12 visions de la pornographie

Le 28/06/2010

Dirty Diaries est né d’une initiative de Mia Engberg de repenser la pornographie et surtout la sexualité féminine.

L’idée qui émane de Dirty Diaries est celle d’une pornographie différente, d’une pornographie qui va au-delà des clichés qui prolifèrent dans nos sociétés patriarcales.

Mia Engberg a donc contacté douze femmes, activistes, artistes, militantes et leur a demandé de relever un défi, filmer moins de quinze minutes avec un téléphone portable une vision autre, une vision féminine de la sexualité avec une liberté totale de supports et de sujets.



Ce défi fou a donné naissance à Dirty Diaries, douze courts métrages revendiquant tous une vision de la pornographie relevant de la fantaisie de chacune des réalisatrices.

Dans le premier de ces courts métrages, Skin deux êtres vêtus d’une combinaison de couleur chair s’enlacent et s’étreignent jusqu’au moment où la tension sexuelle les dévore, ils se mettent alors à découper des orifices dans leurs combinaisons et font l’amour, comme s’ils ne faisaient plus qu’un.
Les lignes pures et les couleurs claires font de ce court métrage une œuvre résolument esthétique.



Les thèmes abordés varient d’une réalisatrice à l’autre, apologie du plaisir anal avec Fruitcake, une boite de striptease en dessin animés avec L’homme sexe ou encore l’étude du paradoxe du machisme féminin avec On your back woman.

Résolument engagé, et ouvertement explicite Dirty Diaries a réussi, par on ne sait quel moyen, à contourner un classement X et sera dès le 30 juin 2010 en salle.

En voilà une manière bien suédoise de se ressourcer un peu avant la grande vague de chaleur qui va nous attendre cet été...


[gris]Sarah Benabbou[/gris]

Dirty Diaries de Mia Engberg, sortie en salles le 30 juin 2010, (96 minutes).

Commentaires (2)

  • pompom

    Bonjour, je souhaiterais savoir comment regarder ce film par internet si c’est possible !! Merci pour l’article =)

  • ZHGlgfIfp

    Rassuré ?? S’il y en a qui tuovrent inquêtant le sexe, c’est qu’ils ont des soucis (Et il y en a, malheureusement beaucoup trop). 1%, 20%, 30% : peut importe la quantité de sexe, ça ne m’a jamais géné pour trouver ce dont j’ai besoin sur le net. Et si on tombe parfois par hasard sur une page porno quand on cherche autre chose, ou est le problème ? Suffit de passer au lien suivant…Quand à l’excuse des enfants, c’est une fausse excuse, comme toujours : dans un pays ou personne (ou presque) ne trouve à redire que des films ultra-violents leur soient accessible sans problème, qu’on déploie tant d’effort pour leur interdire l’accès à du simple sexe rend dubitatif. L’amérique a toujours eu un problème avec sa sexualité, elle ne semble pas prête de le régler.