Secrètement moi (troisième épisode)

Le 20/07/2017

La solitude me convient bien. Elle aiguise mon imagination, elle enflamme ma libido. Aujourd’hui, comme très souvent, je me suis caressée secrètement au bureau, alors que nous étions en réunion. Il n’y a dans cette boîte que des hommes sérieux, en costume, cravatés, ambitieux, qui ne soupçonnent rien de mes petits jeux, de mon cinéma intérieur. Ca m’excite.

Je suis seule maintenant. Je ne me joins jamais à mes collègues pour déjeuner, au prétexte d’un régime alimentaire trop complexe, sans sucre, ni gluten, ni laitage. Comme ce mode de vie vegan se banalise, personne ne s’en offusque.

Ca me laisse une heure pour trouver la réponse au désir qui brûle mon bas ventre. Je prends avec mon smartphone quelques selfies, de mon visage jusqu’à mon buste, je fais ressortir mes seins et partage mon profil sur Voissa.com. Des photos et des vidéos défilent sous mes yeux, des hommes et des femmes dans des postures plutôt pornographiques. Quelques réactions triviales à mon égard. Ce n’est pas ma tasse de thé.

Je quitte l’appli et vais jeter un coup d’œil dans le couloir. Personne. Je referme la porte et m’asseois à mon bureau. Je glisse ma main sous ma jupe pour attraper ma culotte et sens la chaleur m’envahir. J’ai avec moi un vibromasseur fin et discret, dont je ne me sépare jamais. Je le fais glisser entre mes cuisses, caresse ma vulve et sens mon clitoris gonfler de plaisir.

La porte de mon bureau s’ouvre. Je reste figée sur mon fauteuil, la culotte aux genoux, mon vibro à la main. Un homme est là. Plutôt pas mal, d’ailleurs. Je ne le connais pas, nos yeux se croisent, la situation est inattendue. L’homme s’approche. Je me sens un peu honteuse, il me sourit. Je suis comme une ado surprise par un parent. Je me ressaisis vite. Pas question de m’excuser, de me dégonfler. Je lui souris aussi.

Sans un mot, il se penche sur moi et glisse sa tête entre mes cuisses déjà offertes. Ses mains caressent mes jambes. Sa bouche dépose des baisers le long de mes cuisses et remonte. Sa langue glisse sur mes lèvres, titille mon clitoris. Ses doigts me pénètrent, me caressent, me liquéfient. C’est bon. J’attrape sa tête et mes ongles s’enfoncent dans ses cheveux bruns, touffus alors que sa langue essaie de calmer mon sexe enflammé. Il est expert, ses doigts connaissent tous mes points sensibles, il avale de sa bouche gourmande mon clitoris et le suce jusqu’à le rendre presque douloureux. Je me concentre sur ce plaisir qui s’offre opportunément à moi.
Sa bouche se cale sur le rythme de mon bassin. Elle effectue de grands mouvements circulaires, elle semble assoiffée.

Sa langue et ses doigts s’accordent. Allongée sur le dos j’enserre sa tête entre mes jambes pour qu’il continue sans relâche et je me cabre, serre les fesses pour mieux lui offrir mon sexe et augmenter ma jouissance.Il replie mes jambes bien écartées vers l’arrière, continue à me lécher de l’avant vers l’arrière, ne négligeant aucun espace entre mon clitoris et mon anus. Il est attentif à ne pas me faire jouir trop rapidement. Ses lèvres, sa langue s’éloignent et reviennent en une série d’allers retours, sans jamais se décoller de mon corps. Il passe sa langue autour de mon clitoris, le fait émerger en écartant les lèvres avant de l’aspirer complètement, de le mordiller, pendant que ses doigts s’enfoncent plus profondément encore dans ma chatte. Sa langue m’explore, me rape, me lèche longuement, lentement, doucement, à un rythme régulier. Dans un souffle je le guide vers mes désirs, l’obligeant à alterner les moments ou il augmente la pression de sa langue ou la diminue au gré de mon plaisir.

Maintenant il s’affranchit de mon contrôle et sa langue se fait plus lente, plus douce.

Il ouvre la braguette de son pantalon, le laisse glisser au sol et me présente son sexe volontaire. Je veux le prendre en bouche, mais il me repousse « C’est moi qui te donne du plaisir aujourd’hui ! ». D’un geste puissant, il me saisit par les hanches et me pénètre. Ses coups de bassin sont vigoureux. Je m’accroche à ses épaules et me laisse emporter. L’interdit et nos excitations mutuelles m’amènent très vite à l’orgasme. Il me suit. Nous restons un court moment enlacés et n’échangeons aucun mot.

Je lui offre ma culotte.

Il disparait et déjà mes collègues commencent à revenir.

Sylvie
arrangements Adrien