a une chaleureuse réputation, pour ne pas employer “sexuellement chaude“. Chaque petite rue qui tourne autour de ce grand Opéra est pourvue de bars à hôtesses. Des créatures charmantes et bandantes, les seins bien remontés, la mini jupe (à vous faire manger votre mouchoir rempli de sueur), marchent la tête haute presque nues. Ces rues sont remplies de couleur vives, comme à ”Las Vegas” pour appâter le client ! Chacune de ces femmes a son poste : soit hôtesse, soit rabatteuse.

soir-magique.jpgCette nuit, je me sentais bien seule. J’avais envie de me saouler jusqu’au petit matin. Mon compagnon m’avait délaissée à cause d’une dispute. Je me promenais donc par ci, par là, observant leur manège. Soudain, j’ai eu une envie irrésistible de rentrer dans l’un de ces bars, pour les observer de plus près. Il faut vous dire que j’étais déjà bien imbibée d’alcool.

Pour la première fois de ma vie, j’allais oser mettre les pieds dans ces lieux malfamés où tous les délices sont permis. Je rentrais dans l’un de ceux qui me paraissaient le plus attrayant, surtout que la jeune fille qui était postée devant la porte, l’une des plus jolies, me fit un grand sourire alléchant : “viens rentre, belle jeune femme” ; ” Tu es chinoise ou tu viens d’un pays asiatique, n’est-ce pas ?” “Tes cheveux sont longs et soyeux, viens ne sois pas timide”. “Si tu veux nous nous assiérons devant le bar. Je t’offre une coupe !”

Oh, si vous saviez l’impact que produisit cette femme sur moi. Je me suis sentie attirée par cette odeur sucrée, de sueur, et aussi de tabac sur ses vêtements. Elle était habillée seulement d’une robe noire très courte. De ses collants résilles, derrière la jambe glissait une longue ligne noire. Ce qui rendait sa jambe, je l’avoue, encore plus excitante… Trop pour moi ! J’avais déjà envie d’elle ! Je ne sais pas si j’aime les femmes, en tout cas, celle-ci m’attirait comme un aimant.

J’étais prise dans son filet et elle devait s ‘en douter. Je devenais sa proie. Chaque fois qu’elle m’effleurait, je tremblais d’un désir ardent. Je me sentais un peu timide pour oser lui offrir de choisir une table, pour être plus tranquilles. Comme par miracle, ce fut elle qui me le proposa ! Merci le hasard, merci…

Je ne me suis pas posée de questions, j’avais envie d’essayer… Surtout qu’elle ne me cachait pas non plus son envie… Assises devant la table, nos corps se frôlaient, elle me faisait du pied ; je fis de même : j’ai dit “Patron, une bouteille s’il vous plaît“. “Laisse” me dit-elle, c ‘est pour moi ! Elle avait un joli accent du midi avec une pointe de vulgarité, qui rajoutait à son charme. On se mit à causer comme si nous nous connaissions depuis toujours. Elle se rapprochait de plus en plus de moi, jusqu’au moment où elle m’embrassa sur la bouche ! Ce fut un instant inoubliable !

La conversation continuant, elle laissa glisser sa main sous ma robe. J’étais habillée d’une simple robe noire très courte, des collants à carreaux rouges, des jambières de la même couleur que ma robe, pas de culotte évidemment et des chaussures à talons qui n’en finissaient plus. Aussitôt vides, elle s’empressait de remplir nos verres, et ce tout au long de la soirée ! Ça y est, j’étais perdue dans les filets de cette jolie fille qui m’émoustillait de plus en plus.

Je touchais ses seins, glissais ma main sous sa jupe, nous n’arrêtions plus de nous embrasser, de nous toucher de nous peloter ! “Tes seins sont beaux et fermes, tu me plais beaucoup. J’aimerais te ramener chez moi” me dit-elle pour que nous dormions ensemble…

Je devenais complètement folle, les gens nous regardaient, et ça avait le don de m’exciter à mort. J’étais mouillée d’envie, je transpirais de tout mon corps ! Elle fit passer un doigt avec douceur entre mes fesses, je ne savais plus où j’étais. Je fis la même chose (drôle de réaction…..) J’eus envie de la sodomiser ! Elle poussait de petits soupirs, pour me faire comprendre de continuer. Ce que je fis. Nous étions là toutes les deux à nous chasper (expression marseillaise) comme si nous n’avions plus fait l’amour depuis des mois “Viens, lui dis-je, viens, partons…” J’avais tellement envie de me jeter sur elle, telle une lionne en chaleur !

Ok, ma puce on ne va pas tarder. Laisse-moi régler la note, reprenons nos esprits. La nuit ne fait que commencer…

Ce fut pour moi une expérience mémorable,voire inoubliable ! A l’heure d’aujourd’hui, j’y pense encore avec délices…

(cc) Tammy Manet

Cet article est repris du site http://ladiesroom.fr/2009/09/04/un-...

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