Le réveil de la femme sauvage

Le 09/11/2012

"Musine, je salue le sacré qui est en toi."

Nous sommes au rendez-vous. Les bougies éclairent la chambre. Tu allumes l’encens qui donne la note parfumée. Tu es belle, très belle.
Là, je me sens confus. Le matin même, nous avions si bien fait l’amour !
Comment se retrouver ?

Je te laisse faire. Et tu t’occupes doucement de moi, plus particulièrement de mes parties. Bien massées, caressées, avec un intérêt sincère. Je me sens respecté dans ma virilité, reconnu comme l’élu de ton désir. Je découvre un sensibilité nouvelle à mon pénis, tes mains apaisent et nourrissent un désir différent qui surpasse la simple érection. Le temps s’étire voluptueusement.
Tu me suces. Je m’enfonce délicieusement au fond de ta bouche. Ici aussi, mes sensations augmentent.

Puis tu souhaites des soins pour ton minou, avec le bout de mon nez et autres caresses. Je m’applique à frôler tes poils, en songeant non, pas d’épilation, c’est encore mieux de jouer dans ton léger buisson, dont chaque poil est si sensible. Je sens que tu apprécies ma lenteur, le jeu des découvertes sensitives que tu accompagnes de petits cris. Et au coeur de ta toison, tes petites lèvres pointent, déjà bien gonflées. Ma langue se fait précise, s’insinue un peu, frétille à l’entrée du vagin.
Nous prenons le temps.

Nous sommes prêts à nous unir. La très classique position du missionnaire. Tout va tendrement bien, en pleine confiance.
Puis tu souhaites une caresse anale. Mon doigt te trouve encore un peu ouverte, comme un doux souvenir de notre étreinte du matin.

Tu me demandes alors ce que tu avais prévu, que je te caresse avec toute la main.
Je m’y attendais. Me voici au pied du mur.
C’est ma première fois, c’est aussi la tienne et je ne désire qu’une chose, savoir t’accompagner aussi loin que ton désir nous entraîne. Je te propose de laisser mon sexe ouvrir la piste, en habitué des lieux. Prenons le temps de la préparation.

Toujours en position missionnaire, je suis un étage plus bas. L’entrée est souple, je me sens très attendu, je t’encule lentement. Ma main se glisse vers ton vagin pour aller au point G. Je suis surpris par le contact. La paroi s’est faite charnue, plus épaisse. A travers la membrane, je touche mon pénis, bien installé dans ton cul. La caresse te plait. Je l’accentue en mettant trois, puis quatre doigts. Ca te plait encore plus. Ton vagin s’ouvre et je peux le masser devant, autour du col, contre ton anus. C’est une fleur vivante qui me réclame. Tout te fait gémir de plaisir.

A ce moment-là, une femme différente se réveille en toi, secouée par l’intensité du plaisir. Une femme sauvage qui s’offre de tout son être.
Femme en pleine possession de son désir, de l’offrande de son corps comme d’un temple dont je suis l’élu. Et c’est à ma puissance virile que tu laisses le soin d’ouvrir les portes.
Entre les caresses, je m’enfonce en toi pour bien t’élargir avec ma queue, pour préparer la suite. Je ne suis plus dans l’excitation, mais dans le désir d’entrer en ce mystère de la jouissance.

Maintenant. Le plongeon dans des eaux inconnues où l’amour est étrange. En levrette, tu tends ta croupe vers ma main gantée. Je pose deux doigts couverts de gel, et masse l’orifice. Déjà ouvert, je rentre. Les deux doigts sont très vite quatre, l’oeillet gourmand les exige. Un petit mouvement de spirale pour accompagner le va-et-vient, tu aimes. Autour des doigts, l’anneau se détend incroyablement, un tourbillon de chair qui s’élargit, qui m’entraîne. La peur de te blesser s’efface devant tant de jouissance. Tu m’encourages à poursuivre, tes gémissements s’accélèrent. Je n’ai plus peur, j’ai envie de te combler.

Je vois ma main qui disparaît en toi, comme happée quand tu recules et la pousses à s’enfoncer, jusqu’à la base des doigts. A l’intérieur, je sens la surface du boyau, mes doigts en épousent la courbe. Je suis bouleversé d’être si profondément en toi, et toi, si incroyablement ouverte.
L’impression de te caresser de la façon la plus douce et la plus puissante qui soit, de faire l’amour directement dans ton ventre, en caressant tout ton vagin depuis ton cul.
Je fais attention, ne rien forcer, ne rien déchirer, mais tout est si souple. Les vagues de plaisir vont avec ma main qu’elles entraînent, et je ne sais qui donne le rythme parfait qui nous unit. Ma main épouse ton cul qui la réclame, la plus parfaite caresse qui se puisse échanger.
Le temps s’arrête à la crète des vagues.

Puis tu jouis. Ton plaisir est magnifique, bouleversant.

Après quelques moments, mon appétit revient. Tu m’accueilles dans ton vagin, si chaud et si gonflé. Mon plaisir explose en un volcan de jouissance, se prolonge en vibrations longues et profondes. Je te rejoins là-haut, amant comblé au-delà de tout.

"Musine, ma déesse, je salue le sacré qui est en toi, et je te remercie."

[gris]Luigi[/gris]

Commentaires (2)

  • flo

    SO HOT, mais beau.

  • Estelle

    Waouh, j’adore.
    Si plus d’hommes pouvaient percevoir les femmes comme ça !
    Vive les mystères de la sexualité, si enivrante quand on s’aime.