La mélancolie du lit vide

Le 02/12/2009

Je pense que je vivrais bien mieux sans ce cœur de midinette qui essaie d’être fort mais qui ne demande qu’à fondre. Je suis obligée de le tenir en laisse, de lui mettre une muselière sinon cela serait dangereux. Très dangereux.

melancolie-du-lit-vide.jpgEt hier cela m’est arrivé. Encore une fois. J’ai baissé la garde. Sûrement à cause de la fatigue. Il est venu chez moi avant-hier. On a bu. Parlé. Ri. Bu. Encore bu. Tiens la bouteille est vide !

Tu m’embrasses ? J’aime tes lèvres sur les miennes. Tes mains sur ma peau. Ta douceur et ta violente qui se mêlent à notre étreinte. Tout chez toi donne envie de caresser, d’embrasser, de chérir. Au milieu de la nuit tu pars. Ok mais tu viens demain. Accord conclu.

Je suis contente. J’ai même le droit à un coup de fil dans l’aprem qui me fait rire le cœur. Ce soir je ne dormirai pas seule ! Il y a de l’espoir quelqu’un veut dormir avec moi et pas juste me baiser ! Et à la sortie du bureau, j’essaie de te joindre. Réseau occupé. Ok. Essaie encore une fois. Ça sonne, ça sonne, répondeur. Essaie encore une fois. Bon un message ça sera plus simple. Tiens, tu mets du temps à le recevoir. 1 heure se passe. Bon. Essayons de te rappeler, ton boulot doit te retenir. Répondeur. Un autre message. Tu ne le reçois pas. Tu ne l’as toujours pas reçu d’ailleurs.

Ma fatigue, mon amour propre, ma fierté et la déception ont pris le dessus. Je savais et je sais très bien que je ne suis qu’un passe-temps, un jouet, une poupée qui ne dit jamais non. Mais je pensais vraiment ne pas dormir seule hier soir.

J’en fais des conneries pour ne pas dormir seule le soir. Essayons le sauvage. A tiens, il est pris au Rolling Stone mag, la classe je baise un journaliste de rock. Enfin je me fais baiser serait plus approprié. Pis il y a S. Sympa, gentil. Je pensais tirer quelque chose de toi. (les blagues lubriques viendront dans un prochain billet). Mais non juste un petit con fier de réussir à baiser quelqu’un qui n’est pas sa copine.

Il y a eu aussi Y. Lui c’était particulier. Lui c’était un amant… incroyable. Un mec intéressant, gentil, drôle. Mon cœur le réclamait. J’ai préféré arrêter de le voir avant de fondre complètement. C’est dommage vous me direz, peut-être que je pouvais attendre plus de lui, qu’il voulait plus que se coucher sur mon corps. Oui mais non, il y a des choses comme ça qu’on sait, qu’on sent. On sent le mec maqué. On sent sa copine, on sent qu’il n’y a que la bestialité entre nous. On s’aime pour une nuit de toutes nos forces et le matin tout s’est évaporé.

Il y a eu Ya. et aussi R. et aussi G. et aussi toi dont je ne connais plus le nom. C’est con mais je pensais toujours aimer même si c’était que pour une nuit celui qui m’embrassait et à qui j’offrais mon corps.

Puis j’ai de plus en plus détesté le fait de dormir seule. Sentir cette solitude lourde sur mon cœur. Et j’ai préféré partager mon lit avec des inconnus, que je n’ai même pas aimé une seconde mais qui au moins ne me renvoyer pas à la gueule toute ma solitude.

Je suis coincée dans cette situation je ne sais pas quoi faire, je ne sais plus quoi.

(cc) Leanne Surfleet

Cet article est repris du site http://ladiesroom.fr/2009/11/26/la-...

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