Une soirée prometteuse

Le 23/07/2009

Adrian s’approcha de la table et s’assit, sans regarder les autres convives. Il n’avait d’yeux que pour elle, sans être tout à fait certain que c’était elle. Elle était tellement belle ce soir-là ! Sa robe, noire était moulante et épousait parfaitement ses formes pulpeuses, qu’il n’avait jamais remarquées auparavant. Ses seins ronds et fermes débordaient du décolleté, et sa taille plutôt fine, accentuait l’arrondi de ses hanches et de ses fesses si bien dessinées qu’on avait immédiatement envie de les prendre en main et de les caresser...

Il l’avait vu de profil et maintenant, assis à côté d’elle tandis qu’elle parlait à son voisin, il pouvait contempler son dos. Ses cheveux étaient remontés en chignon-banane d’où s’échappaient quelques mèches, et il regardait sa nuque, voluptueuse, ayant soudainement très envie de la lécher. Elle était bandante. Juliette sentit une présence derrière elle et se retourna pour saluer le nouvel invité. Lorsqu’elle le reconnu, ses yeux s’agrandirent de surprise, mais elle se reprit bien vite et esquissa un sourire. Pour une fois qu’ils se rencontraient en dehors de l’université, ils arriveraient peut-être à se comporter en personnes civilisées.

Même s’ils avaient plusieurs amis en commun, Adrian et elle ne se parlaient pratiquement jamais. Lorsqu’ils s’adressaient la parole, Adrian lui envoyait des piques et elle se montrait méprisante. Pourtant, elle le trouvait drôle, intelligent... Il le savait, et il débordait de confiance en lui. Elle préférait encore paraître garce et bêcheuse plutôt que de ressembler à une de ses groupies qui riaient à toutes ses plaisanteries salaces (mais souvent drôles, elle était obligée de l’admettre) et qui lui roulaient des joints entre chaque cours.

Mais ce soir, il lui souriait et en plus, vêtu d’un smoking très bien coupé, il était très beau. Lui qui d’habitude s’habillait en jean slim et blouson de cuir, il était tout à son avantage et très séduisant. Elle se sentit soudain très excitée. C’était quand même amusant qu’ils se retrouvent tous les deux à ce mariage :

« Tu es du côté du marié ou de la mariée ? » lui demanda-t-elle.
« Du marié, c’est un ancien stagiaire de mon père. Ils sont restés en contact car mon père a été son premier patron, et il l’a un peu aidé à monter sa boîte. Et toi ? »
« De la mariée, c’est une amie de vacances, on se connaît depuis qu’on est toute petite. »

Tandis qu’elle parlait, elle voyait qu’Adrian fixait sa bouche, puis ses seins, puis son ventre et enfin sa chatte qui commençait à mouiller. Elle sentait sa peau tiédir là où il l’avait regardée. Adrian, qui au début la dévorait du regard, commença à l’écouter vraiment. Surpris, il réalisa que celle qu’il croyait être une fille snob, coincée et inintéressante était en fait sympa, intelligente et plutôt coquine. Il le voyait à sa main qui remontait nonchalamment le long de sa cuisse lorsqu’elle parlait, ou qui tortillait une mèche de cheveux, puis descendait sur son cou et jusqu’à la limite de ses seins.

Négligemment, il posa sa main sur celle qu’elle avait abandonné sur la table et non seulement elle ne la retira pas, mais en plus elle soutint effrontément son regard. Ses yeux étaient rieurs et pétillaient, comme la coupe de champagne qu’elle sirotait de temps à autre. Ils avaient les mêmes reflets dorés. Il sentit sa bite se durcir à lui faire mal. Il proposa à Juliette d’aller dehors prendre l’air. Elle accepta et subtilisa une bouteille de champagne sur une table. Adrian se chargea de prendre deux coupes. Ils marchèrent jusqu’à la lisière du bois, et après s’être regardés une seconde, ils s’enfoncèrent dans la forêt. Ils s’installèrent derrière un buisson, encore éclairés par les lumières du château où se déroulait la fête, mais les invités, restés sur les terrasses, ne pouvaient ni les voir ni les entendre. Adrian étendit sa veste de smoking et ils s’assirent dessus. Il fit sauter le bouchon du champagne et remplit les coupes.

« On trinque ? » proposa Juliette.
« A quoi ? »
« A une soirée prometteuse ? »

Il rit et vida sa coupe d’un trait. Alors, très délicatement il enleva une des bretelles de sa robe et commença à tracer, de la pointe de la langue, un chemin jusqu’au profond sillon de ses seins. Il retira l’autre bretelle et baissa sa robe. La poitrine de Juliette jaillit fièrement, emprisonnée dans un soutien-gorge en satin noir qu’il effleura du bout des doigts. Il lui appuya doucement sur les tétons à travers le tissu, et couvrit de baisers tout ce qui débordait du soutien-gorge, puis le lui retira délicatement. Immédiatement, Juliette renversa une coupe de champagne sur sa poitrine et Adrian se mit à sucer avidement ses seins, puis il mordilla ses tétons et se perdit dans cette poitrine chaude et voluptueuse, tandis que Juliette haletait.

Il bandait comme un âne, sa queue gonflée à faire craquer son pantalon, lorsqu’il sentit la main de Juliette qui tentait de s’introduire dans son caleçon. Il la retira et plaqua Juliette au sol, voulant faire durer leur plaisir le plus longtemps possible. Ses mains effleurèrent ses jambes, puis il caressa ses cuisses et les écarta en glissant sa tête entre elles. Il embrassa la peau si douce à l’intérieur des cuisses et introduit un doigt dans sa chatte trempée. Juliette gémit. Il remplaça son doigt par sa langue et elle cria son plaisir. Elle sentait sa langue douce et tiède s’introduire dans son sexe, en caresser les parois, et puis ressortir tandis qu’il suçait son clito. Elle contracta tous ses muscles et eut un orgasme rapide et très intense.

Elle le pressa contre elle et put sentir, même à travers son pantalon, son sexe tendu qui appuyait contre sa jambe. Alors elle le repoussa, le fit relever et lui retira son pantalon. Lorsqu’il fut nu lui aussi, il se mit à genoux face à elle et il lui empoigna les fesses et les malaxa. Elle enlaça ses jambes autour de lui et il la souleva, la serrant davantage contre lui. Elle pouvait sentir sa bite énorme frotter contre sa chatte, et elle le voulait en elle, tout de suite. Elle bascula en arrière, l’entraînant sur elle. Il sentait la chatte de Juliette mouiller sa queue, et il n’en pouvait plus de désir. Lorsqu’il se retrouva allongé sur elle, il la pénétra instantanément, et il alla très profond tellement elle mouillait.

Il était plus gros que tous ceux qu’elle avait eu en elle, et il était doux. Elle était chaude, humide, et elle bougeait, contrairement à certaines qui restaient échouées au fond du lit, à attendre qu’il fasse tout le travail. Ils redoublèrent d’ardeur tous les deux. Elle contracta plusieurs fois son vagin autour de sa queue, pour qu’il la sente mieux, et il grognait de plaisir à chaque fois, se retenant d’éjaculer. Il donnait de puissants coups de boutoir, tout en lui agrippant les fesses et en la collant contre lui, pour la pénétrer plus loin encore. Ils jouirent ensembles, elle nichée dans son cou, lui la serrant convulsivement...

[gris]Mutine Lutine[/gris]

Commentaires (3)

  • Irainy

    C’est sexy gentil... Ca sent la jeunesse qui s’encanaille avec une petite touche de roman rose en référence. Le champagne, la soirée chic... D’aucun dirait pas assez subversif, moi j’aime bien. C’est prometteur...

  • Anonyme

    Merci :) C’est ma première nouvelle, et cette réaction est plutôt encourageante. Peut-être que je vais essayer d’en écrire d’autres.

  • fmcUYpIhezqWzocc

    That’s way the betsset answer so far !