Le laborieux métier d’être une femme

Le 11/06/2010

Debrahlee Lorenzana, la femme qui a été renvoyée de Citygroup pour être trop sexy risque de perdre à nouveau son emploi chez JPMorgan, qui apprécie peu la campagne médiatique qu’a entreprise la belle.
"Sois laide ou casse-toi", d’un côté, "Sois belle et tais-toi !" de l’autre.

Car oui, ce n’est pas une découverte, le monde du travail est un univers impitoyable pour les femmes. Mais la faute à qui ? Une étude parue le week-end dernier dans Le Monde magazine interroge trois groupes de femmes mises face à différents types de sexisme.

Au premier, les recruteurs restent neutres "Les femmes que nous embaucherons travailleront plus avec des hommes, et cela ne devrait pas poser de problème."

Le deuxième groupe se voit annoncer :"Même si les femmes demandent toujours des faveurs particulières, et sont facilement choquées par les remarques triviales."

Enfin, le dernier groupe "Car tout le monde pense que la présence des femmes permettra à l’entreprise de bénéficier de leur sens moral et de leur bon goût."

Et devinez quoi ? Ce sont ces dernières qui perdent leurs moyens lors des tests cognitifs qui suivent. Et finalement c’est tant mieux. La discrimination positive a ses limites. On peut-être une femme sans aucun sens moral ou bon goût et être tout à fait capable. Ou le contraire.

[gris]Philippe Hénot[/gris]