Sexe et Nostalgie 1/2
Le 04/10/2010
Récemment, j’ai beaucoup repensé à lui. Peut-être parce que je l’avais recroisé. Peut-être parce qu’il a fait allusion à notre passé. A force de finir mes soirées chez lui, ça avait fini par arriver. Par la suite, je ne pouvais pas dormir dans son appartement sans faire nuit blanche. Et aujourd’hui, je dois bien avouer que ça me manque.
C’était il y a à peu près six ou sept mois. J’allai toujours au même bar (en fait ça n’a pas changé). Je l’ai rencontré par le biais d’une amie. Il était bien plus âgé que moi, mais on s’est tout de suite bien entendus. Très vite, je suis devenue celle de qui il était le plus proche. Il m’envoyait constamment des sms, louait mes talents, me faisait bien plus confiance qu’à l’amie qui nous avait présentés. J’ai d’abord pris ça sur le ton de l’amitié.
Et puis, même si notre point de chute était souvent son appartement, nous nous y retrouvions tous. De sorte que nous n’étions jamais seuls. Je ne dis pas que l’idée ne m’a pas effleurée, je ne le pensais juste pas intéressé (peut-être que la différence d’âge m’aveuglait), et je ne l’étais pas plus que ça (du moins, je le croyais). Ce sont le genre de choses qui arrivent plutôt d’un coup, sans prévenir. Et puis un soir. Il n’y eut que moi, et ma meilleure amie (plus précisément, la femme que j’aime, déjà évoquée dans un autre article). A force de discuter, de se provoquer mutuellement, on en venait à envisager la chose sur le ton de la plaisanterie : “Je pourrais carrément coucher avec vous deux.”
Cette phrase, il l’a mise à exécution un peu plus tard, lorsqu’on est partis se coucher. Ses mains sont vite venues caresser le corps de mon amie pour d’alléchants préliminaires. J’ai d’abord regardé, et vite participé. J’ai découvert beaucoup de choses cette nuit-là. D’abord, qu’il a des doigts merveilleux et qu’il sait s’en servir. Ensuite, que la sodomie est une pratique qui m’excite carrément.
Mais, j’ai aimé plus encore l’étreinte partagée avec mon amie. Sentir ses doigts et sa langue fut un délice. Lui procurer les mêmes sensations aussi. Passer à l’acte avec elle ne fut que pure extase. Après un bon moment, on a finit par se coucher vraiment. Ou plutôt, mon amie a pu dormir. Pas moi. C’était déjà le petit matin, et il n’en avait pas fini avec moi. Une fois de plus, j’ai succombé sous ses caresses. Une fois de plus, j’ai apprécié chaque minute de ce mélange de douceur et de violence qui m’excite tellement lorsqu’il s’empare de moi.
Après cela, j’ai enfin pu m’endormir, pleine de sueur et d’extase. Ce n’était que le début, mais aujourd’hui quand je m’en rappelle, c’est cette manière qu’il avait de me baiser qui me manque. Ça, et rien d’autre.
(cc) exoskull
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