La petite annonce (2e partie)

Le 12/05/2013

Franck et Magali arrivèrent peu avant 18h devant la plaque : Docteur Ribat 3ème étage, médecine générale, ancien interne des hôpitaux de Marseille, sur rendez vous.

Franck appuya sur l’interphone qui actionna l’ouverture de la porte. Magali passa devant, ils se dirigèrent vers l’ascenseur. Franck fixa du regard sa chérie avec un léger sourire qu’elle lui rendit. Dans l’ascenseur, Franck ne pu s’empêcher de prendre Magali dans ses bras et de l’embrasser en lui chuchotant des "je t’aime". Puis, le couple avança timidement dans la pénombre du couloir. Franck atteignit l’interrupteur ,qui dévoila l’inscription "sonnez et entrez dans la salle d’attente".

Quelques semaines auparavant, le couple avait laissé une annonce sur le net : couple elle : 32 ans, lui : 35, cherche médecin complice pour ausculter madame dans le cadre d’une visite médicale minutieuse. Plusieurs médecins avaient répondu, celui retenu avait 35 ans. Le couple et le docteur Ribat s’était mis d’accord sur les grandes lignes de la visite...

Franck sonna et Magali entra suivie par son chéri. Ils tombèrent directement sur la secrétaire qui leur indiqua la salle d’attente qui était vide. Ils attendirent une dizaine de minutes avant d’entendre la porte du cabinet s’ouvrir, le médecin raccompagna son patient vers la sortie puis échangea quelques mots avec sa secrétaire avant de lui souhaiter une bonne soirée et un bon week-end.

"Monsieur, Madame, veuillez me suivre..." dit-il en leur serrant la main.

Le couple suivit le praticien dans le couloir jusqu’à la porte entrouverte. Ils avancèrent et le médecin referma la porte derrière eux.
En entrant, un large bureau de forme légèrement incurvée et un fauteuil meublaient le côté droit. Deux chaises pour la patientelle y faisaient front. En face un paravent à trois ventaux était installé. Et sur la gauche, un large ficus habillait le mur qui séparait pour moitié avec la pièce d’auscultation. Dans cette alcôve à la lumière tamisée trônait en son milieu la table d’examen éclairée par le dessus d’une rangée de spots. Tout le tour de la pièce était habillé de meubles bas à tiroirs et d’étagères. De jour, une fenêtre au verre sérigraphié devait laisser passer la lumière.

"Je vous en prie, prenez place ..." dit il en s’asseillant dans son fauteuil.

— Alors que vous arrive t-il ?

— J’ai besoin d’un certificat d’aptitude au sport" rétorqua Magali.

— Très bien, nous allons discuter un peu puis je vous examinerai.
L’homme jouait parfaitement son rôle de praticien et accueillait la jeune femme comme n’importe quelle patiente.

Magali se tenait assise en face de lui tandis que Franck, installé à côté de Magali, se tenait légèrement de profil pour suivre leur conversation.
Le médecin conversa avec Magali de sa vie, son travail, sa santé et des bienfaits du sport.
L’entretient terminé, il lui montra la paravent en lui disant : "Allez vous préparer, vous pouvez garder vos sous-vêtements."
Le ton de la consultation étai donné.

Tandis que le médecin regardait son dossier, Magali se dirigea derrière les ventaux se débarrassant un à un de ses vêtements pour se retrouver en petite tenue. Elle ne garda ainsi que son string blanc orné d’un peu de dentelle sur le devant et son soutien-gorge blanc, laissant deviner ses tétons par transparence. Son cœur battait comme rarement, elle et son chéri allaient vivre un de leur fantasmes. Elle ressortit timidement et le praticien lui montra la chaise d’où elle venait de se lever. Elle se rassit à côté de Franck.

Le médecin se leva, et muni de son otoscope contrôla ses tympans l’un après l’autre. Il lui plaça le casque sur les oreilles et lorsqu’elle entendait un son, celle ci levait la main du côté concerné.
"Tout est ok pour votre ouïe Madame, allez à côté du ficus et lisez les lettres qui se trouvent sur le paravent."
Elle se leva et commença à la troisième ou quatrième ligne...

— P E C F ...

— oui ensuite ?

— F E L O...
Elle pêcha un peu sur la dernière ligne.

— Très bien, vous avez 8/10, votre vue n’a pas changé ! Avant de vous assoir montez sur la balance et dites-moi ...

— 54 kilos, docteur ...

— Bien, avancez vers la toise, plaquez vous au mur, dit-il en terminant de prendre ses notes.
Puis il laissa tomber son stylo et se leva vers la jeune femme.

— Plaquez vos fesses contre le mur et tenez vous bien droite ...
Le médecin se trouvait à quelques centimètres de Magali. Il fit descendre la toise sur son crâne et déclara :

— 1 mètre 55.
Il retourna rapidement vers son bureau pour le noter et invita le couple à passer de l’autre côté.
Franck se leva et Magali le précéda dans la salle d’examen.

— Asseyez-vous sur la table, Madame.
Magali s’exécuta tandis que le praticien s’équipait de son stéthoscope... La fraicheur du métal sur sa peau la fit bouger par réflexe. Le docteur Ribat écouta son cœur en glissant son appareil le long de son dos , puis vers sa poitrine, effleurant son soutien-gorge.
Il échangea son stéthoscope pour son tensiomètre, qu’il plaça sur le bras de la jeune femme.

— Détendez vous Madame, dit le praticien en regardant son cadran. Vous pouvez descendre.
Magali s’exécuta et le docteur Ribat se plaça derrière elle inspectant son dos, la tâtant jusqu’à la naissance de ses fesses. Il descendit son string d’un ou deux centimètres pour plus de commodité. Il la fit se pencher en avant, toucher le sol et lui précisa qu’elle était d’une rare souplesse.
Franck se tenait au bout de la table, observant chaque mouvement et étant à l’affût des regards de sa chérie qui apparemment appréciait le déroulement de la consultation.

Le médecin approcha le marche pied de son tabouret et demanda à Magali de monter dessus. Elle s’exécuta, et se mit face à son homme. Le praticien posa ses mains sur ses fesses et les explora une à une, les palpant, les malaxant à la recherche de la moindre anomalie.

— Descendez et tournez-vous vers moi, dit-il en repoussant le marche pied vers la table.
Franck se rapprocha timidement et se plaça à l’entrée, dans l’encadrement de l’ouverture de la pièce. Magali s’exécuta et fit face au médecin. "Si vous voulez bien, quitter votre soutien gorge Madame..." Magali chercha Franck du regard vers sa droite qui lui esquissa un large sourire. Elle porta ses mains derrière son dos, dégrafa et fit descendre ses bretelles une à une sur ses bras. Son 90C jaillit hors du tissus qu’elle tendit à Franck.

— Monsieur, si vous voulez vous pouvez vous approcher pour suivre l’examen de votre femme de plus près.
Franck ne se fit pas répéter deux fois les choses et se plaça derrière Magali, ayant pleine vue sur sa poitrine.
Le Docteur Ribat palpa délicatement chaque sein, les malaxant, les pelotant même parfois. Puis un à un, il examina ses mamelons les faisant pointer avec vigueur. Franck sentait l’excitation venir et la bosse sur son pantalon était difficilement dissimulable. Quand à Magali, elle appréciait particulièrement de se faire peloter avec tant d’ ardeur devant de son chéri.

— Penchez vous en avant Madame.
Le praticien se leva et de nouveau palpa ses seins quelques minutes.

— Parfait, allongez vous.
Magali s’aidant du marche pied prit place sur le papier qui recouvrait la table. De nouveau il s’affaira à ses seins maniant chaque téton avec délicatesse. L’émoi de Magali était à son comble, Franck avait pris place de l’autre côté si bien qu’elle était allongée en string entre les deux hommes debout.
Il lui toucha ensuite longuement le ventre, débordant légèrement sous son string et faisant parcourir un frisson dans tout son corps.

— Descendez un peu votre string s’il vous plait.
Magali le fit glisser, pour découvrir le haut de son pubis.

— Plus bas Madame ! commanda le médecin.
La jeune femme se soumit, à la fois gênée et exaltée. Elle releva ses fesses et abandonna le peu de pudeur qu’il lui restait en descendant sa culotte jusqu’aux genoux.
Sa belle toison taillée en ticket de métro était à la vue du médecin et de son partenaire, ce qui l’excitait. Pas très à l’aise, elle ne savait que faire de ses mains et de ses bras qu’elle croisait, décroisait ou déployait le long de son corps. Elle regarda Franck sur sa gauche d’un large sourire, il était béat devant cette exhibition.
Le docteur Ribat posa de nouveau ses mains sur le bas-ventre de la femme, continuant l’exploration jusqu’au sexe découvert de sa patiente. Il lui ouvrit légèrement les cuisses délivrant son intimité et l’inspecta sommairement en écartant ses lèvres.

— Quand avez vous vu votre gynécologue la dernière fois ?
Faisant mine d’interroger Franck elle répondit :

— Ca doit faire deux ans environ ?

— Je vais vous faire un examen complet.

— Euh... oui, balbutia t-elle, troublée mais terriblement attisée par la proposition. Franck était ravi, il n’avait plus été convié à ces instants depuis que leur deuxième enfant était né.
Le médecin dénicha d’un de ses tiroirs les étriers qu’il monta au bout de la table.

— Prenez place, Madame.
Elle enleva son string entièrement, s’assit au bout de la table, se coucha et plaça chaque pied dans les étriers. Franck descendit vers elle pour être à sa hauteur. Le médecin régla le dossier et les étriers afin que sa vulve soit bien exposée. Le praticien se plaça sur son tabouret entre les cuisses de Magali et commença l’examen en inspectant chaque millimètre carré.
L’homme n’en pouvait plus, il avait eu envie de sortir sa queue et la prendre telle qu’elle se trouvait. Il lui chuchota à l’oreille :

— Ca va ma chérie ?

— J’adore, mon amour.
Elle l’embrassa avec fougue tandis que le docteur Ribat lui décalottait le clitoris. Il enfila un gant, barbouillât son index de lubrifiant et l’inséra délicatement dans son vagin. Magali eu pour réflexe de fermer les yeux et dans un soubresaut enlaça Franck tendrement.
Le médecin ajouta son majeur à l’index et prospecta son petit trou délicatement. Il prépara ensuite un speculum et s’adressa à Franck :

— Voulez vous être mon assistant ?

— Euh ... Oui, docteur.
Il prit place, comme lui, entre les cuisses de Magali.

— Voyez, vous le lubrifiez et l’insérez doucement dans le vagin, ensuite vous tournez la petite molette.
Magali voyait le visage des deux hommes à moins de vingt centimètres de sa vulve et elle aussi n’en pouvait plus, elle aurait eu envie d’être saisie sans plus attendre.
Franck s’exécuta, fit pénétrer l’objet et doucement tourna la molette qui écarta les parois de sa bien aimée.

— Merci, monsieur, vous pouvez regagner votre place.
Il observa attentivement les parois internes de Magali à l’aide d’ une lampe.

- Parfait tout va bien, Madame, votre mari de la chance d’avoir une femme comme vous.

— Merci docteur.

Le praticien la délivra du speculum et lui fit signe de rester en place.
Il s’adressa au couple :

— Voulez vous allez plus loin dans l’examen et que nous procédions à un test orgasmique ?
Franck étonné de la question répondit :

— Euh... ça n’était pas prévu, laissez-nous quelques instants de réflexion.

— Très bien.
Franck se pencha vers sa compagne et échangea quelques mots avec elle. Elle déchaussa un à un de ses étriers, se dirigea derrière le paravent. Le médecin comprenant que l’examen prenait fin annonça à Magali qu’elle avait obtenu son certificat.
A peine avait-il finit sa phrase qu’il vit ressortir Magali vêtue de ses seuls talons hauts. Elle se dirigea vers le docteur avec assurance tandis que Franck reprenait place sur sa chaise en face du médecin. Elle fit le tour, empoigna le praticien qu’elle conduisit de l’autre côté devant Franck. Elle le poussa doucement contre le bureau et attrapa sa ceinture, le déboutonna, glissa sa main et s’empara de sa verge qui avait à peine eu le temps de dégonfler.
Franck lui tendit un préservatif qu’elle déroula avec soin sur le sexe dressé du docteur Ribat. Elle s’agenouilla et le prit en bouche tandis que son homme assis à ses côtés caressait ses cheveux.
De son autre main, il ouvrit à son tour son jean et se caressa à la fréquence des mouvements de sa chérie. Puis, il s’installa à côté du praticien afin que Magali l’attrape à son tour. Sa bouche passait d’une queue à l’autre prenant soin de les engloutir et de les caresser à tour de rôle. Lorsqu’elle sentit le praticien à point, elle se redressa, appuya ses mains sur le bureau et tendit son arrière-train afin d’être prise. Le médecin prit place derrière elle et la harponna doucement puis accéléra le mouvement en la saisissant par les hanches. Franck observait la scène en s’asticotant le membre, contemplant Magali se trémousser sous les coups de butoir de l’amant de circonstance. Il fit le tour du bureau, l’escalada et prit place à genou devant sa femme. Elle l’aspira dans sa bouche sous les saccades du docteur. La bouche pleine, son souffle s’accéléra et ses cris incontrôlables étaient cadencés par le praticien. L’homme éjacula avec force dans le latex, délivrant sa semence tandis que Magali relâcha le sexe de son homme et l’embrassa avec fougue. Son regard devint trouble, ses muscles tétanisés ... L’orgasme la submergea dans un râle immaitrisable pendant quelques instants. Franck la serrait contre lui, lui laissant reprendre peu à peu son souffle tandis que le docteur Ribat la délivrait, afin qu’elle puisse retrouver la liberté de ses mouvements.
Tandis que le praticien se débarrassait du préservatif, Franck lui dit :
Docteur, peut-on emprunter une dernière fois votre table d’auscultation ?

— Faites comme chez vous, rétorqua le médecin qui reprit place à son bureau pour prendre ses dernières notes et remettre un peu d’ordre.
Franck agrippa Magali par la main et l’amena vers la table d’examen. Elle y reprit place, installant ses talons dans les étriers. Elle rapprocha ses fesses au plus près du vide afin de bien offrir sa chatte. Franck prit place sur le tabouret entre ses cuisses et lui prodigua un cunnilingus. Il passait de son clitoris à son vagin, suçant, léchant tout l’espace. Puis il la pénétra de sa langue, lapant l’intérieur de son petit trou. Bientôt Magali accompagna le mouvement. Le praticien qui avait laissé le couple prendre place les rejoignit et se plaça à hauteur de la jeune femme. Pendant que Franck dégustait sa chatte, le médecin la pelotait tant qu’il pouvait. Franck se releva, se branla un peu avant de la pénétrer et d’entamer des va-et-vient, l’empoignant par les cuisses. Elle porta une main sur son petit bouton et son autre main dans sa bouche afin d’étouffer un peu sa jouissance. Peine perdue. Ses seins malmenés, sa chatte martelée la laissèrent pantelante et elle n’eut d’autre choix que de crier. Franck déchargea à son tour dans son vagin. Elle reprit doucement ses esprits sous les douces caresses des deux hommes. Franck se retira et vint embrasser sa chérie, lui disant combien il l’aimait. Avec précaution et comme un peu courbaturée, Magali se retira des étriers laissant ses jambes dans le vide. Elle se ressourça quelques secondes.
Le docteur Ribat s’adressa à la jaune femme :

— Madame, vous pouvez vous rhabiller.
Elle disparu derrière la paravent. Les deux hommes avaient repris place au bureau du praticien.
Le docteur Ribat lui tendit ensuite son certificat.

— Vous êtes en pleine forme, chère Madame.
Il les raccompagna vers la sortie, leur serra la main. Le couple s’engouffra dans l’ascenseur. Franck enlaça sa belle tendrement, ils se redirent leur amour et le plaisir de cette visite.
Arrivés chez eux, ils firent de nouveau l’amour.

[gris]Franck[/gris]