Le réveil

Le 04/10/2010

Au réveil, ce matin, j’entendis comme à l’accoutumée Alexandre prendre sa douche. C’est ce qui me réveille tous les matins. Je sais alors qu’il est 7h05 et que je dois me vêtir d’un déshabillé pour lui préparer son petit-déjeuner. C’est un rituel instauré au début de notre mariage. Je ne dois entraver en rien son timing pour aller en réunion.

le-reveil.jpgSauf que nous étions samedi matin. Et qu’il n’avait pas de réunion. Par conséquent, je n’avais pas à me lever de si bon matin pour le voir s’empresser à quitter l’appartement. Malgré tout, j’avais envie de me lever. Non pas pour m’affairer en cuisine, mais surprendre mon mari dans son rituel. Je me glissai à pas de chat jusqu’à la salle de bains. La porte était entrouverte, et à travers la porte vitrée de la cabine de douche, je voyais le plus beau des spectacles : le corps de mon mari dans toute sa vérité, ce corps qu’il m’interdit de regarder de la manière la plus crue.

Me rapprochant discrètement de la cabine, j’entendis ses soupirs qui se mirent à se saccader. À qui pensait-il quand il caressait cette hampe matinale, avec quel corps pensait-il s’unir à ce moment présent ? À la fois jalouse et, disons-le, émoustillée, je défis mon déshabillé, enlevai ma nuisette pour me retrouver en tenue d’Ève devant la cabine de douche. Je me regardai ainsi dans la psyché : je me trouvai désirable, mais quid d’Alexandre ?

Je me décidai à entrer dans la cabine de douche. Alexandre, surpris de mon audace, fit un mouvement de recul et lâcha la pomme de douche. Je la récupérai par terre et la passai sur mes seins en regardant mon mari dans les yeux. L’eau était à la température idéale, mais cela ne pouvait empêcher mes tétons de s’éveiller. Mon corps se tendait sous les perles d’eau qui venaient l’éclairer.

Alexandre se rapprocha de moi et reprit la pomme de douche. Tout en m’embrassant, il plaça la pomme entre mes cuisses, le jet dirigé vers mon sexe. Il réduit quelque peu la force du jet, et cette intrusion dans mon intimité eut comme effet de me faire creuser les reins. Nous nous caressons mutuellement de la sorte, chacun buvant sur le corps de l’autre ces perles aquatiques, comme pour épancher cette soif que l’on nomme désir.

Alexandre coupa soudain le jet. Il me fit me retourner, flatta ma croupe et me fit me cambrer. Je sentis son sexe gonflé glisser entre mes fesses, hésitant sur le plaisir qu’il aimerait nous voir prendre. Taquinant tour à tour mon clitoris et mon anus, son sexe me rendit folle. C’est moi donc qui pris la décision de lui présenter mon anus. Il ne se fit pas prier et écarta mes fesses.

Puis une douleur vive s’empara de mes reins quand il prit possession de mon corps. Cette douleur se mua en chaleur dévorante à mesure que les coups de reins d’Alexandre se firent de plus en plus amplifiés. Perdant le contrôle, il me fessa, comme pour manifester l’excitation que lui provoquait cette situation. Me caressant le clitoris dans le même temps, la chaleur qui s’empara de mon corps fut dévorante, si bien que je poussai un cri au climax. Puis la semence d’Alexandre se répandit dans mes entrailles.

Repus l’un de l’autre, nous nous embrassâmes tendrement, profitant de cette journée de repos qui s’ouvrait à nous pour nous redécouvrir…

(cc) John Carleton

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