Lui et moi

Le 15/04/2010

C’est la dernière fois qu’il nous a fait cours. Je traîne un peu pour ranger mes affaires. Je suis au premier rang, devant son bureau, comme d’habitude. Je suis sûre qu’il a compris mon regard, mes attitudes. C’est un étudiant, il est à peu près de mon âge. Quand je le vois bouger, parler, sourire, me regarder dans les yeux, je dois me contrôler, même si ma culotte est trempée tellement j’ai envie de lui. J’ai du mal à ne pas regarder sa braguette. Mais j’ai peur de me faire un film, qu’il me rejette si je lui parle, alors je ne fais rien. Je sors de la salle.

Dehors, il fait nuit. Et il pleut. Je marche lentement vers l’arrêt de bus, en me disant que je suis lâche, que j’aurais dû essayer. Une voiture s’arrête à ma hauteur. Le conducteur abaisse la vitre passager, et me dit : "C’est toi qui vois".

C’est lui. Je ne prends même pas le temps de réfléchir, je monte immédiatement et il repart. Le début du trajet se fait dans le silence, nous sommes trop gênés pour parler. Je ne lui demande pas où il va, il ne me demande pas où j’habite, ça n’a aucune importance. Je sens monter mon désir.

Nous arrivons à un parking en forêt. Il coupe le moteur et reste un moment immobile. La pluie tombe plus fort à présent, on ne voit plus l’extérieur. Il se tourne vers moi, me regarde dans les yeux et dit : "Je vois bien ce dont tu as envie. Moi aussi j’ai eu du mal à me contrôler. Mais maintenant nous sommes libres".

Je recule mon siège, il s’assoit à genoux entre mes cuisses, mains sur mes hanches. Je ne bouge pas. Il remonte jusqu’à mes épaules et abaisse le dossier. Un genoux posé sur le siège entre mes jambes, il me domine. Il me caresse lentement le haut du corps puis se glisse sous mes habits. Le contact de ses mains sur ma peau nue me donne la chair de poule. Lorsqu’il atteint mes seins, je soupire et ose enfin le toucher. J’écarte les cuisses, il pose la main sur mon sexe. A travers ma jupe son pouce masse mon clitoris et déclenche des décharges de plaisir. Mon souffle s’accélère, j’ondule du bassin, ma vulve se dilate. Je sens son corps s’échauffer et je pose ma main sur sa braguette. La bosse qui s’y dessine me tente énormément. J’ouvre son pantalon et le caresse langoureusement à travers son caleçon, que j’enlève rapidement. Il gémit tandis que je lui titille le bout du gland avec mes doigts.
Je le branle doucement sur toute la longueur de sa queue et j’accélère lentement, sans oublier de caresser ses couilles. Son pénis a de très belles proportions, il est plus gros que ceux que j’ai déjà eu. Je le sens se durcir de plus en plus jusqu’à ce que sa main vienne enlever la mienne pour calmer le jeu. Il me murmure à l’oreille, essoufflé : "Tu es très douée", et cherche un préservatif dans la boîte à gants. Il l’enfile sur son membre en érection pendant que je remonte ma jupe. Il m’aide à enlever ma culotte en me disant doucement : "Si jamais tu as mal, dis-le moi surtout". Je lui réponds, touchée par son attention, qu’il n’est pas le premier. Il me sourit, ses doigts touchent ma chair et fouillent délicatement les recoins de mon sexe, il écarte mes grandes lèvres et prend son temps pour m’exciter. Il est tellement doué que je suffoque de plaisir.
Je me tortille sur mon siège et sursaute lorsque je sens un doigt sur ma vulve mouillée et ouverte. "Tu es trempée", me dit-il. "C’est de ta faute", je murmure, "alors viens, vite, prends-moi". "J’attendais que tu me le dises".

Avec deux doigts, il écarte mes petites lèvres et glisse son gland dans mon vagin. Il me pénètre lentement et profondément. Nous nous regardons. Il commence de longs va-et-vient en moi, mon corps est brûlant. Je prends sa tête dans mes mains et le questionne du regard. Il est d’accord, je le rapproche de mon visage et l’embrasse sur les lèvres. Je les lèche, je les mordille puis je glisse doucement ma langue dans sa bouche. De calme au départ, notre baiser devient passionné. Je me cambre, il en profite pour passer un bras dans mon dos et me plaquer contre lui. En même temps, il accélère ses coups de rein, ses pénétrations se font de plus en plus puissantes et rapides, je sens le plaisir me monter à la tête, je ne contrôle plus mon corps, je m’agrippe à lui, une vague me submerge, je n’existe plus, je cris lorsque l’orgasme me frappe de plein fouet, mon corps est agité de spasmes et je l’entends gémir, il jouit en moi.

Nous ne parlons pas pendant qu’il me ramène chez moi, nous savons que c’est inutile.


[gris]Rosa[/gris]


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Commentaires (10)

  • Mirka

    c’est moche comme final. C’est du consommé sans dialogue... Inintéressant comme expérience humaine. C’est resté au ras des fesses.

  • Ninon

    Un poil trop court mais assez jouissif.

  • Alban

    Je suis plutôt d’accord avec Mirka, vraiment trop court, il aurait fallu plus de description au début...

  • adrien

    une jouissance à l’état pur. Il ne faut pas en dire plus. A nous de fantasmer.

  • sebanette34

    tres bien se sujet

  • Anonyme

    Une des nouvelles qui m’a le plus vite excitée. J’aime beaucoup le mélange de sauvagerie que suggère le voiture avec le contraste qu’offre le gentillesse et l’expérience qu’à ce professeur.

  • Anaïs

    Très excitant =) mais la fin bof bof (trop court selon moi)

  • JlFXmpuslnxfAptaQ

    IJWTS wow ! Why can’t I think of thnigs like that ?

  • MichelAime

    Ça aurait pu être un peu plus long en effet, notamment sur le final, mais c’est un épisode de vie et de désir et c’est déjà bien ! Pas de fioriture, juste le désir.

  • Lise

    Moi, je la trouve belle cette nouvelle, comme quoi le plan C peut être poétique aussi, belle description du dehors pluvieux, de l’intensité entre les deux ...