Journal

Le 20/03/2012

J’ai trouvé son journal ce matin.
Je ne voulais pas fouiller dedans, mais il est tombé de sous l’oreiller et s’est ouvert sur son écriture qui m’a semblée un peu plus nerveuse que d’habitude et désordonnée. J’ai lu juste une ligne, puis j’ai été curieux, car c’était à la date de sa soirée filles, la semaine dernière...

« J’ai pas eu le temps de passer me changer vendredi matin en sortant de boîte, je suis allée donner mes cours, direct. J’avais pas de soutif, ni de culotte, je sais pas ce que j’en avais fait, impossible de remettre la main dessus. J’ai juste passé mon chemisier bleu ciel, il manquait un bouton au milieu, je ne savais plus comment me mettre, mais j’étais déjà trop à la bourre.
A la récréation je suis allée mettre une épingle à nourrice par en dessous pour limiter l’échancrure, et l’infirmière est entrée dans les toilettes des profs à cet instant-là. Je sais pas si je me suis fait un film, mais j’ai eu l’impression de sentir un éclair de désir dans son regard, je suis devenue toute rouge, et le pire c’est que ça m’a excitée de me faire surprendre comme ça au boulot, je me suis sentie toute molle, j’ai pensé au prof de sport courant sous la pluie, je sais pas pourquoi. Je n’avais pas assez dormi, c’est sûr.
Pendant que je me remaquillais, je l’ai entendu pisser, et j’ai eu l’image de sa chatte, le prof de sport la léchant, je me suis dit tu déconnes, reprends-toi, et quand elle est sortie elle était seins nus et remettait son pull en laine, le soutif à la main, elle m’a regardé avec un sourire et le rangeant dans son sac, elle m’a confié qu’ils lui faisaient mal en ce moment, qu’ils étaient très sensibles, et m’a demandé si j’avais des enfants, en se savonnant les mains. J’ai vu la mousse et remarqué ses seins magnifiques, les tétons pointaient malgré la laine vierge épaisse, j’ai imaginé que je les savonnais à mon tour à mains pleines de mousse, elle m’a regardé bizarrement, parce que je lui répondais pas, bien sûr, mais j’ai cru qu’elle lisait mes pensées, en tout cas elle a peut-être surpris mon regard sur sa poitrine, j’ai bafouillé :
« - Euh non, pas encore.

— Moi aussi c’est mon premier. Je le croyais pas, mais c’est vrai ce qu’on dit, je pense qu’à ça, c’est comme si pas seulement mes seins, mais toute ma peau se gonflait et devenait érogène, et en plus je suis toute seule cette semaine, il est reparti à Brême. »
J’en étais au rouge à lèvres, j’ai dérapé en m’imaginant sur elle par terre et nue dans son petit logement de fonction. J’ai pensé à une affiche de ciné style années 70 dans un porno de St Lazare, « l’infirmière est une grosse salope », je ne parvenais plus à me ressaisir et me concentrer sur le cours d’histoire des terminales, j’étais en retard.
J’ai passé le cours avec l’image de son sourire face à moi, la poitrine fièrement dressée, quand je suis sortie des toilettes des profs. J’étais obligée de regarder mes notes à chaque fois, j’arrivais pas à suivre le fil, je faisais sans cesse l’aller-retour entre la carte politique de 1939 et mon bureau – en plus je devais me pencher à chaque fois car j’avais écrit petit pour tenir sur une seule page - pour retrouver l’enchainement logique que je leur avais préparé afin qu’ils fixent bien l’essentiel, les enjeux de la période. Je me suis rendu compte que pour l’essentiel, le grand Anthony du premier rang fixait autre chose, c’est là que j’ai vu qu’à force de me pencher l’épingle s’était ouverte et était tombée sur l’estrade. J’ai rougi, la ramasser aurait attiré l’attention encore plus et m’aurait obligée à me pencher encore, je suis donc revenue doucement m’asseoir derrière mon bureau et j’ai fini le cours comme ça, le pire c’est que mes tétons s’étaient durcis sous le coup d’adrénaline, je n’osais plus regarder sur la gauche du côté d’Anthony, je l’avais surpris la bouche ouverte et les yeux dans le vague, pas question de lui demander pourquoi ou de lui faire la moindre remarque devant la classe, moi qui d’habitude ne manquais pas d’aplomb pour le remettre en place ou le sortir de ses rêveries.
A la fin du cours, j’étais épuisée nerveusement, c’était mon dernier cours de la matinée, je suis allée prendre ma voiture pour rentrer me changer. J’ai pris une douche, ça m’a bien détendue, et je me suis allongée, tant pis, je grignoterai en vitesse, je me suis dit, je suis trop crevée.
Mais je n’ai pas réussi à dormir, je voyais l’infirmière dont la poitrine avait doublé de volume, elle venait vers moi en se passant la langue sur les lèvres, j’ai glissé mes mains entre mes jambes, et le prof de sport se branlait dans les douches vides des filles, embrumées de vapeur comme dans un hammam, sa peau mate brillait, et l’infirmière était pleine de mousse et me demandait de la lécher comme si c’était de la chantilly, je mouillais vachement, j’ai commencé à me caresser, mes doigts collaient et je me sentais toute chaude, pas seulement de la douche, puis elle s’est jetée sur moi pour lécher mes seins en les serrant très fort, son gros ventre frottait entre mes cuisses, et le prof de sport est apparu derrière elle tout fumant et l’a prise en levrette sur moi, je me suis masturbée à fond et j’ai joui très vite. Après seulement j’ai pu m’écrouler, et je me suis réveillée au bout de vingt minutes, en pleine forme. »

A la fin du passage je me suis forcé à refermer le cahier et le remettre sous l’oreiller.

[gris]Rodolphe[/gris]

Commentaires (2)

  • MichelAime

    Texte imprimé par un beau rythme avec de belles images. C’est excitant. Bravo !

  • xoxo0

    ...on se met vite dedans ;) bien sympa cet extrait