Mets de l’huile dans la vie
Le 06/10/2009
Il m’amène jusqu’au baquet, me fait monter dedans. Là, il retire la barrette qui retenait mes cheveux : mon chignon se défait, déployant mes cheveux sur mes épaules. Je pense alors à la naissance de Vénus de Botticelli. Je ne sais pas ce qu’il va faire, je suis curieuse mais je sais que ça ne sert à rien que je l’interroge : je sais déjà ce qu’il me répondra, et comment. Pudiquement, je me cache le sexe avec mes mains… même s’il le connaît par cœur, je me sens soudain un peu gênée de ma nudité.
Il se dirige vers le lavabo d’où il sort une jarre, comme les cruches pour faire sa toilette de dans le temps, qui trempait dedans. - « Fermez les yeux », m’ordonne t-il, toujours avec cette douceur qui le caractérise. Je sens alors un liquide couler sur ma tête, ce n’est pas de l’eau : il ne semble pas en avoir la densité. Les premières gouttes atteignent mes épaules, glissent le long de mes clavicules et plongent autour de mes seins, se répartissant sur leur globe comme une main. Le liquide est visqueux, et sent le tournesol… ça m’a l’air d’être de l’huile, elle est tiède.
Ce contact avec ma peau est délicieux. Je le sens qui poursuit sa route, prenant la direction de mon nombril : il se remplit de la graisse, puis une goutte fait déborder ce vase, l’huile entre en contact avec mes poils pubiens. Je frissonne. Il continue à me verser l’huile sur la tête, mes pieds baignent dedans, je sens mon corps plein de cette matière visqueuse : mes cheveux me tombent lourdement sur les épaules et s’égouttent sur mes seins.
Je l’entends poser la cruche par terre, j’ouvre les yeux : il remonte les manches de sa chemise. Doucement il pose ses mains sur ma tête, lisse mes cheveux et les rassemble en une queue de cheval huileuse. Il me masse doucement les épaules, descend le long de mes bras, glisse ses doigts entre les miens. Ses gestes sont encore plus doux que d’habitude, comme si j’étais un objet précieux.
D’un doigt, il suit ma colonne vertébrale ce qui a pour effet de me faire cambrer, en même temps je resserre un peu mon corps. Il est face à moi, du bout du doigt il rattrape la goutte qui se formait au bout de mon téton : il la laisse en suspend puis la fait glisser sur mon épaule. Il reprend son exploration manuelle : ses mains se plaquent au-dessus de mes seins pour descendre en les cernant sur le côté, puis il les attrape à pleine main, terminant son geste par un pincement des tétons : je tressaille.
Des seins, il glisse sur mon ventre, puis sa main droite plonge vers mon sexe : il glisse son majeur entre mes cuisses, frôlant mon clitoris… mais il ne s’y attarde pas : j’aimerai me frotter sur son doigt. A présent, il descend le long de mes jambes… puis remonte, toujours face à moi, par l’arrière de mes cuisses… il empoigne mes fesses, les serre, les malaxe comme le boulanger pétrirait sa pâte…
Ses gestes redeviennent plus doux, il effleure la peau de mon postérieur. Il plaque sa main juste en dessous de mes reins, de là, il fait glisser tout doucement ses doigts vers la raie de mes fesses : ça m’excite mais en même temps je me rétracte, personne ne m’a jamais touchée là. Son majeur continue à descendre peu à peu, il est au milieu des deux lobes. Il continue, soudain je ne peux m’empêcher de serrer mon cul : son majeur a atteint mon anus.
Il fait de petits mouvements circulaires, ça me fait monter un courant électrique que je n’avais encore jamais ressenti jusqu’à la base de mon crâne. Il insiste un peu plus, je gémis et me tortille un peu. Son doigt glisse facilement avec l’huile, cette sensation est troublante. Il m’aide à sortir du baquet, me pousse sur le lit et se déshabille. A présent il est entièrement nu, son sexe érigé vers moi : il se met au-dessus de moi, et parcourt mon corps avec sa queue. Il me frôle de son gland : c’est très doux comme sensation, et très excitant. Il s’attarde sur mes seins, son corps s’huile au mien, il glisse sur moi. Ce corps à corps me transporte : certaines parties de nous sont plaquées par la graisse alors que d’autres se fuient en glissant.
Son gland frotte mon clitoris, il se courbe et atteint la pointe des mes tétons qu’il taquine du bout de la langue… Je gémis, je frémis, je glisse peu à peu dans un état de frénésie sexuelle. Je sens le plaisir monter en moi, montant comme des œufs en neige à partir de mon entre-jambe. Il accélère ses mouvements, je sens que je vais partir… Puis soudain plus rien : il s’est relevé. Je suis là, à deux doigts de l’extase et lui se décolle de moi. Je rage, je fulmine : aussitôt, je me lève, lui saute dessus ce qui nous fait basculer par terre sur son gros tapis à longs poils.
Il rit : « J’aime votre colère ! ». Il est sur le dos, je m’empale avec aisance. Je me cambre pour faire basculer ma tête en arrière ce qui met en contact mon clitoris avec son pubis. En quelques mouvements, je retrouve le point d’excitation dans lequel il venait de me lâcher.
Je jouis : c’est bon ! Je crie alors, je l’insulte : « Salaud, salaud, pourquoi m’avoir fait ça ! Enfoiré, ordure ! ». Je lui claque une gifle sur la joue. Je suis plus surprise par mon geste que lui : je me choque moi-même. Lui bascule sa tête en arrière : il jouit… il venait juste de se retirer… heureusement, nous ne pouvions pas mettre de capote avec toute cette huile. Je m’effondre sur lui, essoufflée mais heureuse.
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