J’ai tenté l’expérience interdite
Le 06/10/2009
Le téléphone sonne :
Ah, c’est toi ? oui, je vais bien et toi ?
Samedi, une soirée, pour discuter seules entre jeunes femmes ?
Oui, ça me va, je n’ai rien à faire…
Alors on se dit entre 20h et 21h
A samedi ma puce, je ‘t’embrasse.
Ça fait tellement longtemps que je n’ai pas mis les pieds dehors. Cela me fera du bien de papoter entre filles, sans mec, terrible ! Arrive le fameux samedi, je m’habille d’une petite jupe courte rouge, des collants à paillettes, un décolleté pour mettre en valeur ma poitrine, me maquille, essaye de me faire belle - je n’aime pas mon visage - et le tour est joué. Je suis prête à partir au rendez -vous.
Je sonne à la porte de mon amie Tricia. Elle m’invite à rentrer dans son humble demeure et me présente à toutes ses invités. Nous étions cinq avec moi. J’en connaissais une, que je croisais souvent en compagnie de Tricia et les autres m’étaient totalement inconnues. Les présentations faites, nous nous asseyons autour d’une table basse dans le salon. Elle avait préparé un petit apéro, avec du rhum (j’adore le rhum) et autres boisson ainsi que quelques amuse gueules. Nous commençons à échanger quelques phrases de politesse, faire connaissance.
- Émilie que veux-tu boire ?
Oh, un petit verre de rhum avec du jus de fruits
Elle fait le tour des filles. Tout ce petit monde est servi et nous avons toutes pris de l’alcool. Pour une fois, on se laissait aller ! Ça fait du bien et ça désinhibe un max !
Les langues commencent à se délier, on se sent à l’aise. L’ambiance est très agréable ! Tricia a le don de mettre de l’ambiance. On rit, on se confie quelques mésaventures banales ; tout se passe à merveille. Et quand je vous dis à merveille, c’est un tout petit mot… Depuis le début de la soirée, je m’interroge sur cette fille que je connaissais guère, l’ayant juste croisée avec mon amie. Je me dis qu’elle est troublante, et il y a comme un truc que je ressens, je ne sais pas quoi penser. Elle n’arrête pas de me poser des tas de questions. Le bonheur pour moi car étant d’une nature timide, j’ai beaucoup de mal à en faire de même : handicapée par mon manque d’assurance, je suis de surcroît déstabilisée par ses yeux vert noisette.
Sa tenue était aussi enivrante que son regard. Je la voulais pour moi toute seule, qu’elle oublie les autres. Je me sers un autre verre pour essayer de me décoincer, lui en propose un qu’elle accepte volontiers. Elle était habillée d’un jean extrêmement moulant, d’un chemisier blanc transparent : je louchais sur son dernier bouton qui m’empêchait d’en voir plus…
Je me surprends à la désirer, à avoir envie de la toucher, sa chemise laissant entrevoir un cou fragile plein de charme, et une poitrine volumineuse ! Mon rêve… J’adore regarder les femmes à grosses poitrine à la télé, dans les magazines…
Je continue à accaparer Audrey (son prénom ), et je ne sais pas pourquoi, et je ne le saurai jamais d’ailleurs, je lui prends la main et lui dis : “veux tu que je te fasse les lignes de la main ?”, alors que je n’y comprends rien ! D’un sourire éclatant, elle me répond : “avec grand plaisir“. Je lui prends sa main, tremblante, elle ne peut que le ressentir et lui dis : “tu vas rencontrer quelqu’un et tu vas t’adonner à une expérience nouvelle“. Elle me répond : “tu crois, et si je le savais déjà et que j’en meure d’envie ?” La réponse qui tue !
Elle se penche vers moi et me chuchote “viens dans la cuisine avec moi, j’ai quelque chose à te montrer“. Sitôt dit, sitôt fait ! Nous nous dirigeons vers la cuisine. Elle ferme la porte. Là d’un coup d’un seul, elle me prend dans ses bras et m’embrasse comme jamais aucun homme ne l’avait fait. Je me laisse aller, je ne sais plus où j’habite : qu’est-ce qui m’arrive ?.
Ce baiser langoureux me trouble, m’envoûte. J’ai envie qu’elle recommence… Nous nous mettons à nous caresser délicatement les seins (surtout moi !), les bras, nous nous serrons à ne plus pouvoir respirer ! Nos sexes s’effleurent (je frisonne de plaisir) j’en transpire, je suis en transe… La porte s’ouvre… (m…..).
Ce fût une expérience inoubliable ! Je me pose la question : est-ce -que j’aime les femmes, ou suis-je attirée par celle-ci ?
(cc) helgasms !
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