La face cachée de la lune

Le 08/12/2009

(suite de l’Alphabet)

La nuit est à présent tombée, la chambre plongée dans une obscurité absolue. Fantômas relève le store afin que la lueur des réverbères de la rue nous éclaire un minimum. Alanguis, nous parlons, de nos sensations, de nos fantasmes, de nos envies, du plaisir de ces moments partagés. Je suis sous le charme. Tout en moi est entièrement dédié à lui, je m’en délecte. J’ai envie d’une cigarette et lui demande s’il y a un balcon pour assouvir mon vice. Il me conduit vers celui-ci en passant par le salon. Nous sommes nus.

la-face-cachee-de-la-lune.jpgAccoudée à la balustrade je tire sur ma tige. Le quartier étant en construction, rares sont les appartements occupés. Lui-même a sommairement meublé le sien pour notre nuit, il n’y vit pas encore. Je n’ai donc aucune gène et ne pense pas pouvoir être surprise par qui que ce soit dans le chantier d’en face. Seule la lune nous éclaire.

Il se colle contre moi, je sens sa virilité triompher de nouveau. Il me caresse les seins tout en bougeant sa queue contre ma croupe. Je mouille immédiatement, cet homme a un effet dingue sur moi. Il me susurre des cochonneries à l’oreille, ce qui m’émoustille plus encore. Je me sens d’une lubricité effrayante.

- Je vais vous prendre comme ça, vous en mourrez d’envie. Vous vous êtes installée de cette façon pour m’y inciter.

- Non mais si ça vous fait de l’effet je ne m’en plains pas.

- Je vais te défoncer, sens ma bite contre ton cul.

- Je veux que tu me prennes comme une chienne.

- Tu aimes ça, salope ! Je vais t’en donner.

Il prend mes fesses à pleine main, positionnant son sexe dans ma raie et me maintient au bout de son gland et continue à murmurer des mots crus. Il lubrifie mon anus de sa salive et de ma mouille, le caresse doucement pour le préparer avant de s’enfoncer en moi centimètre après l’autre pour que je m’y adapte. Il avance doucement, je l’accueille sans résistance, sans douleur, comme une évidence. Ma grotte se distend et il se fraye un passage jusqu’au fond. Il commence à bouger et me laboure au ralenti. Très lentement, ses gestes retenus. Je sens chaque millimètre de lui en moi. Je suis remplie, à sa merci. Il impose le rythme et s’y tient, je subis, avec délice. La conscience de son désir pour moi avive tous mes sens. Il est bouleversant de douceur dans ses va et vient. Mes jambes me tiennent à peine, j’agrippe la balustrade.

Il me pelote les seins, puis me donne des tapes sur les fesses. Alternant tendresse et douleur. Je suis objet, je sens son excitation et la mienne y fait écho.

- Je coule déjà et cette sève annonce la suite. J’aime te parler crûment. J’aime t’insulter pendant que je te pénètre, te baise, te sodomise, t’encule… tous ces mots plus vulgaires les uns que les autres renforcent mon excitation et ta soumission à ces insultes me rend fou.

Je suis cambrée, mes fesses épousent ses bourses et entament une petite danse lascive tout autour. Il torture mes tétons, me cueille le clitoris en alternance, il m’affole. Et oui, je me sens chienne et je me colle à lui parce que je veux sa queue toute entière dans mon cul…

Je le sens se crisper, il gémit, m’agrippe les hanches et accélère le mouvement. Il jouit en poussant un long râle, le visage dans mon cou, en faisant gicler sa sève précieuse sur ma croupe. Nous restons plusieurs minutes ainsi avant de nous séparer.

(cc) OliBac

Cet article est repris du site http://ladiesroom.fr/2009/11/22/la-...

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