Culinairement votre.
Le 08/12/2009
( Après avoir passé un semestre à étudier la sexualité dans les Lettres Persanes et la Religieuse je ne pouvais pas passer à coté de ce spécial Back Room - dédicaces aux lettres modernes qui seraient tombés ici en cherchant ces mots clefs, passez votre chemin je n’ai aucune explication de texte pour vous. )
Oui alors, je ne vais pas vous parler du combo sexe/bouffe ma seule expérience en ce domaine est une pipe au beurre de cacahuète qui valait peanuts (ne vous sentez pas obligé de rire). Néanmoins je pense que la nourriture a une façon bien à elle de donner du plaisir, et pas seulement quand elle est étalée sur un corps nu.
J’aime manger, pas très original je sais mais quand on entend Kate Moss dire qu’être maigre c’est super-über-cool, je me sens le besoin de le préciser. Entre sucer un esquimau et une bite mon cœur balance, et avouons que la sauce au chocolat qui coule dans la bouche c’est plus appétissant que du sperme.
Je devais avoir 15 ans (attention flash-back) quand j’ai découvert le pouvoir orgasmique de la nourriture. J’avais passé une après-midi à flirter avec mon amouuuur sur les sièges arrière d’une voiture ( oui c’est cliché mais je n’y peux rien hein, celle qui ne l’a jamais fait me lance la première capote) et j’avais sauté un repas. Je revenais donc de ce rendez-vous sur un petit nuage quand je me suis rendue compte que j’avais faim. Un saut à la boulangerie et une pizza plus tard et j’étais prête pour cette découverte scientifique importante : j’ai pris mon pied. Alors oui pas le pied “oh oui encore c’est bon”, non un pied encore plus intérieur, un pied proche de la transe. Non, mon boulanger ne met pas de champis spéciaux sur sa pizza, elle est même assez banale mais je ne sais pas ça m’a fait de l’effet.
Cet effet ne se reproduit pas sur commande même avec la nourriture d’un palace 5 étoiles, d’ailleurs peu importe le chef qui cuisine. Ça se produit dans un contexte bien particulier. Ça me rappelle un peu cet épisode d’une nounou d’enfer ( c’est beau les références culturelles) où Mamie Yeta disait engloutir un Banana Split après l’orgasme. La nourriture est toujours meilleure après une séance amoureuse. C’est là qu’on peut l’apprécier à son juste niveau. Peut-être car nos sens sont plus ouverts, car l’amour sécrète des endorphinesjenesaispasquoi. Peut-être.
C’est sûrement pour cette raison qu’on voit des filles se jeter sur les pots de glace après la rupture. Pour retrouver avec les messieurs Ben et Jerry’s les sensations de l’amour perdu. Une sorte de cocon où l’on se sent en sécurité, on pense retrouver dans cette matière crémeuse les sensations de l’orgasme. Mes recherches, je dois l’avouer ne sont pas encore au point, cette science n’est pas une science exacte. Je conseille d’ailleurs un vibromasseur qui a plus de chance de vous donner ce que vous cherchez.
C’était les théories foireuses de Stiletto en partenariat avec le rayons surgelés d’Auchan.
(cc) ia7mad
Cet article est repris du site http://ladiesroom.fr/2009/11/23/cul...
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