Cadavre exquis - Suite

Le 02/12/2009

Ndlr : texte soumis par Coppelia pour le concours de Cadavre exquis lancé par Lolipop, rédactrice en chef de la Back Room.

Je profite de la situation et lui fais une offre :

cadavre-exquis-coppelia.jpg- C’est très gentil à toi de me le proposer, c’est vrai que ce n’est pas très pratique

- Pas de problème

- Mais je voudrais te remercier comme il se doit. Si tu veux jeter un coup d’œil dès ce soir, ça permettrait de voir s’il me faut acheter des pièces demain pour la réparation. En contre partie je te garde à dîner

- Euh, si vous voulez mais ce n’est pas la peine

- Si ça me fait plaisir et c’est bien la moindre des choses. C’est entendu, je t’attends dans 2 heures, le temps de faire quelques courses, d’accord ?

- Bon d’accord.

Il descend et je démarre avec un grand sourire aux lèvres.
Je ne me reconnais pas, mais après tout pourquoi pas ? Ce grand gaillard m’a émoustillée toute l’après-midi et je ne peux pas le laisser dans cet état à 24 ans, je vais lui apprendre les délices de la chair. J’ai bien mérité de me faire plaisir et je suis convaincue que Marc sera un élève aussi attentif que doué.

Après une virée au supermarché du village voisin,
je rentre vite. Je range les victuailles, prépare un plateau de viandes froides et de fromages, quelques fruits, cela ira bien pour ce que j’ai en tête. Une bonne bouteille mise à chambrer, une flambée dans l’âtre et je file me préparer. Une fois prête, je vais pour rentrer titine dans le garage quand je constate que quelques gouttes se mettent à tomber. C’est parfait et me donne une idée supplémentaire !

J’entends ses pas précipités sur le gravier
et lui ouvre avant qu’il n’ait frappé.

- Dis donc, ça tombe dru !

- Oui c’est bon pour les champs

- C’est sûr, mais on va se faire saucer, allez allons-y vite.

Le temps d’atteindre la voiture et de manœuvrer pour la rentrer, nous sommes sérieusement mouillés. Tant mieux ! Marc examine la portière et me fait la liste de ce dont il aura besoin pour la réparer. Nous repartons en courant, je lui prends la main pour ne pas risquer de tomber en traversant la cour. Il a un bref mouvement de recul mais se reprend et me serre fermement tout en allongeant la foulée.

A l’abri dans la maison, je lui demande de m’attendre et je reviens avec une serviette. Je l’essuie du mieux possible mais mon gilet plein d’eau dégouline et entrave mes mouvements. Je m’en débarrasse d’un coup d’épaules. Mon cache cœur est mouillé aussi et par le fait la dentelle de mon balconnet est plus que visible. Je sens les yeux de Marc parcourir ma poitrine ainsi offerte. Une lueur s’allume dans ses prunelles sombres et je m’active pour le sécher. Ses boucles brunes collent à son front, des gouttes s’en échappent et viennent mourir dans son cou, sur son torse musclé. Sa chemise lui colle au corps, je m’empresse de la lui ôter. Il ne dit mot mais je le sens se raidir.

- Tu es trempé, je vais voir ce que je peux te trouver mais en attendant, il faut te débarrasser de tout ceci pour ne pas risquer d’attraper froid.

Ses yeux quittent mes seins pour venir se planter dans les miens.

- Toi aussi tu es toute mouillée…

Je lui rends son regard et finis de le déshabiller. Il est en caleçon face à moi quand sa main se lève et reste en suspension quelques secondes, jusqu’à ce que je la pose sur l’échancrure de mon décolleté tandis que je dénoue le cache cœur. Ses doigts m’effleurent à peine et je me tortille pour enlever ma jupe. Son souffle s’est accéléré, il est comme tétanisé mais je sens affleurer une grosseur contre mon ventre. Je termine de le sécher et l’emmène devant la cheminée. Je lui pose le plaid du canapé sur les épaules et pour ce faire me colle contre lui. Je pose un baiser sur ses lèvres pleines et sens un reste de résistance. Je détache mon soutien gorge et mets ses mains en coupe sur mes seins.

- N’aie pas peur, j’en ai envie et je suis sûre que toi aussi.

(cc) samuel van dijk

Cet article est repris du site http://ladiesroom.fr/2009/11/27/cad...

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