Le droit au sexe

Le 17/08/2010

Au Royaume-Uni, plus de 500 millions de livres sterling sont alloués chaque année au programme Putting People First, qui oeuvre pour l’amélioration des conditions de vie des handicapés physiques et mentaux. Mais - Oh shocking ! - il s’avère que certains utiliseraient les fonds pour se payer des vacances sensuelles à Amsterdam ou les services d’une professionnelle.

La question s’est donc posée sous plusieurs formes : doit-on offrir les services d’une prostituée pour guérir d’une dépression ? Le contribuable doit-il payer pour que des personnes aient accès à une sexualité rendue difficile par leur condition mentale et physique ? L’Etat-Providence doit-il s’occuper de ce qui se passe dans notre lit ?

Hélas, il le fait déjà, surtout en France, le pays européen le plus répressif en matière de sexualité, puisque seul est protégé le sexe procréatif (le reste étant au mieux toléré, au pire réprimé). Mais quand il s’agit de donner un coup de pouce à celles et ceux qui souffrent - souvent en silence - de misère sexuelle et affective, que nenni, on préfère les mettre sous anti-dépresseurs.

[gris]Arthur Gibert[/gris]

Commentaires (3)

  • Annie

    Si cette allocation a pour but d’améliorer les conditions de vie des personnes en situation de handicap, je ne vois pas en quoi c’est dérangeant ou choquant qu’ils s’en servent pour avoir recours à des prostitué(e)s ... La sexualité fait partie du bien-être !

  • al

    La sexualité est la grande rivale des entreprises pharmaceutiques dans ce domaine car elle fait plus de biens. Bien plus. Et puis comme tout ce qui touche à la sexualité, cela "libère". Et ça, il faut le combattre à tout prix disent nos dirigeants.

  • DxnBmakHGb

    Anne dit :Oui, eh bien moi le proble8me c’est que e7a se passe comme tu de9cris, surtout le cf4te9 inctnorf4lable, avec toutes les conse9quences sonores que e7a implique, sauf que mon souci est le suivant : OK, c’est de9vastateur, mais je ne trouve pas que e7a soit si terrible que e7a Le seul avantage, c’est que je dors bien apre8s, et que e7a a des conse9quences physiques positives longtemps apre8s : une fois que le plaisir reflue, on est comme dans un nuage rose tie8de, cotonneuse, de9tendue, c’est super Quelque chose d’un peu me9dical, une sorte de drogue. Mais ce qui m’inquie8te : c’est est-ce que c’est cette sensation vaut tout le baratin que l’on fait autour ? Je n’arrive pas e0 en eatre persuade9e. Si je ne ressentais plus d’orgasme, est-ce que e7a me manquerait ? Ou alors, si je ne suis pas si e9pate9e, e7a veut dire que e7a n’est pas le vrai ? On peut l’obtenir tre8s facilement toute seule, alors doit-on l’obtenir e0 deux ? Ne devrait-on pas dissocier l’orgasme et les moyens d’y parvenir de la vie sentimentale, et la vie sentimentale du couple dans la socie9te9 ? Non parce que en plus de l’orgasme, le truc c’est qu’il y a une sorte de poids du genre : obtenir l’orgasme avec son mari, tout en e9duquant ses trois enfants, en menant une vie pro e9panouie, avec une maison en ordre et le mari qui participe aux taches domestiques. Ah oui, et en plus il faut avoir mis des sous veatements sexy. Plus e7a va, plus je reave de passer ma vie e0 me tripoter sous la couette, un the9 e0 droite, du saucisson e0 gauche et des bouquins derrie8re. Et des chaussettes aux pieds. Pas glam, pas actuel, mais cool. Bon, l’honneatete9 m’obliqe e0 reconnaeetre que les orgasmes avec stimulation d’un homme durent plus longtemps. Mais quand on se le8ve, il y a tout de meame des chaussettes sales par terre. Alors ?