Les Australiens rétrogradent

Le 22/02/2010

Dans un pays où la prostitution est légalisée, l’on ne s’attendait pas nécessairement à une libération totale des mœurs et des esprits mais, d’autant moins à une répression insensée et scandaleuse.
Le "bureau des classifications" australien, indispensable pour légaliser la diffusion des films en Australie, prend position concernant les films X jugés dégradants pour la femme. L’intention peut sembler bienveillante à notre égard, et pourtant il n’en est rien.
Ainsi, c’est en refusant de classifier les films montrant des éjaculations féminines, que ce "bureau" censure une catégorie des films X et par là même l’orgasme féminin. Et, c’est en se cachant derrière une fausse image de bonté que l’on nous sert cette bêtise ? L’organisme dit vouloir bannir l’image "exécrable" de la femme. Parce que nos fluides seraient sales et méprisables mesdames ! Que l’éjaculation féminine soit encore tabou dans notre société n’est déjà pas bien rassurant, mais que l’on censure ce bel hommage à l’orgasme féminin et à l’épanouissement sexuel dans la seule industrie désinhibée, c’est courir à la perte totale de notre sexualité. Certes, ce n’est pas toujours dans le porno que notre douce image de femme se révèle. Mais justement, pourquoi bannir ici la jouissance féminine, preuve ultime du plaisir féminin ?
Non seulement ce n’est pas crédible mais c’est absolument incohérent.

Autre initiative du bureau aliéné, l’interdiction de photographies et vidéos de femmes nues à petits seins. L’explication déroutante est que celles-ci inciteraient, exciteraient ou provoqueraient les pédophiles flâneurs. Parce que les pédophiles sont dangereux devant une vidéo et parce qu’en plus, les pédophiles s’attaquent désormais aux femmes à petites poitrines ? C’est à se questionner sur la définition du"pédophile". Bienheureuse, l’australienne frustrée qui a hérité d’un bon bonnet !

Non seulement ces interdictions déplacent des problèmes là où il est inutile de les chercher, mais elles causent du tort aux femmes qui n’ont rien demandé de tout cela.



© Rar - Fotolia

Commentaires (2)

  • Zita

    Ah ! Le petit sein est enfantin, j’en prends bonne note. Et le petit zizi aussi ? Ils ont pensé à interdire leur attribut, dans ce bureau des aliénés ?
    On rêve.

  • dxFKcCZNzp

    Agne8s dit :JE viens mettre mon grain de sel pe9tillant et le9ge8remnt de9cale9. Encore que, vous y suarez peut-eatre trouver Je n’ai pas re9siste9 au titre jouissif et raccoleur qui m’a amene9 ici lors d’un recherche de perles (oui, celles dont on fait les colliers ) et suis finalement ainsi reste9e dans mon the8me.Moi qui ai de9couvert re9cemment, fortuitement et avec jubilation la notion de se9rendipite9 ( amusant non ? d’ailleurs, la se9rendipite9 est un nom plus pre9cis pour une certaine forme de l’ e0 propos du chercheur-cueilleur) je me suis dit : voile0 qui me permet de l’approfondir.Ce qui n’a pas manque9.Eh bien, le jour of9 l’on appliquera l’ide9e de formatage non formateur aux enseignants eux-meames, la possibilite9 de re9fle9chir dans le me9tier aura fait un grand pas pour l’humanite9 (de la fonction). Si seulement