Alexandre - 2

Le 08/01/2010

Ndlr : Suite d’Alexandre 1

Surprise par sa réaction, je lui réponds :

alexandre2.jpg- Mais je te caresse, mon ange. J’en ai bien le droit, je suis ton épouse…

- Mais ta conduite est inconvenante… Venir sur moi de cette manière… Et puis tu n’as pas à voir ce qu’il y a sous mon pyjama !

- Pourquoi donc ?

- Parce que… Parce que…

Alexandre hésita un long moment, le temps de formuler une réponse :

- Parce que notre croyance nous l’interdit !

- Et ta maîtresse, tu la sautes aussi tout habillée ?

Je vis Alexandre blêmir. Je lus dans ses yeux un mélange d’effroi et de maladresse du petit garçon pris en faute.

- Qu’est… Qu’est-ce qui te permet d’insinuer ce genre de choses, Vanille ?, me répondit-il en tremblant.

- C’est elle-même qui s’est dénoncée au téléphone, Alexandre. J’ai le droit à tous les détails. Je me sens humiliée.

Alexandre n’avait pas quitté la stupeur qui l’avait prise. De plus en plus déterminée, je sortis du lit, enlevai ma chemise de nuit et me plantai nue face à lui.

- Maintenant, Alexandre, même si c’est inconvenant, tu vas me regarder. Non pas comme ton épouse fidèle qui tient ta maison et t’accompagne pendant les dîners, mais comme l’épouse qui t’aime et qui ne demande que la manifestation de ton désir pour moi. Si tu n’es pas capable de cela, je ne vois même pas pourquoi nous restons mariés.

- Vanille, dans la mesure où tu ne peux procréer, ne me demande pas ce genre de choses. Je te vois maintenant : tu es belle, et n’importe quel homme serait honoré de se retrouver à ma place dans ce lit. Mais nous ne pouvons pas faire cela en dehors de la procréation…

- Parce que tu procrées avec ta maîtresse ?

- Ce n’est pas la même chose, Vanille.

- Oh que si. Mais tu vois, Alexandre, si tu avais été moins borné, tu aurais de suite compris que l’amour conjugal ne sert pas qu’à procréer, mais surtout à souder le couple… J’ai envie que tu me voies nue, que tu me désires comme un fou, qu’on arrête de faire l’amour avec nos pyjamas et dans le noir. C’est une aberration.

- Vanille…

- J’ai l’impression de ne servir à rien, d’être un bouche-trou… Est-ce que tu m’aimes, Alexandre ?

- Oui, bien sûr. Mais je te respecte trop pour te réduire à la luxure.

- Ce n’est pas ce que je te demande, Alexandre. Es-tu capable de me désirer, d’être fou de mon corps… ?

Alexandre me devisa de pied en cap. Je le vis réfléchir sur notre conversation. Il enleva sa veste de pyjama, se leva et vint me prendre dans ses bras. De sentir sa peau nue contre la mienne, j’eus un frisson… Il m’embrassa alors comme il ne m’avait jamais embrassé. Non pas comme les petits smacks habituel, mais de vrais baisers passionnés…

- Vanille, je veux bien essayer. J’ai juste peur de te perdre si tu comprends toute la folie qui peut sortir du sexe…

- Et si je ne l’avais déjà comprise ? lui répondis-je en souriant, tout en caressant son sexe à travers son pyjama…

À suivre…

(cc) Sunday Grrl

Cet article est repris du site http://ladiesroom.fr/2009/12/22/ale...

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