Se faire baiser… ou découper en rondelles ?
Le 06/10/2009
Cet article m’a été inspiré par les aventures croustillantes de Lolipop. Celles-ci m’ont remise en mémoire quelques unes de mes imprudences passées !
Lolipop écrit, entre autres, cette phrase qui me parle comme si je l’avais moi-même écrite auparavant : « Je ne suis plus apte à réfléchir, je n’ai qu’une idée en tête : le plaisir que cet homme pourrait me procurer. »
L’attirance mystérieuse pour un parfait inconnu, cette attirance qui fonctionne comme un aimant… je connais ! A croire que quand ça « nous chatouille » là en-dessous, on est prête à faire toutes les bêtises, et à commettre toutes les imprudences !
Son récit, et particulièrement la phrase ci-dessus, me ramène huit ou neuf ans en arrière, où j’ai fait l’une des expériences les plus invraisemblables de ma - pourtant longue - carrière sexuelle. C’est comme ça que je me suis retrouvée à suivre la voiture d’un homme dont j’avais fait la connaissance, autour d’un verre, une demi-heure plus tôt. Un inconnu que j’ai suivi en voiture sans me poser de questions, en toute imprudence ( et en toute impudence aussi, d’ailleurs !) empruntant des chemins escarpés, et me retrouvant dans un bled où Jésus-Christ n’a probablement jamais mis les pieds. Sans avoir aucune idée de l’endroit où je me trouvais, quand mon inconnu s’est arrêté, et que j’ai garé ma jeep près de sa voiture, face à une villa ancienne au charme désuet.
Je me souviens avoir suivi cet homme comme une automate. Comme si ma volonté n’existait plus ! Comme si plus rien ne comptait, que mon univers se résumait à ce qui allait se passer maintenant ! Le temps paraissait suspendu, j’avançais comme dans un monde flou, irréel. Rien d’autre ne comptait que ce destin vers lequel j’étais attirée comme un aimant !
Dans la chambre (je ne me souviens plus du trajet depuis le gravier sur lequel nous nous sommes garés, comme si j’avais été transportée là comme par lévitation), nous nous sommes déshabillés en silence. Mon inconnu s’est couché sur le dos, sa belle queue bien dressée, et je me suis mise à califourchon sur lui. Au moment où nous commencions à faire l’amour, il m’a dit à l’oreille : « ne crains rien » et j’ai vu apparaître, dans sa main droite… un sabre ! Il l’avait sorti de dessous du lit, et me la glissé sans autre cérémonie… sous les fesses !
Au lieu de garder mon bon sens, de me dire que j’avais affaire à un malade, et de m’enfuir épouvantée, je suis… restée ! Moi d’habitude avec la tête bien sur les épaules, j’étais… en train de la perdre ! (et peut-être pas seulement au sens figuré !) Tant pis ! j’aurais pu me faire découper en rondelles, mais c’était plus fort que moi, il fallait que je reste !
Tenant toujours le sabre de la main droite, mon inconnu a pris le plat de celui-ci de la main gauche, et a commencé à me faire bouger les fesses avec ce dernier. Je n’ai pas protesté, mon corps s’est mis à suivre docilement le mouvement, mes fesses se synchronisant sur la lame qui montait et descendait en cadence. J’étais subjuguée, mais je ne parvenais pas à ressentir de peur !
Bien que complètement sous-tension, avec mes nerfs tendus comme les cordes d’un violon. J’ai eu très rapidement un drôle d’orgasme, que je ne saurais difficilement expliquer par des mots : une sorte d’orgasme silencieux, « froid », sans cris, sans halètements, mais - en même temps, et de façon paradoxale - très fort. Et aussi, une impression fort curieuse, la sensation de « pisser mon éjaculation ».
Mon énigmatique inconnu n’était pas encore arrivé. J’ai bientôt enchainé, toujours aussi silencieusement, un second orgasme, puis un troisième, un quatrième… et puis j’ai commencé à perdre le compte (une douzaine ? plus encore ?)
Tout s’était passé dans une telle tension que je crois qu’en me relâchant, je me suis endormie presque instantanément, indifférente à tout ce qui m’entourait, indifférente au danger ou quoi ou qu’est-ce…
Je me suis réveillée avec la lumière du jour (je n’étais donc pas découpée en morceaux). Encore toujours dans la même position, comme clouée par mon inconnu qui venait de devenir mon amant.
…Et qui l’est encore toujours aujourd’hui.
(sauf qu’aujourd’hui, je sais quand même comment il s’appelle !)
Ma mère devait avoir raison : je dois probablement avoir été taillée dans la viande dont on fait les putes, pour prendre des risques aussi inconsidérés !
(cc) lepiaf.geo
Cet article est repris du site http://ladiesroom.fr/2009/07/17/se-...
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