Le sexe, bon pour le cœur !

Le 21/01/2012

Une étude de l’association des cardiologues américains s’est récemment penchée sur la question de la mort coïtale, ou épectase.
Les recherches menées dans différents pays sur cette question des plus fondamentales avaient conclu précédemment que les décès brutaux liés à l’acte sexuel représentent entre 0,6 et 1,7 % des cas de mort subite. Ces trépas post-orgasmiques concernent principalement les hommes (dans 8 à 9 cas sur 10 !) et, singulièrement, ceux d’entre eux qui, atteints de problèmes cardiaques, s’adonnent sans frein aux joies piquantes de l’adultère (le stress et l’effort excessif générés par ces aventures extraconjugales, souvent périlleuses et intenses, étant facteurs d’infarctus).
La question était de savoir si seuls les individus souffrant de problèmes cardio-vasculaires couraient un risque lors des rapports intimes. Pour ce faire, les cardiologues américains ont donc mesuré l’effort auquel l’acte sexuel soumet le cœur humain. Et, après de brillants calculs, ils ont abouti à la conclusion que, durant l’acte, l’effort produit par l’organe central de l’appareil circulatoire était somme toute assez faible. En moyenne, il serait à peu près équivalent à l’effort nécessaire pour monter deux ou trois étages dans un immeuble (en montant par les escaliers, bien sûr).
Autrement dit, en dehors de quelques pathologies bien identifiées, le sexe est non seulement sans risques pour le cœur mais il lui est même très bénéfique, notamment s’il est pratiqué régulièrement. A l’instar de n’importe quelle activité physique normale, en somme.
Etait-il bien indispensable de dépenser des milliers de dollars pour le prouver ?

[gris]Armande Béjart[/gris]