Trivial Poursuit

Le 27/05/2012

J’attends mon chéri. Ce soir il devrait rentrer plus tôt que d’habitude car c’est son anniversaire et il doit être impatient de voir sa surprise.

Je reconnais son pas dans l’escalier qu’il monte rapidement, il n’a pas pris l’ascenseur, pour rester en forme. Je lui ouvre la porte et il m’embrasse fougueusement. Il est excité comme un adolescent et arbore un large sourire espiègle. Ce dernier s’efface un peu quand en entrant dans le salon il aperçoit mon amie Cathy. Non qu’il ne l’aime pas, mais elle est bavarde et a tendance à s’incruster. « Elle est passée me voir », lui dis-je, et quand elle a su que c’était ton anniversaire a voulu rester pour te le souhaiter.
Ils échangent des bises et des politesses et en bon hôte, il lui propose de rester à l’apéritif. Après 2 verres où il a fait bonne figure, il me foudroie du regard quand je propose à Cathy de rester diner. A ce moment-là, il sait que la soirée sera longue, sans tête à tête ni tête à queue en amoureux, ce à quoi il s’était préparé. Elle accepte sans hésiter en s’excusant de ne pas avoir amené de cadeau.

Un peu bougon au début du repas, il nous laisse discuter entre filles puis participe peu à peu, aidé par quelques verres de vin. Cependant, je l’achève en fin de repas quand je propose de faire une partie de Trivial Poursuit. Il me questionne de son regard abattu « tu essaies de fuir notre nuit d’amour ? ». Moi je prends plaisir au petit jeu que je mène à son insu.

Puis j’annonce : « Comme c’est ton anniversaire on va adapter les règles du jeu ».
Je marque une pause pour laisser planer un suspense et continue « A chaque mauvaise réponse, on enlève un vêtement et on le remet à chaque bonne réponse, toutefois on garde le dernier vêtement et le perdant sert le café dans cette tenue. Vous êtes d’accord ? ». Lui accepte immédiatement, alors que Cathy se fait prier un peu avant de céder.

Le jeu commence, s’anime et je me réjouis de son moral retrouvé. Il fait la première erreur et enlève sa chemise, mais je le freine dans son élan en précisant un règle supplémentaire « On ne défait qu’un seul bouton par mauvaise réponse, cela permet de faire durer le jeu et le suspense ». Il râle un peu pour la forme et je le vois compter mentalement les boutons du chemisier de notre invitée. La première heure est une danse lente de déboutonnage et reboutonnage qui nous émoustille un peu mais pas assez pour rester en alerte, aussi je décide d’introduire une nouvelle règle du jeu « A chaque réponse exacte on peut soit se rhabiller, soit déshabiller un des adversaires ».

Cela redynamise le jeu et à partir de ce moment on ne se revêt presque plus, on assiste surtout à des déshabillages aguichants. Notre amie est un peu désavantagée, car elle a 2 personnes contre elle. Lui, parce qu’il désire la mater en petite tenue et moi qui veut lui faire ce plaisir. Je dois avouer que j’apprécie aussi son effeuillage et que je désire la dénuder. Sur une réponse fausse, elle ôte avec grâce son chemisier et dévoile une poitrine 90C dans un beau soutien-gorge rouge vif. Mon homme a les yeux rivés sur cette apparition et sa main sous la table trahit son état. Faisant tomber exprès une carte, je regarde sous la table en la ramassant. En effet il a sorti son sexe à l’étroit dans son slip et se caresse discrètement. J’aurais bien envie de glisser sous la table pour le sucer. Je remarque aussi la petite culotte mouillée de mon amie sous sa jupe jambes écartées. Je suis satisfaite de la tournure de la soirée.
Mes 2 partenaires de jeu cherchent mutuellement à se déshabiller et m’ont un peu oubliée. Je suis paradoxalement jalouse et excitée. Je donne volontairement quelques fausses réponses afin de me dévêtir et ramener un peu de leur intérêt vers moi. C’est réussi, quant au lieu d’ouvrir un énième bouton je me lève et fait glisser ma jupe lentement sur mes pieds dévoilant un string noir. En ramassant ma jupe, je fais une légère rotation de façon à exhiber vers mon chéri mes fesses rebondies. Ces yeux écarquillés et sa bouche ouverte prouvent mon succès ainsi que le regard de mon amie, fixé sur ma croupe, tandis qu’elle lèche ses lèvres, m’informe d’un petit fantasme qu’il faudra que j’exploite.

Après quelques nouveaux effeuillages, nous arrivons au terme du jeu quand ils se retrouvent chacun avec leurs 2 derniers vêtements. Elle, sa lingerie, et lui, une chaussette et son slip. C’est à moi de jouer et je donne la bonne réponse. Je suis face à un dilemme. Qui déshabiller ? Ma copine pour faire plaisir à mon mec pour son anniversaire, ou lui pour notre plaisir à toute les deux de le voir nous servir le café en sous-vêtement ? Après quelques secondes de suspense j’ordonne à mon Jules d’ôter un dernier textile.

A notre grande surprise il n’enlève pas sa deuxième chaussette, mais il fait glisser son slip au sol, libérant son sexe pointé droit sur nous. D’un geste de footballeur, il nous envoie le tissu que mon amie attrape et porte machinalement à la figure. Il me sourit, fier de son effet, et part accomplir sa tâche. Nous nous observons toutes les deux un peu hébétées et dans ce regard ressentons une même envie. Si jusqu’à présent les choses étaient préméditées et préparées avec mon amie pour cet anniversaire, maintenant elles m’échappent complètement.
Je l’accompagne sur le canapé et porte timidement mes lèvres sur les siennes, sa bouche s’entrouvre pour accueillir ma langue que je glisse avidement. Ni l’odeur de café, ni le bruit de tasses ne troublent nos mains baladeuses. M’embrassant dans le cou, elle glisse sa main dans mon string et fouille mon gazon arrosé. Je fais de même et mes doigts ne rencontrent aucune toison mais une vulve lisse agréable à palper.
C’est dans cette position sans équivoque que notre garçon de café nous surprend avec son plateau sur les bras, son sexe toujours dressé et une chaussette au pied. « Eh ben je peux jouer moi aussi » réclame-t-il ? « Avec plaisir car c’est toi qui va me bouffer la chatte » m’entends-je dire en quittant mon string. Je l’invite à se coucher sur le dos, l’enfourche et présente mon minou à sa bouche, qui se met goulument en besogne pour un plaisir commun. Mon amie n’est pas en reste, dans le miroir je la voie le masturber légèrement d’une main et se prodiguer le même ravissement de l’autre. Tout en continuant l’exploration orale de ma grotte, il me pétrit alternativement les seins et les fesses, m’arrachant des cris d’extase. Après quelques minutes, son rythme change et son bassin ondule car maintenant Cathy avale avec gourmandise sa bite gonflée à l’extrême, tout en lui malaxant les couilles. Je ne veux pas qu’il jouisse dans sa bouche, aussi je quitte ma position, écarte mon amie pour m’empaler à califourchon sur son pieu. Elle est un peu frustrée, aussi je l’invite à prendre position pour se faire lécher la chatte, pour le plus grand plaisir de mon chéri. Nous sommes deux amazones sur un cheval fougueux, nous admirant dans la glace. Je maitrise la cadence au rythme des râles masculins et arrive à l’orgasme en même temps qu’un liquide chaud jaillit dans mes entrailles. Cathy n’a pas encore pris son pied. Nous l’aidons, par des caresses à trois mains, une quatrième introduit un doigt inquisiteur entre ses fesses alors que son minou emplit encore la bouche insatiable, jusqu’ à entendre les cris libératoires.

Après quelques regards complices, à la question « Tu as aimé mon cadeau d’anniversaire ? », il me répond « je veux le même l’année prochaine ».

[gris]Anonyme[/gris]

Commentaires (4)

  • MichelAime

    Beau cadeau d’anniversaire en effet ! Je veux bien le même !

  • Sonia

    cadeau d’anniversaire idéal pour un homme !

  • MichelAime

    A la relecture, je crois même que je l’ai encore mieux apprécié.
    Bien écrit et excitant. On s’y voit vite. Bravo !
    Je vais finir par avoir envie de jouer au Trivial Poursuit !!!

  • NbBStwUm

    Bonjour, la question que vous aedorbz est extreamement difficile, parce qu’elle touche la souffrance la plus profonde et que la position des de9bats est telle, aujourd’hui, que si vous ne conce9dez pas que cette souffrance justifie l’euthanasie, vous eates accuse9 de n’eatre pas humain. Les partisans de l’euthanasie cherchent ainsi e0 confisquer e0 leur profit la mise9ricorde, la compassion, voire la charite9. Cette pre9tention est odieuse, il faut le souligner fortement. Nombre de ceux qui sont contre l’euthanasie ont eux-meames eu ou ont l’expe9rience directe de la souffrance indicible d’eatres chers. Ils l’ont partage9e, e0 leur manie8re. Nombre d’entre-eux soignent des malades en fin de vie, me9decins, infirmie8res, religieuses, avec un de9vouement sans pareil. Il est scandaleux de pre9tendre que ces personnes "ide9alisent la souffrance", ou de sugge9rer, ce qui est e9gal, qu’il n’y aurait pas "d’ouverture d’esprit" ou d’amour dans leur approche de la question. Le premier proble8me e9vacue9 ou e9touffe9 par les partisans de l’euthanasie est celui du sens de la souffrance, de la vie, de la mort. Ce ne sont pas le0 des abstractions, surtout pour des chre9tiens. Nous sommes en droit de refuser d’entrer dans un syste8me et une logique sociales qui privent de sens ces dimensions essentielles de l’existence humaine. Le second proble8me qu’ils e9vacuent, pour ne s’en tenir qu’e0 des conside9rations affectives, est celui de l’acte meame de donner directement la mort e0 un eatre humain innocent. Peut-on tuer quelqu’un parce qu’il le demande ? Il est tre8s singulier, au temps of9 la peine de mort est cone7ue comme une injustice, que cette question ne taraude pas les partisans de l’euthanasie. Pourtant celle-ci heurte de plein fouet le principe de la sacralite9 de la vie, qui est le fondement des droits de l’homme. Quand on rapproche certaines affirmations de partisans de l’euthanasie de celles d’Hitler, on crie au scandale, parce que ce voisinage n’est pas supportable. On le comprend. Mais plutf4t que de reprocher e0 ceux qui ope8rent ce rapprochement de soutenir une "the9orie hideuse", il conviendrait de se laisser interpeller soi-meame par l’identite9 des termes. Personne ne songe e0 dire que les partisans de l’euthanasie sont des nazis. Il reste cependant qu’ils partagent avec eux, sur cette question, une approche morale commune, qu’on le veuille ou non : celle de "la fin justifiant les moyens". Au regard d’une fin bonne [venir en secours e0 une personne qui crie sa de9tresse], peu importe la moralite9 intrinse8que de l’acte. Peu importe qu’il constitue objectivement un homicide : l’intention couvre tout. C’est le principe de la "mort charitable". Il n’est pas loyal de s’en prendre e0 ceux qui constatent ce rapprochement pour les traiter d’infe2mes. C’est e0 ceux qui tiennent ce discours de re9fle9chir e0 leurs voisinages intellectuels et moraux et e0 la porte9e tre8s redoutable des me9canismes qu’ils s’efforcent de mettre en oeuvre sous couvert de bonnes intentions. Cordialement. P.S. Je me permet de vous renvoyer e0 l’article que nous avons e9crit sur l’affaire Se9bire sur notre blog.