Je n’aime pas trop l’hiver

Le 22/03/2012

Je n’aime pas trop l’hiver, la nuit tombe plus tôt, les gens courent pour rentrer chez eux. Ce soir-là est pareil aux autres depuis novembre. Je sors du travail, je vais faire deux courses car comme d’habitude mon frigo est vide. Le supermarché est bondé, les gens sont fatigués de leur journée, du froid et des lumières crues du magasin. La caissière est blasée, je le suis aussi.

J’arrive chez moi, le froid m’a glacé les os. Je claque des dents. Je mets le chauffage à fond pour pouvoir vivre chez moi sans porter plusieurs couches de vêtements. Je rêve de l’été, entre paréo et rien à la maison. La chaleur me rend sensuelle, mes sens sont en éveils. Quand je suis à la maison, je suis en contact avec mon corps. J’adore le sentir, je m’enduis d’huile pour l’odeur et la sensation. Mais nous sommes en hiver. Mon corps, ma peau sont tiraillés par le froid.

Je me fais couler un bain bouillant, ma salle de bain va devenir un hammam. Je mélange du monoï à l’eau du bain. Je mets quelques bougies, puis j’éteins la lumière. La chaleur est presque étouffante. Je me déshabille, me libère du carcan des vêtements, et face au miroir, je retrouve mon corps. Je me regarde, me caresse le visage, je descends dans mon cou puis remonte au crâne, je me masse dans cette chaleur humide. Petit à petit, mes mains descendent sur mon buste : je caresse mes seins, ils sont doux et je commence à être excitée. Je joue un peu avec mes tétons, j’aime les sentir devenir durs sous mes doigts. Je sens bien que mon entrejambe commence à se réchauffer…

J’ai envie de prendre mon temps, je n’ai pas envie de me caresser tout de suite. Je vais profiter de ce moment de sensualité pour faire monter le désir. J’adore cette sensation qui m’emplit. Une chaleur sourde, intense, suffocante qui s’insinue dans les moindres plis de mon corps. Je rentre dans mon bain, l’eau est brûlante, me fait presque mal. J’y pénètre dans l’eau petit à petit, des perles huilées coulent sur mon corps, mon ombre se projette sur les murs de la salle de bain grâce aux bougies, je me sens vivante, libre, sans entrave.

Installée dans mon bain, mes seins parfaits flottent, je recommence à les caresser : j’adore les presser, les malaxer doucement puis plus vivement, je joue à nouveau avec mes tétons… la sensation est différente grâce à l’eau. Ma main glisse plus vite, je dois mieux contrôler mes doigts, comme si ce n’était pas vraiment ma main qui était en train de me caresser. Je sens une sourde chaleur se développer dans mon bas ventre. Je me rappelle alors les premières fois où j’ai ressenti cette sensation, cette envie irrépressible d’y mettre mes mains, mes doigts, de me frotter un peu partout pour me soulager de cette tension. Je me suis assagie, je suis moins impulsive : j’ai appris à laisser monter la chaleur pour me permettre d’aller loin dans mon plaisir.

Je pense que la masturbation est un art qui doit se pratiquer souvent. Tout en continuant à me caresser le corps, sans jamais toucher mon sexe, je pense à la fréquence de mes masturbations quotidiennes. En période faste, 3 fois, d’autres jours ... beaucoup plus. Je sens que tout mon corps à envie de jouir. J’ai la bouche qui me brûle, tous mes orifices ont envie d’être explorés. Je cède à l’appel de ma chatte. Je sens mon clitoris gonflé, je le frôle ce qui me fait geindre, entre surprise et plaisir. Je descends explorer mon vagin… je suis ouverte quoiqu’étroite, n’ayant pas été pénétrée depuis un certain temps. Mes tétons durcissent tout seul maintenant. Mon cul est aussi échauffé par le désir. Je décide de jouer avec mon clito, je le tourne, le tapote, appuie par petits coups dessus … j’ai des convulsions de plaisir, et des larmes qui montent tellement c’est intense. Je gémis de plus en plus fort. Et m’arrête pour reprendre mes esprits.

Je sors du bain, passe un peignoir, m’installe sur un canapé, et me caresse à nouveau, face au miroir. J’aimerai beaucoup que tu sois là, pour me regarder faire. À ce moment-là, j’ai la sensation d’être la femme la plus désirable au monde, accroupie sur le canapé, je joue encore avec mon clito … et ne résiste pas à prendre mon vibro, tant j’ai envie d’être pénétrée. Je continue à tripoter mon clito à genoux et, de l’autre main, j’enfonce doucement mais sûrement mon vibro. Je crève d’envie que ce soit ton sexe en moi, pour sentir tes coups de queue. Je gémis de plus en plus fort, mon suc coule sur le vibro, ma main est mouillée, je ne me retiens plus, je vais de plus en plus vite, je ne gémis plus : je crie de plaisir, je sens la chaleur se transformer en une violente décharge qui me prend tout le corps, je crie encore plus fort … et finis par m’écrouler sur le canapé. Rassasiée. Pour le moment ...

[gris]Clarisse[/gris]

Commentaires (2)

  • MichelAime

    Mmmm, belle rupture avec l’hiver ! Le froid et la grisaille du début disparaisse vite... et bien ! Bravo. J’ai aussi fait un texte sur la sortie de l’hiver, sur ce site...

  • Clarisse

    Merci de m’avoir lu et commenté !