L’homme est une femme comme les autres ?

Le 08/04/2010

Après la chirurgie mammaire pour hommes, ces messieurs vont-ils aussi nous rejoindre dans le délire des crèmes amincissantes ?

Un nouveau produit sur le marché des dupes, généralement réservé à la gent féminine, promet aux hommes deux centimètres en moins autour de leur zone abdominale, en l’espace de 4 petites semaines. Le tout en ne rien faisant : la crème s’applique avant de dormir. Les éternels extraits de café vert, algue marine et autre ginger sont au rendez-vous et la formule toujours aussi onéreuse.

Le marketing ne nous mange cependant pas à la même sauce. La femme dans les publicités pour ces produits est active, main sur la cuisse simulant le massage acharné auquel elle est censée se livrer pour faire pénétrer le gel poisseux. Ici, pour ce nouveau produit, on voit un mannequin (sans graisse) dans son lit endormi. Une main dans les cheveux, et cela ne huilera pas son cuir chevelu car pour ces bichons, la marque a créé une texture non grasse et très rapide à appliquer.

Quelle est la cible de ce nouveau produit ? Et bien tout simplement quelques millions d’hommes. Selon un sondage Synovate, 32% des Français ont déjà essayé de perdre du poids et 3% ont déjà pris des comprimés pour s’aider. Alors pourquoi pas une crème amincissante ?

Si votre conjoint s’enferme dans la salle de bains le soir ou si sa peau diffuse un nouveau parfum, n’allez pas imaginer le pire, il essaye juste et de façon un peu honteuse, ce nouveau produit.
Car là-dessus nous sommes bien égaux, ce n’est pas le genre de produit que l’on laisse trôner à côté de son flacon de parfum chiquissime et dont on se oint dans une gestuelle langoureuse pour affoler le/la partenaire.

[gris]Nathalie Olivier[/gris]

Commentaires (2)

  • Aurore

    Ah non pas ça ! Mon mec applique déjà des masques sur le visage, il ne manquait plus que la crème amincissante...

  • IdaLupinaEnToutPoint

    Et bien la voilà la parité ! Il n’y avait pas de raison effectivement pour que les femmes soient les seules à croire (et à se ruiner) pour ces bêtises.